Bonjour tout le monde, à travers cette interview, les Editions Plume Blanche seront mises en avant avec pour but de vous faire découvrir leurs merveilleux ouvrages. Ouvrez les yeux et ne laissez pas la moindre information vous échapper… 1. Créer sa propre maison d’édition n’est pas une chose aisée. Comment l’aventure Plume Blanche a-t-elle débuté ? Alors l’aventure Plume Blanche a démarré suite à un salon en 2014 qui ne s’est pas très très bien déroulé d’un point de vue logistique alors que j’étais auteure… En parallèle, je menais des études en édition dans l’IUT Métiers du Livre de Bordeaux. À ce moment, Plume Blanche a germé dans ma petite tête alors que j’étais en compagnie de Sandra Triname qui m’a tout de suite dit : si tu ouvres ta ME, moi, je te suis. J’ai ouvert Plume Blanche, elle a tenu parole, tout comme Léna Jomahé. 2. Quelle est la partie la plus critique dans la réalisation d’un livre ? Est-ce qu’un point en particulier demande plus de dialogue que les autres entre les différents membres de la maison d’édition et l’auteur ? Ce qui touche aux corrections, c’est toujours un moment délicat. Car chaque texte est unique et même si des remarques sont identiques et universelles, il faut s’adapter à la personnalité et à la sensibilité de chaque auteur, mais aussi à leurs emplois du temps, car retravailler un roman demande du temps, tout le monde a une vie, un travail en dehors de l’écriture et il est hors de question de faire bosser qui que ce soit dans le stress. 3. Pourquoi avoir opté pour des couvertures dessinées plutôt que des montages photos pour toutes vos couvertures ? Je déteste les photos-montages. Certains graphistes sont très doués et font du travail magnifique, mais la plupart… ce n'est pas encore ça. Enfin, de mon point de vue. De plus, l’idée c’est de créer une couverture qui va coller à 200% à l’univers du livre… un style de dessin pour une plume ! 4. Le but premier de la maison d’édition a-t-il évolué avec les années ? Le but premier a toujours été de proposer des livres qui feront rêver… Rêver, Voyager, Lire… et ça, ça ne changera jamais ! 5. Est-ce qu’un des manuscrits reçus t’a plus touchée que les autres ? Pourquoi ? Je dirais que chacun des manuscrits que j’ai reçus et que j’ai signés m’a particulièrement touché parce qu’ils ont su me transporter, m’émouvoir, me faire voyager… chacun arrive à apporter des émotions différentes car chacun est unique, magique ! 6. Quelle est la meilleure chose que ta maison d’édition t’a apportée ? J’ai rencontré des gens géniaux ! Que ce soit au niveau des auteurs, des illustrateurs, des organisateurs de salon, des blogueurs, des lecteurs, etc. Bref… l’édition c’est pas seulement avoir le nez plongé dans un bouquin, c’est aussi une belle aventure. 7. Quel est le rôle du lecteur dans une maison d’édition ? Les lecteurs ont-ils joué un rôle important dans le développement de la maison d’édition ? De quelle manière ? Evidemment ! Ils ont même le premier rôle. Sans les lecteurs, je pourrais bien avoir les meilleurs auteurs du monde dans le catalogue de la maison d’édition, elle ne serait rien… Ce sont eux qui font vivre, qui font grandir, qui développent la maison d’édition. Par leurs retours, leurs avis, le bouche à oreille, leur soutien… Une maison d’édition sans lecteur, ce n’est pas une maison d’édition ! 8. Un extrait d’une des parutions qui t’a touchée et que tu aimerais partager ? Euh… alors… bonne question ^^ Je vais prendre les premières lignes du dernier roman paru : ROZENN, livre I de Laëtitia Danae : « Je n’ai jamais demandé à naître djinn. Être comme moi, c’est l’assurance de mener une vie d’incertitudes mêlée à des craintes et un ressentiment féroce. La discrétion est devenue une seconde nature pour mon peuple. Et pour quoi ? Échapper à des êtres vicieux, avides de ce qu’ils ne peuvent obtenir autrement que par la force. Rien d’autre. Les gens comme moi sont pacifiques et mènent une existence simple sur les Terres Libres depuis des siècles. Pour certains d’entre nous, il n’est pas prudent de s’établir trop longtemps quelque part, mais j’ai eu la chance de vivre à l’abri du besoin et de la menace représentée par les dagnirs. Issue d’une Caste sédentaire, aucun véritable danger ne pèse sur moi et mes congénères tant que nous ne nous éloignons pas de la Bulle, cet arbre gigantesque et protecteur qui étend ses ramures haut dans le ciel. Ouvrir les yeux le matin sans avoir à me demander où je me trouve, avoir un pied-à-terre, un refuge digne de ce nom, déambuler dans la Bulle sans craindre que quelqu’un ne m’espionne ou ne manigance un plan pour m’enlever. La voilà, la vie que je mène. Hélas, tout le monde n’a pas ma chance… » 9. Sur quels salons pourra-t-on retrouver les Editions Plume Blanche pour cette fin d’année 2018 ? Sur les Utopiales pour découvrir : Elodie Serrano. Sur La Foire du Livre de Brive pour Laëtitia Danae et Angel Arekin. Puis sur Mons Livre fin novembre avec Elodie Serrano, Melissa Scanu, Julie Jodts, Morgane Rugraff, Sandra Moyon et Marion Obry. 10. Un nouvel objectif pour l’année 2019 ? Surprise… BONUS : Un petit mot à rajouter ? Venez nous voir en salon, venez nous faire un coucou, venez nous laisser un petit mot sur les réseaux sociaux… on ne mord pas, promis ! J'espère que cette interview vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur les Editions Plume blanche et sur leurs publications. Je remercie Marion, l'éditrice, pour ses réponses.
Si cette interview vous a donné envie de découvrir les univers de cette maison d'édition, voici la page des Editions Plume Blanche. Merci à vous de suivre le blog! Lucie
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Aujourd'hui, j'ai envie de vous présenter l'auteure de mon dernier coup de coeur, qui m'a d'ailleurs valu une panne de lecture tellement j'étais devenue accro ! J'ai nommé... Péripéties d'une Potterhead amoureuse, tome 1 : la face cachée des apparences, par Nina Oktava ! J'espère que cette interview vous permettra de découvrir cette jeune auteure et d'en apprendre un peu plus sur l'autoédition et l'auto-fiction. 1) Peux-tu nous parler de ton roman « Péripéties d’une Potterhead amoureuse » ? C’est un récit auto-fictif, d’où t’es venu l’envie d’écrire sur ta propre histoire ? Alors, pour être précise, " Péripéties d'une Potterhead amoureuse " est le nom que j'ai attribué à la duologie. Le tome 1 s'appelle " La face cachée des apparences " et le tome 2 s'intitulera " Un printemps en hiver ". Initialement, c'était vraiment pas prévu que ça tourne comme ça. J'écrivais pour moi, pour poser mes sentiments et mes souvenirs quelque part, comme pour un journal intime. Il n'y avait qu'une partie prévue (la première du tome 1). Mais ensuite, une amie m'a supplié de lire ce que j'avais écrit (elle voulait absolument savoir comment les choses avaient commencé avec mon copain, en détails) et quand elle eut fini sa lecture, elle m'a suppliée encore, littéralement, de faire une suite. A la base, quelques amis ont voulu lire cette première partie, puis ça s'est un peu ouvert à des personnes avec qui j'échangeais beaucoup sur des pages et groupes (surtout d'écriture) et au final, j'ai fini par poster régulièrement un chapitre après l'autre sur un groupe qui s'appelait à l'époque " Chronique d'une Potterhead amoureuse ". Mais là encore, j'écrivais pour moi, pour le plaisir et pour un groupe de lecteurs restreint. C'était une véritable communauté, qui m'a suivie sans la moindre hésitation lorsque j'ai pris un coup de speed et que j'ai dit : " Je vais m'auto-éditer ". Pouf, comme ça, en voiture Simone. Vraiment, j'ai pas commencé à écrire cette histoire en pensant qu'elle en arriverait là. Totalement imprévu, résultat de suites de petites choses qui se sont enchaînées. 2) Et pourquoi ce choix de l’auto-édition ? Il était hors de question que je cède les droits de mon histoire, de ma vie, des personnages que j'ai... Retranscrits, à qui que ce soit. C'était beaucoup trop personnel. D'autre part, je pensais pas me lancer dans une promotion aussi importante, je voulais juste mon livre en format papier, haha. L'auto-édition via Amazon m'a demandé du travail, certes, mais ça ne me demandait pas de prendre de risques majeurs et surtout pas financiers, ce qui était un point très important à mes yeux. 3) Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées lors de l’auto-édition de ton ouvrage ? J'ai dû apprendre à utiliser Word correctement. On sait tous s'en servir pour un devoir ou autres, mais alors pour quelque chose de 350 pages, c'était une autre histoire. J'ai dû trouver les méthodes pour aller vite. J'ai galéré pour certains points. J'ai aussi rédigé onze chapitres inédits et dû, maintes fois, recorriger mon livre, même après publication (je suis très maniaque, j'ai même un exemplaire papier que j'ai totalement gribouillé). J'ai eu beaucoup de chance d'avoir Marie Folco pour m'aider à faire la couverture, sinon j'aurais galéré pour ça aussi. A part ça, la difficulté majeure, c'est la promotion, se faire connaître, donner envie aux gens de nous lire. Quand on est un total anonyme, les gens ne nous font pas vraiment confiance niveau lectures potentielles. Mais bon, il faut être déterminé, j'imagine. 4) En effet, c’est loin d’être évident… D’ailleurs, qu’est-ce-que ça te fait de te dire que des inconnus lisent ton histoire ? Comment réagissez-vous, Mathias et toi, au fait de dévoiler une partie de votre vie à « n’importe qui » ? Mes proches connaissent notre histoire et les autres nous connaissent sous un nom de plume. Dans le terme " auto-fiction ", il y a fiction, ce qui signifie que j'ai potentiellement le droit de romancer la réalité. Par conséquent, un lecteur est non seulement incapable de savoir ce qui est et ce qui est inventé, mais en plus, ils n'ont aucune idée de qui, en réalité, se cache derrière les personnages. Vous me croiseriez dans la rue, vous n'auriez aucune idée que c'est mon histoire. Du coup, c'est pas spécialement important et Mathias pense pareil. 5) Donc Nina Oktava et Mathias Novara sont des pseudonymes. Comment as-tu trouvé ces noms ? Tous les prénoms de ton roman ont été modifiés également ? Nina Oktava est un anagramme. Nina Latorre (personnage principal du roman) est tiré de Nina Oktava et du nom de jeune fille de ma grand-mère paternelle. Presque tous ont été modifiés, à quelques exceptions près. Pour Mathias Novara, très bonne question, j'en sais fichtre rien. 6) Hormis le second tome, tu as d’autres projets de romans ? Pour l'instant, un, une fiction new Adult (romance). Mais je me consacre d'abord principalement au tome 2. 7) Peux-tu nous en dire un peu plus ? De quoi parlera cette romance ? Elle sera totalement fictive ? Ca parle de deux étudiants en médecine qui se détestent, à priori. Ils ont un passé ensemble, quelque chose qui a créé cette rancœur entre eux. Mais un accident arrive qui va les forcer à... Cohabiter, à se supporter. Oui, totalement. Je me suis inspirée de personnes réelles pour certains personnages et la première scène est un peu du vécu, mais ça s'arrête là. C'est en vivant cette scène que je me suis dit qu'elle ferait un bon début de roman. 8) As-tu des rituels lorsque tu écris ? Rien de précis. J'ai rarement de plan - vraiment, quasi jamais -, la musique a plutôt tendance à me déconcentrer quand j'écris. Par contre, je me fais presque toujours les scènes dans ma tête, ce qui me permet ensuite de simplement les retranscrire. La musique peut m'aider dans cette pré-visualisation. 9) Ce n’est pas trop difficile de combiner tes études, ton couple et ta vie d’auteure ? Parfois, si, mais bon. Je suis pas une auteure très assidue. Je peux écrire cinq chapitres en une journée et rien écrire pendant trois semaines. J'ai des phases. 10) Tu ne crains donc pas la page blanche ? Tu ne l’as jamais vécu ? Si, j'ai du mal à écrire, parfois. Mais ça s'arrange toujours au bout d'un moment. Je travaille de toute façon beaucoup mieux sous la pression ! BONUS : Un conseil à donner aux jeunes auteurs qui souhaiteraient se lancer dans l’auto-édition ? Créez votre page en avance. Genre, avant la publication du livre. Je l'ai faite à peine deux semaines avant, et j'aurais vraiment dû y penser plus tôt. Echangez avec vos potentiels lecteurs, ça leur donnera davantage envie de vous lire. Corrigez bien votre manuscrit. En auto-édition, si on se foire la première fois, c'est fini. Il faut se faire une " réputation " de qualité, puisqu'il n'y a pas de ME derrière nous. Et enfin, entourez-vous des bonnes personnes, celles qui vous poussent à réaliser vos rêves, pas les autres. J'espère que cette interview vous a plu et vous aura permis de découvrir cette toute jeune auteure et son univers.
Si vous voulez en apprendre un peu plus sur elle et son roman, n'hésitez pas à rejoindre sa page Facebook : Nina Oktava - auteure. Merci à Nina d'avoir pris le temps de répondre à mes questions, et merci à vous de suivre le blog. ;-) Delphine Ce soir, j'ai envie de vous présenter deux personnes que vous ne connaissez sûrement pas encore : Mélanie et Romane, les auteures de la saga YOURS, une fanfiction sur le groupe One Direction. D'abord partagé sur Wattpad, elles ont ensuite auto-publié leur roman suite à son succès ! J'espère que cette interview vous permettra d'en apprendre un peu plus sur ces deux jeunes auteurs de talents et adorables, mais également sur l'écriture à quatre mains. 1) Parlez-nous de « YOURS. », d'où vient cette histoire ? L'histoire est sortie de nos têtes, en 2015, lors d'une discussion tout à fait banale entre nous où nous échangions sur notre lecture du moment (« After » d'Anna Todd). L'idée est tout d'abord venue d'une blague où nous nous sommes dit « Et pourquoi pas nous ? ». Mélanie écrivait déjà une fanfiction sur Wattpad à cette période et l'envie a germé d'en écrire une à quatre mains. Le scénario de base n'a pas tardé à se dessiner et le soir même, le synopsis était écrit. 2) Il y a-t-il un personnage auquel vous vous identifiez, dont vous vous sentez plus proche ? Indéniablement, nous avons mis beaucoup de nous même dans les personnages féminins, donc évidemment, on se sent très proches d'Ava et Joy. En revanche, se plonger dans le cerveau des garçons nous a aussi permis d'avoir un certain attachement pour leurs histoires respectives, ce qui fait qu'au final, nos quatre personnages comptent énormément à nos yeux, sans qu'il n'y ait de préférence pour l'un ou l'autre. 3) Comment est venue cette envie d'écrire un roman à quatre mains ? Vu que l'idée nous est venue lorsque nous étions ensemble, il a tout de suite été évident qu'il fallait que nous l'écrivions à deux. Nous avions eu des échos comme quoi l'écriture à quatre mains se faisaient de plus en plus (Christina Lauren en l'occurrence y a recours pour sa saga « Beautiful ») et ça nous a tout de suite intrigué. On a tenté l'expérience et on ne regrette absolument pas. 4) Avez vous d'autres projets de romans ? Oui, mais pour le moment, toujours en lien avec « YOURS. ». L'idée d'une sorte de « spin-off » a mûrit dans nos têtes depuis un moment déjà. Nous pensons enchaîner là-dessus à l'issue des quatre tomes. 5) Où puisez-vous votre inspiration ? Clairement, tout est susceptible de nous inspirer. Des scènes de nos vies quotidiennes, comme des films ou séries que nous regardons... Nous sommes en permanence en quête de nouvelles expériences à faire vivre à nos personnages, donc tout y passe. Il est évident que la musique joue également un rôle très important dans ce sens, puisque parfois de simples paroles de chansons nous guident vers telle ou telle piste. 6) Quelle a été la plus grosse difficulté rencontrée tout au long de votre parcours ? La plus grande difficulté pour nous est certainement le manque de temps. Comme nous écrivons ensemble, il n'est pas toujours simple de combiner nos deux emplois du temps pour se caler une journée écriture. On y parvient pourtant relativement facilement. Tous nos samedis sont consacrés à « YOURS. ». Encore faut-il que la concentration soit au rendez-vous... ce n'est pas toujours le cas ! 7) Pourquoi passer par l'auto-édition ? Voudriez-vous signer dans une maison d'édition ? L'auto-édition a été une évidence pour nous dans le sens où nous tenions à sortir notre livre tel que nous l'avons écrit dans un premier temps. On sait le travail de réécriture que les maisons d'édition imposent à leurs auteurs et pour nous, il était juste impossible que cette première ébauche de « YOURS. » ne voit pas le jour. Nous avons en tête de démarcher des maisons d'édition, mais uniquement une fois être venues à bout de nos quatre tomes. À l'issue de cela, il sera évidemment nécessaire de réécrire notre saga, mais nous sommes désormais motivées et ouvertes à le faire. 8) Quel élément est essentiel, selon vous, pour écrire un bon livre ? Une intrigue bien ficelée certainement. Lorsque l'on se lance dans une romance, il est souvent confortable de s'inscrire dans les clichés imposés par ce genre littéraire, alors que si votre scénario est ponctué de rebondissements, vous sortez un peu des sentiers battus et ce n'est que mieux pour séduire le lecteur. 9) Souhaitez-vous transmettre un message à travers votre saga ? Au cours des tomes qui s'enchaînent, nous avons abordé énormément de sujets différents. Chaque tome est axé sur un questionnement d'un des personnages et les chapitres qui suivent lui servent à se faire ses propres réponses. À l'issue du tome, la conclusion vient apporter l'explication que le personnage cherchait. 10) Quel est votre plus beau moment en tant qu'écrivain ? Quand nous avons tenu notre livre dans nos mains pour la première fois. Il n'y a pas de plus belle concrétisation en tant qu'auteurs que celle-ci. L'émotion était de la partie. BONUS : Un petit message ou un extrait du tome 1 à partager pour donner envie aux lecteurs ? Ne vous arrêtez pas à l'étiquette « fanfiction sur les One Direction ». Comme on nous l'a si souvent rapporté, il n'est pas utile de connaître ou d'être fan du groupe pour lire et apprécier « YOURS. ». Laissez-vous tenter ! Un extrait du tome 1 pour vous donner une idée de ce que cela donne : « Durant la semaine passée loin d’Ava, je me suis ennuyé d’elle. Comme si sa présence m’était devenue essentielle. Et depuis qu’elle a commencé son nouveau travail et que nous ne pouvons pas nous voir la journée, je me prends cette constatation en pleine face. Je tombe lentement et lamentablement amoureux d’elle. Samedi dernier, alors que nous venions de faire l’amour, j’ai laissé échapper qu’elle était belle, alors qu’elle m’expliquait quelque chose sur son métier. Je suis incapable de me souvenir exactement de quoi elle parlait. Tout ce que je voyais à cet instant était ses lèvres pulpeuses et naturelles qui me donnent sans cesse envie de l’embrasser. Alors c’était sorti comme ça, le plus simplement du monde : « T’es belle ». Ses joues avaient alors pris une couleur légèrement rose. Ça l’avait troublée et elle avait eu du mal à reprendre la parole. C’est à ce moment précis que je me suis rendu compte que je commençais à m’attarder vraiment sur ces petits détails qui peuvent paraître insignifiants, mais qui ont tant d’importance lorsque quelqu’un commence à compter à vos yeux. » - Louis, extrait du chapitre 29. J'espère que cette interview vous a plu et vous aura donné envie de découvrir ces deux jeunes auteures.
Vous pouvez découvrir leur saga sur Wattpad en cliquant simplement ici, ou bien en leur commandant l'exemplaire papier en leur envoyant un petit message sur leur page Facebook : YOURS. Merci aux filles pour leurs réponses intéressantes, et merci à vous de suivre le blog. Delphine A travers cette interview vous sera présentée Emmanuelle Amadis, auteure des livres « Le réservoir de Sajuta » et de « Trois pattes », des romans publiés par Rise Editions. J’ai eu l’occasion de rencontrer l’auteure à Mons livre et son sourire est vraiment communicatif ! J’espère que vous pourrez en apprendre plus sur cette personne charmante et talentueuse à travers ces quelques questions – réponses… (Arf, trop de compliments, je ne sais plus où me mettre, on a dû se rencontrer avant la première bière (oui, on ne peut pas passer en Belgique sans boire au moins une bière 😊) sans quoi je n’aurais pas fait aussi bonne impression. C’est également difficile de ne pas avoir le sourire sur les stands quand on rencontre autant de gens charmants, partageant en plus la même passion pour les livres.) 1. Comment faites-vous pour partager votre temps entre votre vie privée et votre vie d’auteure ?Je ne sais pas si je partage quoi que ce soit 😊. L’avantage de faire un « travail à domicile » c’est que l’on reste disponible pour la famille et les amis, on adapte ses horaires aux nécessités de la vie courante. Même si je reconnais que l’obtention du permis de conduire de mes enfants me soulage de nombreux déplacements (vive les joies de la campagne). Les amis eux savent s’imposer quand ils jugent que je les néglige aux profits de mes personnages ou de mes relectures, je les vois donc débarquer, ou me kidnapper, pour un après-midi, une soirée… Ils aiment m’obliger à sortir de ma bulle. Je suis assez bohème pour le coup, je vis au jour le jour. 2. Quel est l’élément déclencheur qui vous a donné envie d’écrire ? Avez-vous ressenti le besoin de prendre la plume après une lecture ou bien ce besoin a-t-il toujours fait partie de vous ? L’avantage d’avoir eu des difficultés pour apprentissage de la lecture et de l’écriture (merci la dyslexie) c’est que cela m’a obligé à faire attention aux mots. J’aurais pu les détester, surtout quand l’école sanctionnait la moindre faute (Dieu sait qu’il y en avait à la pelle), mais l’un de mes professeurs de 3ème (un professeur d’histoire) a un jour donné un conseil qui m’a interpellé et que j’ai suivi : « si vous voulez améliorer votre expression écrite, écrivez. Prenez un cahier, un journal et obligez-vous à écrire au moins une ligne chaque jour. Écrivez n’importe quoi, le temps qu’il fait, ce que vous avez sur le cœur, ce que vous avez mangé… tiens, vous pouvez même vous défouler en écrivant que votre prof d’histoire vous ennuie et me traiter de tous les noms, tant que vous notez au moins une petite phrase par jour. Vous verrez, vous vous améliorerez. » J’avoue, cela m’a libéré de la contrainte de performance exigée par l’école. J’ai commencé par écrire un journal (d’un inintérêt total, je dois bien l’admettre), mais n’ayant pas à faire attention à l’orthographe et à la grammaire, je pouvais m’approprier les mots, jouer avec eux, plutôt que de maudire la complexité de la langue française. Cela m’a aussi permis de gérer mes émotions, quoi de mieux que de les coucher sur le papier pour les analyser sans s’en rendre compte, et prendre du recul avec certains événements et contrariétés d’une vie d’adolescente. Et puis, comme ma vie n’était vraiment pas passionnante, j’ai commencé à griffonner des petites scènes imaginaires. Je n’ai probablement pas écrit des merveilles à l’époque, mais le plaisir de jouer avec les mots était là. 3. Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez mis le point final à votre premier manuscrit ? Difficile à dire, cela remonte à loin (une quelconque nouvelle quand j’avais 14 ou 15 ans). Pour ce qui est des romans plus conséquents qui ont été édités par la suite, je dirais que le sentiment principal c’est le soulagement. Pas celui d’avoir douté à un moment d’arriver au bout, mais celui de me dire que mes personnages n’ont plus de raison de me harceler pour faire ceci ou cela et que je vais pouvoir passer à une autre histoire. 4. Parmi tous les livres que vous avez publiés, y en a-t-il un qui vous tient plus à cœur que les autres pour son histoire ou ce qu’il représente ? Pourquoi ? Autant me demander quel est mon fils préféré parmi mes trois garçons lol. Chacun recèle une part de moi ou de ma vision du monde, de mes craintes ou de mes espoirs, de mes envies d’évasion aussi. En choisir un me donnerait l’impression de renier les autres 😉. 5. Comment créez-vous vos personnages ? Vous inspirez-vous de vos connaissances ou bien vos héros s’imposent-ils d’eux-mêmes et ont une existence qui leur est propre ? Ah, si seulement c’était moi qui les créais 😊. Ils s’imposent. Je crée tout au plus une enveloppe fantomatique qu’ils se chargent de remplir avec leurs émotions, leur vécu, et je m’adapte à eux, essayant de retranscrire qui ils sont le plus fidèlement possible. J’ai parfois l’impression que je n’en suis pas maître, et je crains qu’ils en aient conscience. 6. Quelles sont vos habitudes lorsque vous écrivez ? Je n’ai pas de rituel d’écriture. Lorsque j’ai enfin le temps ou l’envie d’écrire, je me mets simplement devant mon ordinateur et j’écris. Mon seul « tic » c’est d’ouvrir la fenêtre dictionnaire du logiciel Antidote, si les mots me viennent facilement, j’ai parfois besoin de m’assurer que certain d’entre eux veulent bien dire exactement ce que je pense, ou que la nuance du synonyme utilisé est assez subtile pour ne pas modifier totalement le sens de ma phrase. Je suis un tantinet maniaque avec la signification des mots. 7. Quel est le roman qui vous a donné le plus de fil à retordre pendant l’écriture ? Tous ceux qui ne sont pas finis. Non, je plaisante, en fait je n’ai pas de difficulté à coucher sur le papier ce que « voit » ou « sent » en moi. La partie la plus complexe pour moi, c’est la relecture, parce que c’est le moment où je dois vraiment lutter contre ma nature pour tenter de maîtriser un minimum les règles de grammaire qui comportent bien trop d’exceptions pour être véritablement logiques pour mon cerveau. C’est également ce qui m’a retenu pendant des années de faire lire mes écrits : le complexe de la faute, de la grammaire calamiteuse, de l’orthographe approximative. J’ai progressé, mais cela reste ma hantise. 8. Pouvez-vous dire quelques mots sur vos deux romans parus chez Rise Editions ? Ils sont assez représentatifs de mon écriture : un mélange de genre, aucune frontière. Le premier à être sorti chez Rise est « Le réservoir de Sajuta », c’est une romance hétérosexuelle entre une humaine, Sofia, et un être d’un autre monde, Calix. J’aime l’idée que Sofia est quelqu’un d’assez quelconque, que vous pourriez rencontrer tous les jours sans même vous douter qu’elle est « particulière ». Qu’elle ne le sache pas non plus correspond également à ce que je voulais, elle est plus proche de chacun d’entre nous, se croyant ordinaire, perdue dans la masse et sans réelle importance pour le monde. Calix est un personnage plus inquiétant, il a touché du doigt les parts les plus sombres de son âme, il a agi avec insouciance, en toute « bonne foi », ne découvrant ses erreurs (les atrocités dont il s’est rendu coupable) qu’après avoir complètement déraillé. Depuis, il hésite à se faire confiance, il a besoin d’analyser chaque détail de sa vie pour ne pas perdre la tête à nouveau. L’équilibre du réservoir, autant que celui des personnages, est précaire, chacun doit s’ouvrir un peu pour qu’il reste stable. Le second roman « Trois-Pattes » est une romance homosexuelle entre hommes… enfin homme et garou mâle. Pour moi, Mathieu est l’exemple type du jeune homme à qui on a inculqué une manière de vivre très (trop) formatée dans lequel il n’a pas su et pas pu découvrir qui il est. Il n’a pas « renié » son homosexualité, il ne l’a simplement pas vu, tellement son éducation et l’existence d’une vie de couple différente de la masse n’avaient pas sa place dans l’environnement où il est né et a été élevé. Rencontrer et vivre avec les garous est à la fois difficile et épanouissant, son éducation le fragilise, il doute toujours d’avoir le droit d’être « lui ». Pour Philémon, c’est un autre combat, celui d’accepter les autres, ou plus exactement d’accepter le regard des autres. Il se connaît, mais est confronté à l’idée que les autres se font de lui, basé sur celui qu’il a été plus jeune. D’une certaine manière, Mathieu va l’aider à faire évoluer l’image que son entourage a du garou qu’il est véritablement, et que son instabilité physique est à l’opposé de celui qu’il est à l’intérieur. 9. Le fantastique a l’air d’être votre genre de prédilection. Pourquoi ? Mon esprit logique bloque sur des détails lorsque je tente d’écrire quelque chose de plus contemporain, je vois des incohérences dans le déroulement des scènes, les réactions des gens, je ne parviens pas à « avancer ». J’ai aussi besoin de rêver, de sortir du quotidien, je visite en quelque sorte des mondes, comme d’autres fantasment sur une destination inconnue à l’autre bout de la planète, je vais juste… un peu plus loin 😊. Le fantastique est également l’occasion d’aborder des sujets ou de mettre le doigt sur un travers humain, sans que les lecteurs se braquent. Décentrer le regard, voir les contradictions et les étrangetés de nos réactions à travers un œil « neutre » est quelque chose qui m’amuse, cela cultive la part d’ironie qui m’habite. 10. Quelques mots sur Rise Editions ? Pourquoi avoir choisi cette maison d’édition ? Pourquoi Rise ? En grande partie parce que je connaissais l’éditrice et que sa vision du monde de l’édition était plus conforme à ce que je voulais pour mes romans, et plus à ce dont j’avais besoin. Être édité, c’est accepter des concessions et faire aveuglément confiance à la personne qui s’occupera de vos romans, ce n’est pas une décision qui devrait être prise à la légère. Chaque auteur à une attente différente, c’est en partie pour cela qu’il y a autant d’éditeurs. Certains viennent avec un produit fini, avec correction et illustration déjà faite, ne cherchant qu’un moyen d’obtenir une visibilité en choisissant, telle ME (maison d’édition) ; d’autres veulent obtenir une correction sans tolérer le moindre changement à leur texte et choisissent tel autre ME ; d’autres encore sont prêts à un travail sur le fond autant que sur la forme… Les raisons de se décider pour une ME plutôt qu’une autre sont vraiment variables, la réputation, le bouche-à-oreille, les promesses (illusoires ou non), les affinités personnelles. En l’occurrence, je connaissais l’éditrice avant qu’elle n’imagine crée Rise, sa manière de travailler, sa vision de ce qui doit être fait pour un roman (du début à la fin), correspondait déjà à ce dont j’avais besoin, à mon tempérament. Avant même de commencer notre partenariat, je savais qu’elle serait exigeante, mais également à l’écoute. Elle a une vision d’ensemble de l’édition d’un roman, pas seulement la portion visible de la publication, mais tous les détails qui le mettront en valeur, tout en prenant en compte les lacunes de ses auteurs (je suis incapable de gérer la partie publicité). Ce n’est pas de tout repos, mais le résultat est là : elle arrive à me supporter 😊. Non, je plaisante, elle a vraiment fait un boulot d’enfer, et si les lecteurs n’en voient que le résultat visuel final, ses conseils pour la suppression ou l’ajout de détails dans les textes ont indubitablement ajouté à leur qualité. Être auteur c’est savoir accepter la critique, l’avantage de Rise, c’est que quand celle-ci n’est pas positive, elle est en revanche toujours constructive, le but de l’éditrice étant d’avoir un produit fini qui ne décevra pas le public. Alors il faut s’attendre à devoir reprendre son manuscrit et à le retravailler à plusieurs reprises, l’amitié n’octroyant aucun passe-droit… je me demande même si ce n’est pas l’inverse. BONUS : Un livre que vous avez lu et qui vous a marqué que vous aimeriez partager ? Il y en a tellement… disons le dernier que j’ai relu : Twilight de Lily S. Myst, une romance homosexuelle qui raconte l’histoire d’un jeune homme qui se retrouve démuni du jour au lendemain. J’adore la manière dont cette auteure décrit les émotions de Zach. J'espère que cette interview vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur Emmanuelle Amadis et sur ses œuvres. Je la remercie pour ses réponses.
Si cette interview vous a donné envie de découvrir l'univers de l'auteure, voici la page de Emmanuelle Amadis. Merci à vous de suivre le blog! Lucie À travers cette interview, je vous présente Emy lie, une auteure qui sort très prochainement un nouveau livre intitulé « 24 novembre », que j’ai eu la chance de lire en bêta-lecture. Je vous laisse en découvrir plus sur cet écrivain et ses œuvres à travers ces quelques réponses… 1. Comment a commencé ta carrière en tant qu’auteure ? Bonjour. Alors, elle a commencé lorsque j’ai publié « Destinée » en Éditions alternatives. Par la suite, j’ai trouvé un éditeur qui m’a fait confiance et j’ai publié « Antagonisme ». Cet éditeur a accepté de reprendre « Destinée » qui est sorti en octobre dernier. Et depuis je ne m’arrête plus. Je sors ce mois-ci « 24 novembre » avec une seconde maison d’édition. 2. Où puises-tu ton imagination ? Mon imagination, je la puise dans tout ce qui m’entoure. Les situations que je pourrais ou aimerais vivre, et de ce que je vis aussi avec mon entourage. 3. Dans quelles conditions écris-tu ? Seule ? Avec de la musique ? Alors le plus souvent, j’écris seule (quand tout le monde est couché) et toujours avec de la musique. Une bière (oui, oui, c’est un de mes défauts), un café ou un thé. Bien souvent, ma boisson est accompagnée de chips (ma gourmandise préférée) J 4. Parmi tes livres, lequel as-tu préféré écrire ? Pourquoi ? C’est une question difficile à répondre. J’ai adoré écrire toutes mes histoires, mais celle qui m’a le plus bouleversée, c’est « Be Loved » (elle sort en janvier), j’ai mis une grande partie de moi dedans, dans le comportement de Ava (le personnage principal), sa façon de réagir me ressemble, sauf que je suis trois cents fois pire. 5. Comment choisis-tu les titres de tes romans ? Alors, ils me viennent tout seul, bien que des fois, je les trouve plusieurs semaines plus tard après avoir fini l’écriture du livre. Celui qui m’a fait le plus galérer est (encore une fois) « Be Loved ». Je me suis pris la tête sans réussir à trouver et c’est resté sur ce nom après avoir interrogé plusieurs bêtas. 6. Une anecdote qui t’a marquée durant l’écriture d’un de tes livres ? Quand j’ai écrit 24 Novembre, ma maman était hospitalisée… 7. Est-ce que tu préfères écrire au fil de tes idées ou réaliser un plan avant de commencer l’écriture ? Pourquoi ? J’écris au fil de mes idées. Pourquoi, car lorsque je fais un plan, je n’arrive pas à écrire, ni à m’y tenir de toute façon. Je me sens prisonnière de l’histoire et je n’arrive pas à évoluer comme je l’aimerais. 8. Une maison d’édition qui te fait rêver et que tu aimerais rejoindre ? Ha ! Ha ! Les Éditions Addictives :D 9. Quelques petits mots que tu nous voudrais nous dire sur ton nouveau livre « 24 novembre » pour donner envie aux lecteurs de le découvrir ? Entre vie cachée, secrets, et amour, 24 novembre vous fera vivre plusieurs émotions. Entre la douleur de la perte d’un être cher et l’amour d’un autre, vous voyagerez au fil des lignes dans la vie d’Eléa et découvrirez en même temps qu’elle que certains de ses sentiments sont biaisés par des mensonges, et elle découvrira les réponses dans des lettres cachées par sa mère après son décès. Que lui cache donc sa mère et pourquoi ne le lui avouer qu’après sa mort ? 10. Un extrait que tu voudrais partager ? « Aujourd’hui, malgré notre âge avancé, nous sommes toujours cul et chemise et nous nous voyons aussi souvent que dans notre jeunesse. C’est une chose qui n’a jamais changé et quand les gens apprennent le vrai rapport de notre lien, personne n’arrive à le croire. Pour eux, nous formons un couple parfait alors que nous n’en sommes pas un. De notre côté, c’est une question qui ne se pose pas. Nous sommes de très bons amis, c’est donc inadmissible. Alyx me caresse la joue et me demande si j’ai bien dormi. Ce que je lui confirme. Il me donne mes lunettes que je place sur mon nez et me lève pour préparer le café. Je dépose sur la table une boîte en métal de biscuits. Alyx me rejoint, s’adosse contre le meuble de cuisine et me regarde. Je sens une émotion enfouie en moi qui ne cesse de vouloir sortir. Mes mains se mettent à trembler, mes yeux s’humidifient et je comprends ce qui va se passer. Pourquoi ne réussis-je pas à retenir mes larmes ? Pourquoi est-ce si difficile ? Alyx m’interpelle avec un petit « psitt » et je m’élance dans ses bras. — Je te promets que ta douleur va passer, Éléa, me chuchote-t-il. Il te faut juste du temps. Je ne pipe mot. Mes larmes et ma souffrance sont bien plus profondes qu’hier. Je comprends doucement que cette mort est irréversible. Que plus jamais je ne la reverrai devant moi, en train de rire, de me crier après, de me dire je t’aime ou de manger avec moi. Ma maman que je chérissais tant est partie pour de bon. Comment réussir à l’accepter ? Alyx relève ma tête vers lui et baise mon front. Il me demande, en essuyant mes larmes de ses pouces, de ne plus pleurer, car ce n’est pas ce qu’elle voudrait. Elle préférerait que je rie, que je sourie à l’avenir, même si elle n’est plus là. Toutes ces choses, je le sais déjà. Nous en avions parlé plusieurs fois lors de son vivant. Mais personne ne peut prétendre être joyeux dans la perte d’un être qui lui est cher. » BONUS : Fais-tu passer un message à travers ton nouveau livre ? Si oui, lequel ? Pas spécialement. Même si certains en auront l'impression, ça aura été fait involontairement. J'espère que cette interview vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur Emy Lie et sur ses œuvres. Je la remercie pour ses réponses.
Si cette interview vous a donné envie de découvrir l'univers de l'auteure, voici la page de Emy Lie. Merci à vous de suivre le blog! Lucie Bonjour tout le monde ! Aujourd’hui, les Editions Sudarenes, qui sont partenaires du blog, vous ouvrent leurs portes afin de partager quelques informations et anecdotes sur leurs parcours. 1. Pour créer une maison d’édition, que faut-il à part une détermination à toute épreuve ? Un investissement financier, une connaissance du marché et de la patience. 2. Attirer les lecteurs, provoquer de l’enthousiasme pour les livres de la maison d’édition, a-t-il été chose aisée lors des premières sorties ou au contraire, il a fallu faire preuve de patience ? C’est en effet très compliqué car il y a beaucoup de livres sur le marché et les grosses maisons d’Edition ont le monopole des médias. Donc il faut être patient et surtout avoir des ambitions raisonnables. 3. Votre maison d’édition publie plusieurs genres de romans, est-il important pour vous de se diversifier ? Il est important de se diversifier pour toucher un public plus large et pouvoir satisfaire le maximum de lecteurs. 4. Avez-vous eu un coup de cœur pour une de vos publications récemment ? J’ai des coups de cœur toutes les semaines pour chacun des livres que j’édite. Mais le dernier gros coup de cœur est pour les Eferides de Cindy Defosse. 5. Pensez-vous qu’être présent sur des salons littéraires soit un bon moyen de dynamiser sa maison d’édition ? C’est un bon moyen en effet, mais cela dépend des salons. 6. Suradenes Editions sera-t-elle présente sur des évènements de ce genre ? Pensez-vous qu’il soit important d’interagir avec les lecteurs ? Nous sommes présents sur de multiples Salons, que ce soit le salon de Moins Sartousx, Hyeres, Toulon… mais aussi des salons spécialisées comme le salon du Fantastique à Paris ou le Mangame à Fréjus. 7. Quel est le « point » qui rend votre maison d’édition unique ? La proximité avec les auteurs. 8. Parmi vos publications, quel est le livre qui a le plus conquis le public ? Dans les pas de l’ange, de Lisa Szafraniec. 9. Le(s) but(s) que vous vous étiez fixé(s) en créant Suradenes Editions ont-ils été atteints ? Je n’avais pas de but précis et je ne savais pas, il y a 10 ans, que nous éditerions plus de 200 livres, que nous aurions des livres traduits dans 6 langues, que certains de nos livres deviendraient des séries télévisées. Alors, oui, on peut dire que cela a dépassé mes espérances initiales. 10. Quel est votre plus grand souhait pour l’année à venir concernant votre maison d’édition ? Trouver de nouveaux auteurs fabuleux pour régaler nos lecteurs. BONUS : Un mot à dire pour les lecteurs de Sudarenes Editions ? Un mot à dire pour les lecteurs de Sudarenes et les futurs Lecteurs de Sudarenes : Venez découvrir nos nouveautés qui sont de pures merveilles. J'espère que cette interview vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur Sudarenes Editions, que je vous invite à suivre sur Facebook, et sur les œuvres que cette petite maison d'édition publies. Je remercie l'éditeur pour ses réponses. N'hésitez pas à les découvrir lors des salons également!
Merci à vous de suivre le blog! Lucie Bonjour tout le monde ! Il est temps de vous présenter notre partenaire Dreelune éditions. Une jeune maison d’édition canadienne qui a ouvert ses portes il n’y a pas très longtemps et qui a plus d’une surprise en réserve… L’éditrice, Mylène Ormerod, est une personne dévouée et à l’écoute qui est prête à donner vie à vos romans ! 1. Pourquoi avoir décidé de créer ta propre maison d’édition ? J’ai décidé de monter ma propre maison d’édition afin de pouvoir m’exprimer librement et, pourquoi pas, en faire aussi profiter d’autres auteurs. 2. Que recherches-tu de particulier dans les ouvrages qui te sont soumis ? Que faut-il selon toi pour qu’un livre trouve son public ? Ce que je recherche dans les ouvrages c’est le coup de cœur, la magie, l’irréel, je vais surtout privilégier mon ressenti. 3. Que voudrais-tu montrer ou prouver à travers ta maison d’édition ? Il n’y a rien vraiment que je veux prouver, je veux donner du rêve et faire voyager les lecteurs, c’est le but premier que je me suis fixé. 4. Qu’est-ce qui la rend unique par rapport aux autres maisons d’édition ? Par le biais des Éditions Dreelune j’aimerais mettre en avant l’art, aussi bien par le biais des couvertures que par le texte, mais je pense que toutes les Maisons d’Édition aspirent à cela ^^. 5. Préfères-tu travailler avec une équipe de choc ou aimes-tu élargir les frontières de ta maison d’édition ? Pour l’instant, nous sommes une petite équipe, mais j’espère que plus tard nous pourrons élargir. 6. Pour toi, qui réalise également des couvertures pour les romans, à quoi faut-il faire attention au niveau de la couverture d’un livre ? Comment choisir une bonne couverture ? C’est une question assez complexe, il y a beaucoup de choses auquel il faut faire attention, mais je dirais que les couleurs, le cadrage et le sujet sont primordiaux. Après c’est toujours très personnel. 7. Qu’as-tu envie de dire aux lecteurs pour leur donner envie de lire un des ouvrages publiés par ta maison d’édition ? J’ai envie de leur dire de se laisser aller et de profiter, que j’espère les surprendre et leur faire vivre de belles émotions fortes. 8. Pourquoi les auteurs devraient-il te faire confiance ? Que penses-tu pouvoir apporter à leur(s) manuscrit(s) ? Je dirais simplement qu’ils auront leur mot à dire durant toutes les étapes de la création d’un livre. Et que c’est ensemble que je veux avancer. Je veux que mes auteurs soient heureux de leurs ouvrages et fiers. C’est très important pour moi. 9. Tu as déjà baigné dans le monde de l’édition avant de créer Dreelune, puisque tu as notamment publié un ouvrage chez Mots en Flots. Créer ta maison d’édition était une idée que tu chérissais depuis longtemps en attendant le bon moment ou est-ce une idée qui est survenue suite à ta première publication ? Cela faisait longtemps que j’avais envie de le faire et l’idée remonte à bien avant que je ne sois publiée chez Mots en Flots. Mais je me suis rendue compte en étant publiée que j’aimais prendre des décisions et donc je me suis lancée, préférant au début tester sur mes propres histoires afin d’être opérationnel pour les auteurs à venir. 10. Peux-tu nous parler d’un projet que tu aimerais réaliser pour développer plus amplement ta maison d’édition ? J’aimerais développer le côté fantastique et science-fiction plus particulièrement avec des touches de romances, il est certain que les manuscrits se dirigeant dans ce sens auront plus de chances d’être sélectionnés. Mais j’aimerais surtout être une maison d’Édition qui fait voyager par le biais de l'imagination. BONUS : Un mot pour qualifier Dreelune éditions ? Même si nous sommes encore petits nous sommes passionnés et déterminés !! Nous espérons pouvoir réaliser des rêves et avons vraiment hâte de vous présenter nos futurs auteurs. J'espère que cette interview vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur Dreelune Editions, que je vous invite à suivre sur Facebook, et sur les œuvres que cette petite maison d'édition publies. Je remercie l'éditrice pour ses réponses et sa présence.
Merci à vous de suivre le blog! Lucie Cette semaine, nous nous consacrons à une auteure publiée chez notre partenaire Évidence Editions, et dont son roman "Moi, Lorie 15 ans" fut mon tout premier SP : Léaly Morgane. Zoom sur cette nouvelle auteure. 1) Quand et pourquoi as-tu commencé à écrire ? J’ai commencé à écrire lorsque j’avais 33 ans, à peu près. Le but n’était pas à proprement parler de me faire publier, mais essentiellement de tirer un trait définitif sur mon passé, de chasser les vieux démons. Je n’ai pas eu la chance d’avoir une enfance magnifique et heureuse (comme beaucoup, je le sais) et ceci me pesait énormément sur la conscience. Je me suis dit que le fait de tout coucher par écrit me soulagerait, et me coûterait moins cher qu’un abonnement chez un psy. Puis vint l'idée d'insérer certains de ces éléments vécus dans une histoire fictive. J'ai longtemps hésité avant d'envoyer mon texte en maison d'éditions, mais je pense, au final, avoir eu raison. 2) C'est pour cette raison que tu as écrit "Moi, Lorie 15 ans" ? Peux-tu nous parler un peu de ton oeuvre ? Oui, tout à fait. Lorie est une jeune fille gentille, qui porte un lourd poids sur ses épaules. Elle est née d’une union un peu forcée, et qui donc, n’a pas tenue. Depuis toute petite, sa mère ne la supporte pas et ne lui montre aucune affection. D’un autre côté, son père lui donne tout ce dont elle a besoin. Mais un jour, Lorie va affronter la dure réalité des choses. Sa grand-mère va mourir, et son père va lui montrer son vrai visage. Elle est bien plus solide qu’une ado ordinaire. Elle encaisse et ne dit rien. Elle peut heureusement compter sur son meilleur ami Logan pour vivre des instants magiques. Nous avons beaucoup de traits communs toutes les 2. Je me retrouve un peu en elle, cela a donc été très « facile » d’écrire son histoire. 3) Tu as mis du temps à écrire ce roman ? J’ai mis à peu près 3 mois pour l’écrire. À ce moment-là, je ne travaillais pas, j’avais tout le loisir d’écrire lorsque les enfants étaient à l’école. Je l’ai laissé 6 mois dans un coin avant de revenir dessus, de le corriger et de l’envoyer en maison d’éditions. 4) Qu'est-ce-qui t'a décidé à l'envoyer en maison d'édition ? Sur quels maisons ton choix s'est-il porté ? Je me suis dit que je n’étais pas la seule à avoir vécu ce genre d’expérience. Et je ne sais que trop bien ce que l’on ressent lorsque l’on se sent invisible, mal-aimée. J’ai pensé que mon roman pourrait sensibiliser les jeunes. J’ai d’abord essayé d’envoyer mon texte à Lonsdalls Editions pour lesquels j’avais vu de bonnes critiques, mais mon texte ne correspondait pas à leur ligne éditoriale. L’Ivre books me semblait une Maison d’éditions intéressante, mais il me semble que les dépôts de manuscrits étaient fermés lorsque je me suis décidée à l’envoyer. Et puis j’ai vu une toute jeune maison d’éditions qui perçait : Évidence. J’ai tenté ma chance et ma directrice de collection a été touchée par l’histoire. 5) A présent as-tu d'autres projets d'écriture ? Lesquels ? Bien-sûr. Un second manuscrit est entre les mains du comité de lecture de ma maison d’éditions. Il s’agit là d’une romance quelque peu érotique. Ce texte n’a donc rien à voir avec mon premier roman. Actuellement, je m’adonne à l’écriture d’un autre roman qui pourrait faire plaisir à certaines de mes lectrices. Plusieurs personnes m’ont contacté pour me dire que mon oeuvre « Moi, Lorie 15 ans » les avait énormément touchées, et elles en ont profité pour me demander si Logan aurait son propre tome. De ce fait, je suis en pleine ébauche de l’écriture d’un livre consacré à ce jeune homme. Il pourra se lire indépendamment du premier, mais les lecteurs qui auront lu mon premier ouvrage comprendront mieux, ressentiront mieux les émotions du jeune homme, ses réactions, son comportement. Le concernant, la fin sera plus heureuse, ou plutôt, apaisante, contrairement à Lorie. Je ne promets rien, je verrais bien où l’histoire m’emmène… Mais si cela aboutit, vous découvrirez ce qu’il est devenu et son parcours semé d’embûches. J’ai une idée également qui me trotte dans la tête depuis quelques temps, et qui impliquent les enfants. Je n’ai pas encore assez d’éléments pour savoir si j’en ferais une œuvre, ou peut-être, pourquoi pas, avec l’aide d’un(e) autre auteur(e). Mais là, ce sera bouche cousue pour le moment. 6) Où puisses-tu ton imagination ? Je ne saurai dire…mon cerveau a sa propre volonté. Petite, je m’inventais une vie différente chaque soir afin de pouvoir dormir l’esprit apaisé et ne pas revivre mes journées dans mes rêves. J’ai vécu de belles amourettes fictives quand j’étais au collège. Je puisais cette « vie » dans les sitcoms ou films que je pouvais voir. Sinon, je m’imaginais l’histoire d’un film rien qu’en voyant une bande-annonce (ok, ça collait rarement avec le scénario, mais c’était intéressant quand même). En fait, même lorsque je lis, je regarde le résumé et je m’imagine l’histoire du livre avant de l’attaquer. Je crois que j’ai un cerveau qui cherche continuellement de nouvelles histoires (palpitantes ou non). Parfois, ça part dans tous les sens, et parfois, ça vient comme une évidence. 7) Pour toi quel est l'élément indispensable à un bon livre ? Pour le premier abord, il me faut une belle couverture, puis un résumé qui laisse aller à l’imagination et l’envie de lire le livre pour découvrir l’histoire du héros / de l’héroïne. Ensuite pour le contenu, j’aime les phrases claires et limpides, les paragraphes pas trop chargés de détails inutiles que l’on oubliera facilement. J’aime quand c’est fluide et léger, et quand il y a un brin d’humour, j’adore. Je suis très difficile quant au choix de mes lectures, car je me concentre essentiellement sur le même type de livres, alors il me faut tous ces critères. J’ai une préférence pour tout ce qui est fantastique (vampires, loup-garou, sorcières, démons, anges… toute la panoplie de l’univers Bit-Lit), j’aime également la science-fiction et l’univers dystopique de ce type de livre. Et pour finir, un peu la romance. 8) Que cherches-tu à transmettre à travers tes écrits ? À travers mon premier roman, je voulais sensibiliser les personnes. Les apparences peuvent être trompeuses, on peut dire que tout va bien, alors qu’en réalité, tout va mal. On peut se faire passer pour une personne adorable et dissimuler le monstre que nous sommes réellement. Le second livre est beaucoup plus léger. J’ai essayé de transmettre un peu de gaieté aux futurs lecteurs/rices. Personnellement, je lis pour m’évader. J’aime ma vie aujourd’hui, je ne rêve pas de mieux car je suis comblée, mais j’aime laisser mon esprit vagabonder vers d’autres horizons, alors je vais essayer de faire la même chose dans mes futurs écrits. 9) Quel est le retour sur ton roman qui t'a le plus touché ? Une anecdote à partager ? J’ai été très touchée par toutes les chroniques qui ont été faites. Les bloggeurs qui ont eu la gentillesse de lire mon œuvre ont été super sympas. Ce qui m’a le plus émue, c’est le retour de ma première chronique. Déjà parce que c’était le premier avis que je recevais. Je m’attendais à ce qu’on me dise : bof, sans intérêt. Et là, la chroniqueuse me dit que c’est son coup de cœur de l’année, que sa partenaire va également le lire et y ajouter une deuxième chronique. Elles ont été bouleversées aux larmes. Donc, pour moi, cela a été une fierté. Non pas de faire pleurer, mais de toucher les personnes. Tu sais de quoi je parle puisque tu en as fait une très belle chronique également, et je t’en remercie encore. Au niveau anecdote, pour le moment je n’en ai pas puisque j’ai préféré rester anonyme, donc je n’aurai pas de super rencontre en salon lors de dédicace à partager. 10) Qu'as-tu envie de dire aux lecteurs pour leur donner envie de découvrir "Moi, Lorie 15 ans" ? J’ai envie de dire : comment ça, vous ne l’avez pas encore lu ?? Bon, plus sérieusement, si vous aimez les romans riches en émotions, je vous conseille de lire mon livre. Il est court (donc rapide à lire), fluide, avec des mots simples (pas besoin d’emmener le dico au bord de la plage), vous serez corrompus par mes petits chapitres (allez, un dernier et j’arrête ? oh et puis allez, un autre… et vous voilà à la fin !!) et d’après les chroniqueurs, j’ai du talent (si certains l’ont dit, cela doit être vrai, non ?) Bonus : un extrait de ton prochain roman à partager pour mettre l'eau à la bouche ? Je n’ai pas encore sélectionné d’extrait à proprement parler, alors je vais vous glisser quelques phrases ici et là. Attention, il n’a pas encore été corrigé. # Cela faisait déjà une petite heure que les filles avaient trouvé leurs victimes et m’avaient abandonné à mon triste sort, accompagnée de ces énergumènes. Elles avaient chacune trouvé un gars pouvant me plaire parmi ceux qui restaient de disponible, c’est-à-dire très peu. Merci les filles !# # Ses rires s’amplifiaient de plus belle. Plus je me mettrais en colère, plus il serait évident pour lui que j’étais vierge.# # Il était nu. D’ailleurs, il était le premier homme que je voyais autre qu’à la télévision ou dans les magazines. Bon, à première vue, ce n’était pas aussi exceptionnel que ça en avait l’air.# #Je me permis de l’admirer à mon tour, et constatai, au vue de la bosse sous son jean, qu’il appréciait plutôt ce qu’il voyait. # # Sauf que ce soir, la bimbo, c’était moi. Il me regardait avec le même regard carnassier qu’il employait avec les autres, mais son sourire était franc et sincère. Il appréciait réellement le déguisement, que je n’allais plus conserver très longtemps à mon avis.# Et voilà, ce sera tout pour le moment. Je vous remercie beaucoup les filles pour cette interview, d’autant plus que c’est une première pour moi. Je vous embrasse et je continue à suivre votre blog et votre page avec grand intérêt. J'espère que cette seconde interview vous aura permis d'en apprendre plus sur Léaly Morgane et ses romans et qu'elle vous aura donner envie de découvrir l'univers de l'auteure.
Vous pouvez la retrouver sur sa page ici. En tout cas, je remercie l'auteure pour nous avoir accordé de son temps afin de répondre à nos questions si gentiment. Delphine Pour cette première interview, j’ai voulu faire fort en posant des questions à mon auteure préférée qui n’est autre que Morgane Rugraff. Son livre, Ray Shepard, a été un véritable coup de foudre pour moi. Une fabuleuse découverte littéraire que je ne cesse de conseiller à tous les amateurs de fantasy. J’espère que cette interview vous permettra d’en apprendre un peu plus sur cette auteure de talent… 1. A quel âge as-tu compris que l’écriture devait faire partie de ta vie ? Je crois que je suis née avec la certitude que les mots étaient capables de grandes choses. Au primaire, mon instituteur nous incitait à écrire des petites histoires qu’il lisait ensuite au reste de la classe. Nous n’étions pas obligés de participer, mais j’ai toujours adoré faire ça. D’aussi loin que je me souvienne, l’écriture a toujours été en moi. 2. Quelle a été ta première idée de roman ? Mon premier roman s’appelle La pierre de Dragon. Je l’ai écrit entre quinze et seize ans. D’abord sur un cahier, puis sur un vieil ordinateur. Je me suis réveillée un matin avec cette histoire en tête et je l’ai écrite pendant mes cours de français au lycée. Pour tout avouer, je m’ennuyais terriblement en cours de français. Non pas parce que je n’aimais pas ça, mais parce que j’avais envie d’écrire ce que je voulais, et non pas ce qu’on m’imposait. Alors, j’ai commencé à écrire sous le nez de cette prof absolument géniale. Elle savait que je ne suivais plus son cours, je savais qu’elle savait, mais elle m’a laissée faire une année durant. À la fin de mon année, elle m’a demandée si elle pouvait lire toutes ces feuilles écrites pendant ses heures de cours. Elle a été ma toute première lectrice. La pierre de Dragon raconte l’histoire de deux clans qui, chaque année, désignent un Champion. Le seul capable de rapporter au village la pierre de Dragon, qui accorde protection et richesse. Les deux Champions ne nomment Kaï et Vilak. Le premier est froid, silencieux, très sûr de lui. Le second complètement exubérant, souriant et joueur. Deux opposés qui vont pourtant se découvrir des affinités au fil des pages. Tous deux sont accompagnés d’un animal porteur. Vilak possède le loup et Kaï, l’aigle. De quêtes en sacrifices, ils vont finir par atteindre la pierre de Dragon, mais seul l’un deux pourra s’en saisir... J’ai fini ce roman quand j’avais seize ans et il est toujours rangé dans un coin de ma tête et sur mon ordinateur. Je pense à le reprendre un jour... 3. Combien de temps en moyenne mets-tu pour rédiger le premier jet de tes histoires ? C’est une bonne question. En fait je dirais que c’est vraiment aléatoire. Pour le tome 1 de Ray Shepard (Editions Plume Blanche), il m’a fallu plus d’un an. En revanche, pour mon roman en cours, Lune Ardente, j’avance beaucoup plus rapidement. Pour ce roman, tout coule de source. Je ne me pose pas de question, je n’ai pas d’hésitation. C’est comme si mes personnages savaient déjà très exactement ce qu’ils devaient faire, avant même que je ne l’écrive. Je pense que Lune Ardente sera terminée pour la fin de l’été. 4. Quel livre ou auteur t’a donné envie de te lancer dans l’aventure littéraire ? Aucun auteur ou livre en particulier car j’ai voulu écrire avant même de pouvoir lire de grands livres. Le premier grand auteur que j’ai lu a été Tolkien quand j’avais onze ans. J’étais fascinée par la richesse de son univers et de tout ce qu’il avait créé. Plus tard, j’ai dévoré la trilogie de À la croisée des mondes de Philip Pulman. Et bien plus tard, j’ai lu l’intégrale du Maitre du Temps de Louise Cooper, publiée aux éditions Bragelonne. Et à ce moment je me suis dit que je voulais être capable de donner vie à un personnage tel que Tarod. Et Ray a enfin trouvé son exutoire. 5. Quel élément te semble indispensable pour écrire un bon livre ? C’est une question très compliquée... Tout dépend de ce que je recherche. Pour écrire un bon livre, il faut que je sois en phase totale avec mes personnages, que j’arrive à les modeler sans butter. Je veux y écrire des sentiments forts, ressentir des frissons quand je me relis, me sentir mal pour eux. Je veux de l’action, des batailles épiques, des cœurs déchirés. Les romances à l’eau de rose ne sont pas pour moi. 6. Quel est ton genre de prédilection ? Sans conteste la fantasy dans sa large gamme. Je ne lis que de la fantasy et je n’écris quasiment que dans ce genre. J’aime pouvoir créer, donner vie à des choses qui n’existent que dans ma tête. Je peux tout faire, tout explorer. La fantasy, à mon sens, n’a pas de limite. Mais il m’arrive aussi d’écrire des histoires bien plus terre à terre, comme c’est le cas avec mon roman Les Sang-Bleu qui est un roman médiéval qui se passe en écosse en l’an 1100. Il raconte l’histoire de Roxanne, une paysanne que deux seigneurs veulent posséder à tout prix. Et pour cela, ils vont mettre leurs terres à feu et à sang. J’aime beaucoup ce roman car il se passe au Moyen-Âge qui est ma période historique favorite. 7. Que cherches-tu à transmettre à travers tes écrits ? Je cherche à transmettre ma passion pour l’écriture, à montrer aux gens que les mots n’ont pas de limite. Il y a certaines valeurs prônées dans mes écrits, telles que l’amitié, le respect envers l’autre même s’il s’agit d’un ennemi. Des valeurs très « chevaleresques », mais qui me semblent importantes. 8. Parmi tous tes scénarios, lequel te tient le plus à cœur ? Difficile à dire. De prime à bord, j’aurais tendance à dire Ray Shepard car il s’agit de mon premier roman abouti et publié, qu’il s’agit d’une trilogie et que ça fait dix ans qu’elle m’accompagne. Ray Shepard a grandi et mûri avec moi, nous avons fait beaucoup de chemin tous les deux, l’un à côté de l’autre. Mais en ce moment, Lune Ardente occupe tout mon esprit. Ce roman est comme une évidence pour moi. Je me suis réveillée un matin et il était là, complet dans ma tête alors que la veille, je n’avais pas la moindre idée qu’il allait surgir. Ce roman m’habite complètement. 9. Quel est le retour sur ton livre qui t’a fait le plus plaisir ? Une anecdote à raconter ? Je suis obligée de te citer, Lucie, parce que ma plus belle anecdote te concerne. Je ne te connaissais absolument pas et un soir de décembre, tu m’as contactée en message privé parce que tu voulais absolument commander mon livre, mais que tu ne savais pas comment faire. Je me souviens que tu as fait des pieds et des mains pour te créer un compte Paypal, que tu as enquiquiné tes parents tard le soir pour pouvoir bénéficier de l’offre sur Ray Shepard, que tu étais hystérique lorsque le paiement est passé... Pour moi c’était un truc de fou parce que je ne m’imaginais même pas que quelqu’un puisse en faire autant pour mon livre. C’était incroyable. Mille merci à toi ma belle <3 10. Qu’as-tu envie de dire aux lecteurs pour leur donner envie de découvrir Ray Shepard ? Que Penngrad, le monde de Ray, vous ouvre les portes de l’alchimie. Que quelque part en chacun de vous se trouve un spectre, votre double animal. Vous ne le voyez pas, mais il est en vous. C’est lui qui vous soutient, qui vous donne du courage dans les moments difficiles. Ray Shepard est une sombre histoire de vengeance fraternelle, mais également une belle histoire de remise en question, de quêtes et de révélations toutes plus intrigantes les unes que les autres... Que l’alchimie soit avec vous et que votre spectre guide vos pas. BONUS : Ton passage préféré dans le tome 1 de Ray Shepard que tu aurais envie de partager ? Peut-être pas mon passage préféré, il y en aurait trop, mais celui-ci est une plongée immédiate dans l’univers de Ray Shepard. "— Le monde alchimique est empli de choses fascinantes, Ray. Il existe des pouvoirs et des artefacts dont tu ne peux pas imaginer la puissance. As-tu déjà entendu parler des Khajiits ? — Khajiit ? Non... Encore un terme auquel Ray ne comprenait rien et cette réflexion lui laissa un goût amer. Il perdait son temps ici... — C’est une arme forgée par le fluide et capable d’étendre son emprise sur l’esprit de son possesseur. Cependant, une fois le pouvoir du Khajiit maîtrisé, cette arme devient une alliée incomparable. — Dîtes-m’en plus. — Tu es avide de connaissances, Ray. C’est bien. Parmi les alchimistes, il existe également des prodiges aux capacités hors-norme. Un Bahn’soul est une personne dont l’âme est divisée en deux parties totalement indépendantes. Le spectre et l’homme peuvent alors se séparer et agir comme bon leur semble. Un nécromancien est capable de ramener des hommes à la vie, parfois, il se sert de cristaux alchimiques. C’est un art ancien peu pratiqué, mais redoutable. Cortez continua ainsi durant de longues minutes. Qu’y avait-il à répondre à pareil délire ? De telles choses ne pouvaient exister. Ray garda le silence et l’homme lui accorda un bref instant de répit. — Pourquoi la Guilde des Ombres s’intéresse à moi et pas aux autres Héritiers dans ce cas ? — Parce que ton pouvoir dépasse les leurs et qu’il n’y a pas forcément un Héritier vivant de chaque catégorie à l’heure actuelle. — Que vouliez-vous dire la dernière fois, en précisant que j’étais né pour me battre et que la haine faisait partie de moi ? — Il est temps, Ray, que tu te souviennes de la vérité et de ton passé. Il y a six ans, une nuit tragique s’est inscrite dans l’histoire de ton clan. Durant cette nuit, toute ta famille a été décimée." J'espère que cette interview vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur Morgane Rugraff et sur ses œuvres. Je la remercie pour ses réponses et sa présence.
Si cette interview vous a donné envie de découvrir l'univers de l'auteure, voici la page de Morgane Rugraff. Je vous invite à faire plus ample connaissance avec cette talentueuse artiste! Merci à vous de suivre le blog! Lucie |
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