RESUME :
Le royaume des Monts Brumeux est de plus en plus menacé par les humains... La reine des Sylphes, craignant pour la vie de son fils de 15 ans, va chercher de l'aide auprès de son ancienne amante, la sylphide Joran, qui vit seule dans la forêt depuis leur séparation... Joran a pour mission d'escorter le jeune homme jusqu'au sanctuaire des Sylphes afin qu'il devienne immortel. Mais l'entreprise est risquée et le garçon, contre toute attente, rêve de rejoindre le monde des humains... CHRONIQUE : « Le roi des Sylphes » est une novella écrite par David Bry et publié par les Editions Nathan. Une histoire courte et prenante qui se dévore d’une traite ! Le peuple des Sylphes est en grand danger. Pour protéger son fils et assurer la pérennité des siens, la reine aspire à ce que son fils abandonne sa part humaine pour devenir immortel. Mais Galerne n’est pas de cet avis… David Bry prouve encore une fois son talent en offrant, en très peu de pages, un récit parfaitement construit et des personnages aux psychologies attachantes. Entre la peur de perdre sa liberté d’un côté et la peur de voir un peuple s’éteindre de l’autre, les valeurs présentent au sein de l’ouvrage se confrontent en un condensé d’émotions. Les rebondissements et les révélations s’enchaînent à un rythme haletant jusqu’au point final. Le style d’écriture de l’auteur mêle la douceur de la poésie et la dureté des combats. Chaque mot trouve sa place et donne vie à l’imaginaire de la plus belle des manières. En résumé, il s’agit d’un récit de fantasy condensé en quelques pages de manière efficace.
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RESUME :
Vaelle a tout perdu. Son frère d’abord, égorgé sous ses yeux. Son futur ensuite, puisqu’elle est désormais traquée par le puissant Bureau pour usage illégal de sa Voix. Il ne lui reste qu’une chose : la vengeance. Elle se le promet : elle tuera Yervain, le membre du Bureau responsable du meurtre de son frère. Quel qu’en soit le prix. Peu importe les conséquences. Son obsession pour Yervain l’entraîne de plus en plus loin, dans des sacrifices de plus en plus sanglants, et des ténèbres de plus en plus obscures. Jusqu’au point de non-retour. CHRONIQUE : « La voix de la vengeance » est un roman écrit par Sacha Morage et publié par les Editions Plume Blanche. Un roman basé sur une intrigue originale, mais qui n’aura pas répondu à toutes mes attentes. Suite à l’assassinat de son frère pour utilisation illégale de sa Voix, Vaelle met tout en œuvre pour venger sa mort. Son but : tuer Yervain, le membre du Bureau qui a porté le coup fatal. Vaelle est prête à tout pour parvenir à ses fins, même aux pires sacrifices… L’idée des Voix au cœur du roman était très originale. L’auteure montre le poids des mots, l’importance de bien les choisir car le pouvoir de la parole peut avoir un impact sur les interlocuteurs. La manière dont la thématique est développée était intéressante avec le côté de la manipulation, mais je m’attendais à plus de rebondissements et de puissance émotionnelle. Le meurtre du frère autour duquel l’intrigue va tourner apparait au début du roman et suite à cela, la vengeance de Vaelle prend toute la place. En voyant la couverture et l’engouement autour de l’histoire, je m’attendais à plus de rebondissements et de révélations. Toutefois, j’ai trouvé que les actions de l’héroïne restaient assez simples et que ses prises de parole n’étaient pas très discrètes… elles étaient même un peu maladroites et les autres protagonistes auraient dû la soupçonner bien plus tôt pour rester cohérents avec leur tempérament. Pour moi, Vaelle s’en sort facilement, trop même. Elle avait réponse à tout, même face à ses pires bêtises. J’aurais également aimé qu’une intrigue sous-jacente tournant autour d’un protagoniste secondaire vienne soutenir la quête de vengeance et renforcer le côté émotionnel des autres personnages. L’action arrivant à la fin m’a permis de terminer ma lecture sur une bonne note. Une conclusion parfaite qui place les protagonistes dans des positions inconfortables et logiques. Au niveau des personnages, Vaelle n’est pas une héroïne, mais bien une anti-héroïne. Elle pense venger la mort d’une personne innocente, mais elle y perd son humanité, aveuglée par son obsession. Elle n’a pas de réelle valeur et est prête à vendre sa famille pour défendre ses propres intérêts. Ce côté égocentrique était très bien mis en avant par l’auteure et offrait là un personnage qui sortait des codes, mais je n’ai pas du tout apprécié sa manière de toujours se placer en victime et de se plaindre. Quant aux personnages secondaires, ils sont vraiment restés secondaires pour le coup même si certaines scènes les mettaient en lumière. Certains auraient mérité que leurs émotions soient davantage exploitées pour rendre le récit plus profond. Pour terminer, la plume de l’auteure est agréable à découvrir et le récit se lit sans prise de tête. En résumé, la thématique était originale et pleine de potentiel, mais j’ai trouvé que l’histoire manquait de rebondissements et de révélations. RESUME :
Pour Dana, jeune femme issue d’un milieu modeste, Basil Paternoster a tout du compagnon idéal : séduisant, éloquent et de bonne famille. Mais lorsque vient la rencontre avec les beaux-parents, dans leur vaste propriété de campagne lors d’un été caniculaire, les choses s’engagent mal. Ballottée entre les apéritifs qui n’en finissent pas, les traditions qui lui sont étrangères, et les échos de sombres secrets de famille, Dana doute. A-t-elle vraiment envie de faire partie de ce clan ? Alors que ses idéaux se brisent et que la réalité la rattrape, c’est tout son équilibre qui chavire. Et si le bonheur n’était qu’un piège bien cruel ? CHRONIQUE : « Pater Noster » est un roman écrit par Julia Richard et publié par les Editions de L’Homme sans nom. Un roman féministe au message poignant ! Dana est issue d’un milieu modeste et n’a jamais vraiment eu de chance en amour. Aussi, lorsqu’elle rencontre Basil Paternoster, elle n’en croit pas sa chance. Un jeune homme charmant issu d’une famille aisée qui lui promet un bel avenir. Mais lorsqu’arrive le moment de rencontrer sa belle-famille, Dana déchante. Entre traditions ancestrales et secrets inavoués, elle ne se sent pas à sa place. Est-elle prête à bafouer ses origines, son identité et ses envies pour se conformer à ce que ces gens attendent d’elle ? « Et si le bonheur n’était qu’un piège bien cruel ? » « Et si le bonheur était ce qui pouvait nous arriver de pire ? » Deux citations qui résument parfaitement le contenu émotionnel de ce livre. Des émotions qui se répercutent en écho dans mon âme de lectrice et de femme. Des questions qui tournent en boucle dans la tête de beaucoup de figures féminines. Les femmes… victimes consentantes de la pression sociale parfois sans même s’en rendre compte. L’histoire de Dana, c’est l’histoire de tellement de femmes qui s’oublient pour faire ce qu’on attend d’elle. Pour répondre aux attentes, pour plaire et faire comme les autres… parce que c’est la norme. L’auteure ne part pas dans de grandes envolées lyriques. Son style est simple, percutant. Le ton est criant de vérité. Grâce à ses mots, Julia Richard porte en étendard les droits des femmes et jette sous les yeux les sacrifices qu’elles font au quotidien… dans une société qui demeure paternaliste. Dans un monde peuplé de mentalités étriquées qui n’acceptent pas que certaines personnes optent pour des choix différents que ceux faits par nos ancêtres. L’histoire de Dana, c’est l’histoire de la réussite sociale au détriment des rêves et des aspirations personnelles. Mais qui s’en soucie vraiment ? En résumé, Julia Richard offre ici un roman engagé, un message choc et des personnages caricaturés, aussi attachants que repoussants. En tant que femme, je lui dis MERCI. RESUME :
Entrez dans le canyon de Cloudkiss… à vos risques et périls. Il y a deux ans, Lucy a vu le tueur de Cloudkiss sauter dans le vide après qu’il a tenté de l’assassiner. Cependant, personne n’a retrouvé son corps et Lucy est de retour pour participer à un concours organisé par un podcast de true crime afin de mettre à jour la dépouille du serial killer. Si elle trouve ses os, peut-être le fantôme du meurtrier arrêtera-t-il de la hanter. Mais elle n’est pas la seule à être venue ici pour régler ses problèmes. Il y a la jolie Carolina, une fan d’histoires sordides qui a peur de sa propre noirceur ainsi que la charismatique Maggie, une étudiante en psychologie qui a un peu trop à cacher. Toutes les trois cherchent des réponses, une nouvelle identité ou en endroit pour enterrer des secrets. Mais il y a davantage que des ossements en ce lieu… et parfois nos parts d’ombre sont bien plus effrayantes que ce que les défunts laissent derrière eux. CHRONIQUE : « Nos parts d’ombre » est un roman écrit par Erica Waters et publié par les Editions du Chat Noir. Un récit sombre qui explore les peurs. Il y a quelques années, le tueur de Cloudkiss a sauté dans le vide pour échapper à la police. Survivante, Lucy est hantée par son souvenir et décide de participer à un concours avec d’autres personnes passionnées par les tueurs en série. L’objectif : retrouver les ossements du célèbre meurtrier. La jeune femme espère pouvoir tirer un trait sur son passé grâce à cette expérience. Pourtant, elle et les autres participants vont découvrir que les parts d’ombre qui sommeillent en chacun d'eux sont parfois plus terrifiantes que les souvenirs des défunts… Une histoire qui fait froid dans le dos. Dès le départ, l’auteure tisse une ambiance macabre et mystérieuse. Un canyon témoin de meurtres, le corps d’un tueur en série jamais retrouvé, un brouillard effaçant les contours du paysage… et des joueurs tous plus zélés les uns que les autres. Le lecteur comprend bien vite que chaque personnage cache un secret. Personne n’est exempte d’erreurs et les peurs les plus profondes de chacun pourraient bien nourrir le brouillard du canyon… Le fait que la narration soit partagée entre trois héroïnes renforce la sensation de doute et démultiplie l’intrigue. Un choix très astucieux ! Le scénario était vraiment attractif et original. La frontière entre le jeu et les dangers de la réalité a vraiment été montrée du doigt, ce que j’ai beaucoup apprécié. Les rebondissements étaient présents, conduisant l’histoire sur des sentiers escarpés. Si certains événements étaient à prévoir, la manière dont la touche de fantastique vient s’inscrire dans les esprits et le paysage était vraiment bien jouée. Le style de la traduction est vraiment accessible. Les formulations ne sont pas alambiquées et le vocabulaire va droit au but, offrant une lecture fluide. En résumé, il s’agit d’un roman intéressant qui montre la perversité de l’être humain rongé par ses peurs. Un scénario original et macabre qui sème le doute dans les esprits pour un moment de lecture glaçant ! RESUME :
Il paraît qu’on ne choisit pas sa famille, à l’inverse de ses amis. Je ne suis pas certaine d’avoir eu le choix de mes amis… Et si mes ennemis disparaissent vite, j’aimerais parfois qu’il en soit de même pour mes « amis ». (Non, sérieusement, Iris dans le rôle de la kiné et Victor dans celui du psy, on en parle ?) Pour ne rien arranger, je dois désormais rembourser une dette que d’autres ont contractée à ma place. Sans compter sur le retour d’un certain fantôme. Moi qui affectionnais tant ma solitude… J’ai bien peur de ne plus jamais pouvoir en profiter… CHRONIQUE : « Gasps, saison 3 » est un roman écrit par Maïlis et publié par les Editions L’Alsacienne Indépendante. Une suite qui mène la vie dure à l’héroïne, mais qui ne m’a pas permis d’accrocher autant au scénario que précédemment. Cela reste une très bonne lecture tout de même ! Suite à un violent affrontement, Ambre a du mal à se remettre de ses blessures et à retrouver l’usage de ses pouvoirs, surtout qu’un fantôme du passé hante ses pensées. Pourtant, de nombreux enjeux pèsent sur ses épaules et elle va très vite devoir rembourser des dettes accumulées par son clan. Adieu la solitude et la tranquillité… Retrouver la plume de Maïlis s’est révélé être un véritable plaisir. Ecrit à la première personne, le récit donne l’impression de plonger dans la tête de l’héroïne. De ce fait, le style d’écriture est très fluide et très proche de l’oral. L’histoire se lit sans prise de tête. Les personnages sont toujours aussi naturels. Si certains étaient immatures et enfantins, d’autres avaient un caractère plus développé et ne manquaient pas de comploter pour tirer leur épingle du jeu. Les protagonistes sont tous tellement différents qu’il est impossible de ne pas s’attacher à au moins l’un d’entre eux. Ils mettent en scène, chacun à leur manière, une facette de la psychologie humaine. Contrairement aux parties précédentes qui démarraient sur les chapeaux de roue, j’ai trouvé cette saison 3 plus lente et un peu redondante. Cela s’explique par le fait qu’Ambre était dans l’incapacité de se mouvoir au début, ce qui l’empêchait de coller les baffes qu’elle aurait voulu distribuer. Toutefois, l’auteure se rattrape grâce à des rebondissements souvent imprévus qui mettent l’héroïne en danger et l’obligent à puiser dans ses ressources. J’aurais juste aimé que ces retournements de situation ne fassent pas perdre connaissance à notre chère éveillée pour faciliter la transition entre les scènes et que certaines révélations soient un peu plus croustillantes pour amplifier l’intrigue. Malgré tout, cette troisième saison est prenante et la fin promet de belles surprises pour la suite ! En résumé, si j'ai un peu moins accroché à certaines parties du scénario cette fois, la plume de l'auteure reste très naturelle et entrainante. Au plaisir de découvrir la suite ! RESUME :
Les légendes parlent de Dons, extrêmement rares. Les Résonances. Au nombre de trois, elles firent trembler, le Ciel, la Terre, et les Mers. Murmuration. Capable de rassembler toutes les créatures du ciel, sous un même Cri. Liaison. Capable de connecter toutes les créatures de la terre, sous un même Ultrason. Vibration. Capable de relier toutes les créatures des mers, sous une même Onde. Ceux qui n’ont pas oublié se souviennent d’une quatrième Résonance. Sans nul doute la plus fascinante, mais également la plus dangereuse. Perdue depuis des siècles, elle reste dans les mémoires comme un souvenir inavouable. Certains la nommaient Fusion. Et d’autres, Aberration. Mais qu’importe le nom… Cayden et Teagan Jayce vivent à Thénérys, une ville portuaire sous le Magna-Nubes, qui ne voit jamais la lumière des soleils. Le destin des deux frères bascule le jour où Teagan vole le harfang sauvage maintenu captif sur le pont d’un bateau volant, et promis comme cadeau au fils du gouverneur, afin de sauver des pêcheurs perdus en mer lors d’un terrible orage. Son geste héroïque entraîne Cayden par delà le Magna-Nubes, en tant que prisonnier, coupable de complicité dans le crime de son cadet. Entre course de Mécas, désir de survie et l’apparition des Dons de Résonances, la vie des Jayce prend une tournure imprévue. CHRONIQUE : « Résonance, tome 1 » est le début d’une histoire écrite par Morgane Rugraff et publiée par les Editions Plume Blanche. Un récit captivant et dynamique qui frôle le coup de cœur ! Il se raconte que certaines personnes possédaient des dons rares permettant de résonner avec les espèces animales. Une puissance fascinante… et parfois dangereuse. Cayden et Teagan vivent à Thénérys, une ville portuaire privée de la lumière solaire. Si le premier est épanoui, le deuxième rêve de voler pour rejoindre un autre continent plus lumineux… Leur destin bascule lorsque Teagan vole un harfang sauvage destiné au fils du gouverneur pour secourir des pêcheurs. Cayden est arrêté et emprisonné dans les mines, tandis que Teagan échappe de peu à la mort… Parviendront-ils à se retrouver et à comprendre le mystère entourant les Dons de Résonances ? Encore une fois, je me suis laissée emporter par la plume de cette auteure au talent incomparable ! Un style affirmé et addictif qui déborde de sensations et d’émotions. Chaque mot résonnait dans l’esprit du lecteur, chaque phrase permettait de faire avancer l’intrigue. Quel plaisir de redécouvrir l’écriture de cette auteure à travers un nouveau genre ! Morgane Rugraff offre ici un récit épique ! L’univers élaboré entre ces pages est un savant mélange de technologie steampunk et de magie. Les descriptions sont précises, mais écrites de manière à capter l’attention sans alourdir le texte. Les inventions mécaniques faisaient rêver et permettaient de se projeter dans ce monde hors du commun. La présence de plusieurs genres était détonnant et particulièrement bien réussi : Un condensé explosif ! Les héros sont dotés de personnalités variées. Si Cayden a un charisme écrasant, son frère est plus mesuré, mais vibrant de passion. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et s’imposent dans le scénario. L’auteure ne s’est pas arrêtée à la facilité et combat les clichés, notamment à travers ses figures féminines. Le lien de certains protagonistes avec les animaux était une très belle idée qui m’a interpellée. Toutefois, c’est également le point qui a empêché le coup de cœur… J’aurais aimé que ces oiseaux et félins interviennent davantage dans le récit, plutôt que de rester dans l’ombre telle une présence latente et de ne faire qu’une grosse apparition dans le récit. J’espère que ce don au cœur de l’histoire sera développé dans le tome 2, laissant une place privilégiée à ces êtres sans parole… En résumé, mon avis frôle le coup de cœur. Grâce à sa plume travaillée et addictive, Morgane Rugraff vous embarque dans une épopée entre ciel et terre, dans un univers original, aux côtés de personnages passionnants et dangereux ! RESUME :
Début Novembre 1944. Le sergent Doug Correy et les hommes de sa compagnie s'enfoncent dans la sombre forêt de Huertgen. Parmi eux, de jeunes soldats qui essayent de se faire accepter par les anciens. Dans des trous froids et boueux, en patrouille ou à l'attaque, ils découvrent la guerre. Face à eux, des hommes aux motivations diverses, des fanatiques mais aussi des hommes résignés, qui se battent uniquement pour survivre. Dans le froid, sous la pluie, fatigués, sales, la peur au ventre, tous ces hommes se combattent, certains en tentant de conserver un peu d'humanité, d'autres en se montrant sans scrupules. Vingt jours plus tard, suite aux nombreuses pertes subies, l'unité américaine est retirée du front. Les hommes pensent pouvoir fêter le prochain Noël en sécurité. Mais, le 16 décembre 1944, à l'aube, Ils sont réveillés par de violents tirs d'artillerie. Ils subissent le premier choc d'une offensive à laquelle personne ne s'attendait et se retrouvent à nouveau plongés dans l'enfer. Combien seront encore présents à Noël ? CHRONIQUE : « Le sceau sanglant de l’infanterie » est un roman historique écrit par Philippe Gruslin et publié par les Editions Mémory. Un livre extrêmement bien documenté qui retrace les événements de la Seconde Guerre mondiale du côté de Bastogne avec beaucoup de sensibilité. Après vingt jours d’affrontements et de nombreuses pertes humaines, le sergent Correy et les hommes de sa compagnie sont retirés du front pour qu’ils prennent un peu de repos. Alors qu’ils espèrent tous passer Noël en sécurité, ils sont réveillés le 16 décembre 1944 par des tirs d’artillerie qui sonneront le début d’une bataille sanglante dans les Ardennes. Combien de soldats encore devront tomber au combat ? Dans ce roman, l’auteur a choisi de donner la parole à des personnages fictifs pour raconter un événement historique marquant : La Bataille des Ardennes. À travers ces héros inventés, mais inspirés de la réalité, l’atrocité des combats est parfaitement retranscrite. Les conditions de vie, l’équipement pointilleux, la peur rongeant les entrailles qui était contrebalancée par un franc sentiment de camaraderie, les manières de communiquer sur le front, les tactiques de combat… rien n’est laissé au hasard. Le lecteur est plongé dans l’enfer de la guerre du début à la fin et tremble aux côtés des personnages. Ces derniers étaient dotés de psychologies vraisemblables. Leurs choix étaient dictés par leurs obligations ou leurs émotions. Des émotions humaines et imparfaites qui conféraient à l’histoire une grande part de sensibilité. Le texte en lui-même était très riche. Chaque passage raconté comportait son lot de vocabulaire spécifique. Ces termes étaient d’ailleurs expliqués en note de bas de page ou bien dans les annexes, de quoi laisser les passionnés du sujet découvrir le récit sans être gênés par des explications tout en renseignant les lecteurs plus novices en la matière au fil de la lecture. Ce procédé permettait de garder une narration fluide et agréable. En résumé, ce roman historique est un savant mélange entre narration et documentaire sur la Bataille des Ardennes ! Une plume fluide et du vocabulaire très bien expliqué qui permettent à des lecteurs de plusieurs générations de découvrir ce bel hommage dédié aux soldats qui ont combattu jadis pour notre liberté. RESUME :
Vicit, terre des parias. L’enceinte mystérieuse nichée dans le désert qui abrite Sirius et les révélations promises à Lilium et Enoch. Mais la quête de réponses a parfois un coût bien élevé. Traverser le désert, marcher jusqu’à Amarii-Sabba, la demeure d’Erèbe, n’est pas sans danger. Or, seule la mystérieuse et ambigüe demi-déesse de la Mort, est également détentrice des secrets de ce monde, de Kira… et du Fenhir. Car Lilium en est certaine, les visions cauchemardesques du Fenhir et de l’astre rouge qui l’assaillent, cachent une terrible vérité. Une vérité que la Déesse Engélion elle-même tente de dissimuler. CHRONIQUE : « Engélion, tome 2 : illuminer les morts » est la deuxième partie d’une histoire écrite par Justine Tiphagne à paraître aux Editions Plume Blanche en 2024. Ce livre est une véritable pépite ! Des personnages charismatiques et une plume divine. Plus qu’un coup de cœur, cette suite est un coup de foudre ! Après avoir pris la route aux côtés d’Enoch, Lilium s’apprête à entendre la vérité qui scellera son destin. Mais est-elle prête à faire face aux secrets de la déesse Engelion et aux manigances des dirigeants ? Dans cette suite, Justine Tiphagne conserve toute l’originalité de son univers, mixant la technologie et les codes de la fantasy pour proposer une œuvre atypique. Les révélations sont au rendez-vous et provoquent une avalanche de rebondissements qui entraînent le récit dans des directions insoupçonnées. Impossible de lâcher le livre avant de l’avoir terminé ! De nouveaux personnages entrent en scène et s’imposent jusqu’à devenir essentiels. Chaque héros est doté d’un charisme indéniable et d’un caractère bien défini. Des étincelles ne manquent pas de se produire dans les dialogues, rendant le texte vivant et captivant. Les relations qui se tissent sont logiques et évoluent de manière touchante. Au fur et à mesure que la vérité s’impose, le passé des personnages surgit et apporte des éclaircissements sur les actions des protagonistes. Ainsi, même le pire des tyrans revêt un visage humain… La plume de l’auteure a encore une fois fait ses preuves. Chaque mot était à sa place et résonnait dans le cœur du lecteur comme une douce mélodie. Le rythme était calculé, les sonorités parfaitement agencées. Même lors des passages les plus sombres, l’auteure maitrisait les descriptions et soufflait un vent de courage. Un talent remarquable ! En résumé, il s’agit d’une suite qui fut pour moi un coup de foudre ! Une histoire aussi passionnante qu’émouvante qui trace les lignes d’un destin peu enviable pour les héros… vivement le dernier tome ! RESUME :
Alors que la Maîtresse de l’Automne s’éveille, le Gardien l’attend. Fou amoureux d’elle, il ne s’éloigne jamais lorsque son heure à elle, est venue. Comme chaque année, depuis des siècles, Chang’E ne pense qu’à son objectif : retrouver son mari, otage du Gardien qui s’assure ainsi de l’obéissance de la jeune femme… à défaut de posséder la clé de son coeur. Cette saison, la Triade lui offre une lueur d’espoir : le Grand Tourпоi. Chang, doit subir de terribles épreuves et affronter de redoutables ennemis, mais la récompense vaut toutes les peines : une faveur. N’importe laquelle. Plus que jamais, la Maîtresse de l’Automne ne reculera devant rien pour sauver l’amour de sa vie, rencontré lors de son existence humaine, à l’époque de la Chine Antique. CHRONIQUE : « La désolation de l’automne » est un roman écrit par Djenny Bergiers et publié par les Editions Plume Blanche. Un ouvrage de saison qui mêle romance et fantastique dans un tourbillon d’émotions ! Une lecture qui fut pour moi un coup de cœur ! Devenue maîtresse de l’automne contre son gré, Chang’E ne désire qu’une seule chose : retrouver son mari emprisonné par le Gardien. Mais ce dernier, fou amoureux de la jeune femme, ne l’entend pas de cette oreille et va tout faire pour l’empêcher de mener ses projets à bien… en espérant que les sentiments de Chang’E s’adoucissent à son encontre. Lorsque la Triade décide d’organiser un grand tournoi et d’accorder une faveur au gagnant, la maîtresse de l’automne voit là l’occasion de soustraire son mari de l’emprise du gardien. Mais sa détermination sera-t-elle assez forte pour vaincre les autres concurrents ? Pour narrer cette histoire, l’auteure a choisi de ne pas opter pour une chronologie classique. Ainsi, le lecteur jongle entre le passé et le présent. Ce procédé lui permet de découvrir comment les sentiments de la maîtresse de l’automne ont évolué et de comprendre son attachement pour son mari, ainsi que sa colère à l’encontre du Gardien. Les relations entre les personnages n’en paraissaient que plus logiques. Chaque geste des héros transpirait d’émotions et touchait profondément le témoin silencieux. Entre espoirs, amitiés et désillusions, les personnages ne sont pas au bout de leurs peines. Avec les couleurs de la saison automnale comme toile de fond, l’histoire aborde une romance bouleversée et un combat pour la liberté. Les sensations se mêlent à l’action pour donner naissance à une intrigue prenante… jusqu’à un dénouement bouleversant. Si l’histoire est jalonnée de drames et de rancœur, la plume de Djenny Bergiers est tellement douce et bienveillante qu’elle fait du bien et agit comme un baume réparateur. En résumé, l’auteure signe ici la conclusion de sa série sur les Maîtres des saisons et partage avec ses lecteurs une histoire poétiquement touchante. Des personnages torturés, mais portés par l’amour. Une grande réussite ! RESUME :
« La légende raconte que lors de la mort d’un démon, l’oiseau détenant son âme refuse de quitter la Terre et se réincarne parmi les humains. » Telle une ritournelle, la célèbre histoire des Oiseaux-d’âme tourne et retourne dans la tête d’Augustin qui a passé son enfance à se méfier et apprendre à se protéger de cette engeance venant des enfers. Mais un jour, après s’être évanoui dans la rue, il s’éveille dans une ancienne maison, entouré d’enfants et de l’homme qui l’a recueilli. Si ses hôtes se montrent prévenants, voilà qu’Augustin se retrouve confronté aux ouï-dire sinistres qui hantent le pays et aux peurs qui ont composé toute sa vie. CHRONIQUE : « Oiseau-d’âme » est un récit fantastique assez court, mais très prenant. Un condensé d’émotions qui ne m’a pas laissée indifférente. Un joli coup de cœur pour cet ouvrage ! Augustin a grandi en entendant les légendes sur « l’oiseau-d’âme », une créature d’apparence humaine capable d’aspirer la vie. Il a appris à se protéger. Chassés, ces êtres ne sont plus nombreux… mais Augustin va se retrouver face à l’un d’eux. Comment réagira-t-il face à son pire cauchemar ? Une histoire sombre et critique. L’auteure dépeint avec justesse les travers de la nature humaine, les idées préconçues qui surviennent à cause d’une éducation étriquée. Dès lors, quand le jugement efface la vérité, quand un esprit fermé refuse d’évoluer, qui est vraiment le monstre ? Celui qui montre du doigt et condamne ou celui qui essaye de limiter les dégâts en tendant la main ? Les personnages montrent que la société n’est pas faite de gentils et de méchants, que chaque être se compose de bons et de mauvais sentiments, que chaque décision impacte les autres de manière irréversible. Comme dans toutes ses œuvres, Eloise Berrodier dévoile une plume délicate et sensible qui touche le lecteur. Elle arrive à rendre le malheur poétique. En résumé, cette novella fut un coup de cœur. Une critique de la société réalisée avec douceur et sensibilité. |
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