Bonjour tout le monde, à travers cette interview, les Editions Plume Blanche seront mises en avant avec pour but de vous faire découvrir leurs merveilleux ouvrages. Ouvrez les yeux et ne laissez pas la moindre information vous échapper… 1. Créer sa propre maison d’édition n’est pas une chose aisée. Comment l’aventure Plume Blanche a-t-elle débuté ? Alors l’aventure Plume Blanche a démarré suite à un salon en 2014 qui ne s’est pas très très bien déroulé d’un point de vue logistique alors que j’étais auteure… En parallèle, je menais des études en édition dans l’IUT Métiers du Livre de Bordeaux. À ce moment, Plume Blanche a germé dans ma petite tête alors que j’étais en compagnie de Sandra Triname qui m’a tout de suite dit : si tu ouvres ta ME, moi, je te suis. J’ai ouvert Plume Blanche, elle a tenu parole, tout comme Léna Jomahé. 2. Quelle est la partie la plus critique dans la réalisation d’un livre ? Est-ce qu’un point en particulier demande plus de dialogue que les autres entre les différents membres de la maison d’édition et l’auteur ? Ce qui touche aux corrections, c’est toujours un moment délicat. Car chaque texte est unique et même si des remarques sont identiques et universelles, il faut s’adapter à la personnalité et à la sensibilité de chaque auteur, mais aussi à leurs emplois du temps, car retravailler un roman demande du temps, tout le monde a une vie, un travail en dehors de l’écriture et il est hors de question de faire bosser qui que ce soit dans le stress. 3. Pourquoi avoir opté pour des couvertures dessinées plutôt que des montages photos pour toutes vos couvertures ? Je déteste les photos-montages. Certains graphistes sont très doués et font du travail magnifique, mais la plupart… ce n'est pas encore ça. Enfin, de mon point de vue. De plus, l’idée c’est de créer une couverture qui va coller à 200% à l’univers du livre… un style de dessin pour une plume ! 4. Le but premier de la maison d’édition a-t-il évolué avec les années ? Le but premier a toujours été de proposer des livres qui feront rêver… Rêver, Voyager, Lire… et ça, ça ne changera jamais ! 5. Est-ce qu’un des manuscrits reçus t’a plus touchée que les autres ? Pourquoi ? Je dirais que chacun des manuscrits que j’ai reçus et que j’ai signés m’a particulièrement touché parce qu’ils ont su me transporter, m’émouvoir, me faire voyager… chacun arrive à apporter des émotions différentes car chacun est unique, magique ! 6. Quelle est la meilleure chose que ta maison d’édition t’a apportée ? J’ai rencontré des gens géniaux ! Que ce soit au niveau des auteurs, des illustrateurs, des organisateurs de salon, des blogueurs, des lecteurs, etc. Bref… l’édition c’est pas seulement avoir le nez plongé dans un bouquin, c’est aussi une belle aventure. 7. Quel est le rôle du lecteur dans une maison d’édition ? Les lecteurs ont-ils joué un rôle important dans le développement de la maison d’édition ? De quelle manière ? Evidemment ! Ils ont même le premier rôle. Sans les lecteurs, je pourrais bien avoir les meilleurs auteurs du monde dans le catalogue de la maison d’édition, elle ne serait rien… Ce sont eux qui font vivre, qui font grandir, qui développent la maison d’édition. Par leurs retours, leurs avis, le bouche à oreille, leur soutien… Une maison d’édition sans lecteur, ce n’est pas une maison d’édition ! 8. Un extrait d’une des parutions qui t’a touchée et que tu aimerais partager ? Euh… alors… bonne question ^^ Je vais prendre les premières lignes du dernier roman paru : ROZENN, livre I de Laëtitia Danae : « Je n’ai jamais demandé à naître djinn. Être comme moi, c’est l’assurance de mener une vie d’incertitudes mêlée à des craintes et un ressentiment féroce. La discrétion est devenue une seconde nature pour mon peuple. Et pour quoi ? Échapper à des êtres vicieux, avides de ce qu’ils ne peuvent obtenir autrement que par la force. Rien d’autre. Les gens comme moi sont pacifiques et mènent une existence simple sur les Terres Libres depuis des siècles. Pour certains d’entre nous, il n’est pas prudent de s’établir trop longtemps quelque part, mais j’ai eu la chance de vivre à l’abri du besoin et de la menace représentée par les dagnirs. Issue d’une Caste sédentaire, aucun véritable danger ne pèse sur moi et mes congénères tant que nous ne nous éloignons pas de la Bulle, cet arbre gigantesque et protecteur qui étend ses ramures haut dans le ciel. Ouvrir les yeux le matin sans avoir à me demander où je me trouve, avoir un pied-à-terre, un refuge digne de ce nom, déambuler dans la Bulle sans craindre que quelqu’un ne m’espionne ou ne manigance un plan pour m’enlever. La voilà, la vie que je mène. Hélas, tout le monde n’a pas ma chance… » 9. Sur quels salons pourra-t-on retrouver les Editions Plume Blanche pour cette fin d’année 2018 ? Sur les Utopiales pour découvrir : Elodie Serrano. Sur La Foire du Livre de Brive pour Laëtitia Danae et Angel Arekin. Puis sur Mons Livre fin novembre avec Elodie Serrano, Melissa Scanu, Julie Jodts, Morgane Rugraff, Sandra Moyon et Marion Obry. 10. Un nouvel objectif pour l’année 2019 ? Surprise… BONUS : Un petit mot à rajouter ? Venez nous voir en salon, venez nous faire un coucou, venez nous laisser un petit mot sur les réseaux sociaux… on ne mord pas, promis ! J'espère que cette interview vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur les Editions Plume blanche et sur leurs publications. Je remercie Marion, l'éditrice, pour ses réponses.
Si cette interview vous a donné envie de découvrir les univers de cette maison d'édition, voici la page des Editions Plume Blanche. Merci à vous de suivre le blog! Lucie
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
|