Aujourd'hui, j'ai envie de vous présenter l'auteure de mon dernier coup de coeur, qui m'a d'ailleurs valu une panne de lecture tellement j'étais devenue accro ! J'ai nommé... Péripéties d'une Potterhead amoureuse, tome 1 : la face cachée des apparences, par Nina Oktava ! J'espère que cette interview vous permettra de découvrir cette jeune auteure et d'en apprendre un peu plus sur l'autoédition et l'auto-fiction. 1) Peux-tu nous parler de ton roman « Péripéties d’une Potterhead amoureuse » ? C’est un récit auto-fictif, d’où t’es venu l’envie d’écrire sur ta propre histoire ? Alors, pour être précise, " Péripéties d'une Potterhead amoureuse " est le nom que j'ai attribué à la duologie. Le tome 1 s'appelle " La face cachée des apparences " et le tome 2 s'intitulera " Un printemps en hiver ". Initialement, c'était vraiment pas prévu que ça tourne comme ça. J'écrivais pour moi, pour poser mes sentiments et mes souvenirs quelque part, comme pour un journal intime. Il n'y avait qu'une partie prévue (la première du tome 1). Mais ensuite, une amie m'a supplié de lire ce que j'avais écrit (elle voulait absolument savoir comment les choses avaient commencé avec mon copain, en détails) et quand elle eut fini sa lecture, elle m'a suppliée encore, littéralement, de faire une suite. A la base, quelques amis ont voulu lire cette première partie, puis ça s'est un peu ouvert à des personnes avec qui j'échangeais beaucoup sur des pages et groupes (surtout d'écriture) et au final, j'ai fini par poster régulièrement un chapitre après l'autre sur un groupe qui s'appelait à l'époque " Chronique d'une Potterhead amoureuse ". Mais là encore, j'écrivais pour moi, pour le plaisir et pour un groupe de lecteurs restreint. C'était une véritable communauté, qui m'a suivie sans la moindre hésitation lorsque j'ai pris un coup de speed et que j'ai dit : " Je vais m'auto-éditer ". Pouf, comme ça, en voiture Simone. Vraiment, j'ai pas commencé à écrire cette histoire en pensant qu'elle en arriverait là. Totalement imprévu, résultat de suites de petites choses qui se sont enchaînées. 2) Et pourquoi ce choix de l’auto-édition ? Il était hors de question que je cède les droits de mon histoire, de ma vie, des personnages que j'ai... Retranscrits, à qui que ce soit. C'était beaucoup trop personnel. D'autre part, je pensais pas me lancer dans une promotion aussi importante, je voulais juste mon livre en format papier, haha. L'auto-édition via Amazon m'a demandé du travail, certes, mais ça ne me demandait pas de prendre de risques majeurs et surtout pas financiers, ce qui était un point très important à mes yeux. 3) Quelles sont les difficultés que tu as rencontrées lors de l’auto-édition de ton ouvrage ? J'ai dû apprendre à utiliser Word correctement. On sait tous s'en servir pour un devoir ou autres, mais alors pour quelque chose de 350 pages, c'était une autre histoire. J'ai dû trouver les méthodes pour aller vite. J'ai galéré pour certains points. J'ai aussi rédigé onze chapitres inédits et dû, maintes fois, recorriger mon livre, même après publication (je suis très maniaque, j'ai même un exemplaire papier que j'ai totalement gribouillé). J'ai eu beaucoup de chance d'avoir Marie Folco pour m'aider à faire la couverture, sinon j'aurais galéré pour ça aussi. A part ça, la difficulté majeure, c'est la promotion, se faire connaître, donner envie aux gens de nous lire. Quand on est un total anonyme, les gens ne nous font pas vraiment confiance niveau lectures potentielles. Mais bon, il faut être déterminé, j'imagine. 4) En effet, c’est loin d’être évident… D’ailleurs, qu’est-ce-que ça te fait de te dire que des inconnus lisent ton histoire ? Comment réagissez-vous, Mathias et toi, au fait de dévoiler une partie de votre vie à « n’importe qui » ? Mes proches connaissent notre histoire et les autres nous connaissent sous un nom de plume. Dans le terme " auto-fiction ", il y a fiction, ce qui signifie que j'ai potentiellement le droit de romancer la réalité. Par conséquent, un lecteur est non seulement incapable de savoir ce qui est et ce qui est inventé, mais en plus, ils n'ont aucune idée de qui, en réalité, se cache derrière les personnages. Vous me croiseriez dans la rue, vous n'auriez aucune idée que c'est mon histoire. Du coup, c'est pas spécialement important et Mathias pense pareil. 5) Donc Nina Oktava et Mathias Novara sont des pseudonymes. Comment as-tu trouvé ces noms ? Tous les prénoms de ton roman ont été modifiés également ? Nina Oktava est un anagramme. Nina Latorre (personnage principal du roman) est tiré de Nina Oktava et du nom de jeune fille de ma grand-mère paternelle. Presque tous ont été modifiés, à quelques exceptions près. Pour Mathias Novara, très bonne question, j'en sais fichtre rien. 6) Hormis le second tome, tu as d’autres projets de romans ? Pour l'instant, un, une fiction new Adult (romance). Mais je me consacre d'abord principalement au tome 2. 7) Peux-tu nous en dire un peu plus ? De quoi parlera cette romance ? Elle sera totalement fictive ? Ca parle de deux étudiants en médecine qui se détestent, à priori. Ils ont un passé ensemble, quelque chose qui a créé cette rancœur entre eux. Mais un accident arrive qui va les forcer à... Cohabiter, à se supporter. Oui, totalement. Je me suis inspirée de personnes réelles pour certains personnages et la première scène est un peu du vécu, mais ça s'arrête là. C'est en vivant cette scène que je me suis dit qu'elle ferait un bon début de roman. 8) As-tu des rituels lorsque tu écris ? Rien de précis. J'ai rarement de plan - vraiment, quasi jamais -, la musique a plutôt tendance à me déconcentrer quand j'écris. Par contre, je me fais presque toujours les scènes dans ma tête, ce qui me permet ensuite de simplement les retranscrire. La musique peut m'aider dans cette pré-visualisation. 9) Ce n’est pas trop difficile de combiner tes études, ton couple et ta vie d’auteure ? Parfois, si, mais bon. Je suis pas une auteure très assidue. Je peux écrire cinq chapitres en une journée et rien écrire pendant trois semaines. J'ai des phases. 10) Tu ne crains donc pas la page blanche ? Tu ne l’as jamais vécu ? Si, j'ai du mal à écrire, parfois. Mais ça s'arrange toujours au bout d'un moment. Je travaille de toute façon beaucoup mieux sous la pression ! BONUS : Un conseil à donner aux jeunes auteurs qui souhaiteraient se lancer dans l’auto-édition ? Créez votre page en avance. Genre, avant la publication du livre. Je l'ai faite à peine deux semaines avant, et j'aurais vraiment dû y penser plus tôt. Echangez avec vos potentiels lecteurs, ça leur donnera davantage envie de vous lire. Corrigez bien votre manuscrit. En auto-édition, si on se foire la première fois, c'est fini. Il faut se faire une " réputation " de qualité, puisqu'il n'y a pas de ME derrière nous. Et enfin, entourez-vous des bonnes personnes, celles qui vous poussent à réaliser vos rêves, pas les autres. J'espère que cette interview vous a plu et vous aura permis de découvrir cette toute jeune auteure et son univers.
Si vous voulez en apprendre un peu plus sur elle et son roman, n'hésitez pas à rejoindre sa page Facebook : Nina Oktava - auteure. Merci à Nina d'avoir pris le temps de répondre à mes questions, et merci à vous de suivre le blog. ;-) Delphine
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