Bonjour tout le monde. Aujourd'hui je vous parle d'une de nos partenaire qui est un peu particulière : Jennifer Provins ! Elle n'est pas seulement auteure, elle a aussi créé sa petite entreprise : Nom d'une chouette. Je vous invite à lire cette interview pour faire un peu sa connaissance. 1) Bonjour Jennifer. Écriture, dessin, couture, tu touches un peu à tout. Parle nous un peu de toi et de ton parcours. Bonjour Delphine! Oui, c'est un peu ce qui me caractérise, j'aime toucher un peu à tout. Pour te parler un peu de mes débuts dans l'art, je me souviens avoir commencé par des petits poèmes vers 12 ans à la mort de mon demi-frère. Je devais sans doute écrire avant mais je ne m'en souviens pas. Rapidement, je me suis mise à écrire des petites histoires, à la main, autour de l'univers card captor sakura ou Harry Potter, ainsi qu'une histoire originale à quatre mains avec une amie. C'est cette histoire qui m'a fait commencer le dessin. Autant dire que ça ressemblait beaucoup à des personnages bâtons (bon ok ils était un peu plus charnu et vêtu). Au bout d'un an, je suis passée sur un pc et je me souviens du premier dessin fait en m'inspirant de 5 dessins différents et dont j'étais et suis toujours très très fière. C'est à ce moment que j'ai commencé à faire du dessin sur modèle et me suis réellement améliorée en deux ans. J'ai terminé mon premier roman à 15 ans. Toutes mes histoires avaient droits à des illustrations, ce qui n'a plus été le cas à partir de troubles (car j'imaginais l'histoire en film et non plus en manga ou animé). C'est grâce à troubles que j'ai commencé à toucher à la retouche photo et j'ai adoré ça. J'avais à cette époque... 16-17 ans. Je continuais à dessiner des dessins qui m’inspiraient sans but précis. J'ai publié troubles à 20 ans, période où j'étais bien plus dans l'écriture que le dessin. Puis j'ai publié pour un loup à 23 ans. J'ai continué ma lancée avec deux autres romans, au repos aujourd'hui... depuis que je travaille sur ordinateur, je n'allume plus mon pc personnel... c'est compliqué pour écrire... mais j'avais besoin de m'exprimer, c'est là que j'ai décidé de débuter la couture. J'ai commencé il y a trois ans avec des petits jouets pour chat, en feutrine et cousu main. Quand j'ai commencé à vouloir faire autre chose, j'ai investi dans une machine à coudre. Elle a fêté récemment son premier anniversaire et c'est un merveilleux investissement ♡ 2) Qu'est ce qui t'as inspiré pour l'écriture de tes romans Pour un Loup et Troubles ? C'est peut-être un peu cliché, mais ce sont mes rêves. Troubles m'a réveillé en pleine nuit, je devais absolument écrire le début dans un carnet. Pour un loup m'a pris plus de temps. J'avais écrit trois lignes le lendemain matin, qui n'existent plus dans le texte final. 3) Pourquoi avoir choisi l'auto édition ? J'ai choisi l'auto édition à l'époque par volonté de faire les choses à ma manière en gardant tous mes droits. A l'époque de Troubles, les petites maisons d'édition n'étaient pas nombreuses ou peu fiable, ce qui n'est plus vraiment le cas aujourd'hui. Je connais quelques petites ME vraiment fabuleuses ! D'ailleurs, il n'est pas impossible que Pour un Loup rejoigne le catalogue d'une petite maison d'édition en devenir 4) As tu d'autres projets d'écriture ? J'ai deux autres projets que j'adore ! Un post-apo dans un style journal intime et un fantastique mettant en scène une enfant et tout un tas de créatures de mon invention. Mais ça va faire pratiquement 3 ans que je n'ai plus rien écrit. J'avoue que ça me manque souvent, mais je n’arrive pas à me faire violence... 5) Comment t'es venue l'envie de créer ton entreprise Nom d'une chouette ? J'ai toujours su que d'une façon ou d'une autre, je serai indépendante. A 20, 40 ou 60 ans, peu importe, mais j'étais convaincue que j'avais besoin de ça pour faire quelque chose qui ait du sens pour moi. Quand j'ai acheté ma machine à coudre, c'était pour faire des objets écologiques. Mais une fois qu'on les a faits pour soi, on ne sait plus quoi faire, et soudain, l'envie d'en faire pour les autres nous prend. J'aime vraiment coudre, ça me vide l'esprit et j'adore le rendu final, le choix couleurs et motifs. J'aime apporter une motivation aux gens de se lancer dans une vie plus écologique. J'ai assez vite réalisé que j'avais là, un but, une passion, des valeurs, un réel plaisir. Je voulais vraiment étendre cela à plus qu'une vente entre copines. Nom d'une chouette, c'est encore une entreprise bébé et je dois encore apprendre beaucoup, mais c'est un projet qui me porte vraiment. 6) Tu associes donc ta passion à la couture avec un mode de vie plus écologique ? C'est une valeur qui te tient à coeur ? Oui, l'écologie me tient à coeur. D'autant qu'il y a énormément de gens qui pensent que c'est tout ou rien dans ce milieu. Hors c'est faux, on peut faire de petits efforts au quotidien. Et quand on se sent prêt, franchir une nouvelle étape. C'est cette aide que je veux apporter avec nom d'une chouette. Aider à oser le petit effort. Ce sont ceux-ci, à grande échelle, qui paieront le plus. 7) Aimerais tu te lancer dans d'autres projets comme la peinture ou la sculpture ? J'ai déjà gribouillé avec de la peinture à l'eau. En revanche j'adorerai m'essayer à la poterie. 8) As tu d'autres projets pour ton entreprise ? Progressivement, agrandir "la carte" avec de plus en plus de produits différents. Créer un site/blog plein de petits conseils en tout genre. Mais ce sera plutôt pour 2020 9) Tu as rencontrés des difficultés particulières dans la création de ton entreprise ? Lesquelles ? Aucune ! Enfin si, j'ai commencé le premier jour avec trois semaines d'incapacité... C'était assez frustrant. Et j'ai enchaîné sur des soucis avec mon fournisseur. Mais maintenant je pense que ça va aller 10) Aimerais tu développer ton entreprise à temps plein ou tu souhaites la garder comme passion à côté de ton travail ? J'aimerai réduire mon travail principal d'un jour pour mieux me consacrer à Nom d'une chouette. Mais ça ne sera pas pour tout de suite. Et sur le long terme, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve ! BONUS : un petit mot pour nos abonnés, un message à passer ? Ce n’est pas toujours facile de vivre une vie "normale" quand on est passionné par son art. On prend souvent sur ses heures de repos pour combiner la vie professionnelle, familiale et ses passions. Néanmoins, accrochez-vous ! Ne laissez pas tomber l'artiste qui est en vous par manque de temps ou de moyen. Et voyez la vie professionnelle comme un nécessaire à votre art. J'espère que cette interview vous aura permis d'en savoir un peu plus sur Jennifer Provins et son entreprise et qu'éventuellement elle vous aura donné envie de découvrir son travail ! Si c'est le cas, n'hésitez pas à suivre sa page Facebook : Nom d'une chouette & Jennifer Provins artiste.
Je remercie Jennifer d'avoir pris le temps de répondre à mes quelques questions. Et merci également à vous tous qui nous suivez jour après jour. ;-) Delphine
0 Commentaires
Laisser un réponse. |
|