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Zoomancie

8/9/2019

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AUTEUR
: Adrien Tomas
​MAISON D'EDITION : Editions Lynks
​DATE DE SORTIE : ​2019
NOMBRE DE PAGES : 330
PRIX : 15,90 euros
GENRE : Dystopie
RESUME :

Dans un monde dévasté par les guerres et les catastrophes, les hommes sont coupés les uns des autres par une colère incessante.
À Kuala Lumpur, Spider, un hacker, échappe à de mystérieux ennemis, aidé par des araignées.
Seuls survivants de la réserve de Mwanga, Kamili et Ushingi, l'un des derniers okapis, découvrent que l'ultime chance de l'espèce se trouve au coeur de l'Europe en ruines.
À Paris, Faustine trouve l'apaisement auprès des animaux du sanctuaire de Montvermeil. Quand une baleine échoue dans les Eaux, elle comprend que leurs âmes sont liées et que leur chant guérit les hommes de leur rage.

Mais pour combien de temps ? Car les forces lancées sur la piste de Spider s'intéressent de très près à la jeune fille et au cétacé. Et les responsables du carnage de Mwanga n'étaient peut-être pas de simples braconniers.

CHRONIQUE :

Je partage avec vous mon avis sur le roman « Zoomancie » écrit par Adrien Tomas et publié par les Editions Lynks. Un livre qu’il me fallait absolument découvrir au vu des thèmes abordés ! J’avais donc énormément d’attentes vis-à-vis de cette histoire. Ce fut une lecture que j’ai adorée et mon avis frôle le coup de cœur.
 
Pour commencer, je dois bien avouer que j’ai eu du mal à rentrer dans l’univers et à accrocher aux personnages. Je me sentais frustrée, j’avais envie de plus et même s’il fallait le temps que l’intrigue se mette en place, je trouvais que les animaux avaient un rôle minime et que les explications sur l’univers prenaient trop d’importance par rapport aux personnages, ne laissant pas filtrer les sentiments… sauf la colère. Et cette émotion ne laissait pas vraiment de place à l’identification du lecteur. Heureusement, très vite, des événements sans précédent vont se produire et rendre le récit on ne peut plus captivant !
 
Pour moi, le point fort de ce roman est le scénario, grâce aux sujets traités par l’auteur. Ce livre se révèle très riche d’un point de vue écologique, puisqu’il parle de la protection des animaux, de la pollution qui détruit la planète et de la surpopulation. Cette histoire aborde aussi la science et les complots politique… ainsi que les résistants qui travaillent dans l’ombre.
Alors que l’humanité est vouée à disparaître à cause du règne de la colère, les animaux survivants interviennent et se lient à certains humains, les zoomanciens, pour faire un pied de nez au destin. Ces animaux totem sortent de l’ordinaire, pour la majorité, et confèrent au roman une originalité indéniable !
Jamais encore je n’avais eu l’occasion de découvrir un récit donnant un rôle aussi décisif aux animaux, qui font pourtant partie de notre vie à tous. La complicité entre les Hommes et l’animal que l’auteur décrit est bouleversante et criante de vérité.
 
Dès le départ, Adrien Tomas met son univers en avant en décrivant précisément l’état désastreux des villes dans le futur, ainsi que le fonctionnement de la société dirigée par des humains corrompus. L’atmosphère est lourde, pesante, et oblige le lecteur à réfléchir sur ses actes quotidiens. Malgré cette ambiance peu joyeuse et les nombreux messages présents dans le livre, l’histoire se révèle facile à lire, notamment grâce à des personnages aux capacités inhabituelles qui prennent la parole à tour de rôle.
 
Les personnages… Si certains m’ont emballée, d’autres n’ont pas du tout attiré mon attention, ce qui a empêché mon coup de cœur.
Tout d’abord, Spider. Ce justicier de l’ombre, qui travaille derrière ses ordinateurs, est très sûr de lui et se croit intouchable. Mais personne ne l’est, et il l’apprendra à ses dépens. Il pourra néanmoins compter sur les araignées pour le sortir de plusieurs mauvais pas. Ce héros est celui qui m’a le moins touchée pour plusieurs raisons. Si les autres personnages ont des affinités avec des animaux incroyables, lui m’a fait penser à une revisite de Spiderman avec ses araignées et je n’ai pas réussi à lui donner une identité propre. De plus, sa spécialité est l’informatique et donc je n’ai pas trouvé cela original. Pour finir, ce protagoniste m’a posé problème avec son langage. Censé parler anglais, le voilà qui passe, en deux phrases, d’un français hésitant à un français fluide, avec, perdus ça et là, quelques petits mots d’anglais pour rappeler sa langue maternelle. Je n’ai donc pas trouvé cela très logique.
Deuxièmement, je vais parler de Faustine. Soigneuse animalière, elle ne pouvait rêver mieux comme métier. D’emblée, le lecteur a donc envie de l’apprécier, surtout lorsqu’elle défend une baleine au péril de sa vie. Pourtant, malgré le caractère volcanique que l’auteur a essayé de lui donner, ce personnage ne fait pas grand-chose dans le roman à part chanter pour délivrer l’humanité de la colère. Je l’ai donc trouvée assez passive et les parties qui lui sont consacrées manquaient de dynamisme. Concernant sa romance avec Léa, je l’ai trouvée très bien amenée dans le roman. Aucune niaiserie, aucune réplique fleur bleue… juste ce qu’il faut de tension pour paraître réelle. Et puis… le personnage de Léa était assez surprenant, donc comment ne pas l’aimer ou l’apprécier ?
​
Je passe maintenant aux personnages incontournables !
Pour commencer, Kamili travaille dans une réserve naturelle pour protéger les Okapis des braconniers et autres humains monstrueux. Son travail est donc dangereux, mais lui déteste prendre les armes et préfère passer du temps aux côtés des animaux. Son côté pacifiste était très bien mis en avant, de même que son envie de révolte quand le sang se met à couler… Dès lors, il abandonnera tout pour sauver son plus précieux trésor et l’emmener en lieux sûrs. Sur le chemin, il rencontrera Nour…
Nour est une jeune fille vivant à l’écart de la société avec son chat du désert, nommé Siri. Considérée comme une sorcière par ses pairs, rejetée de toutes parts, elle n’hésitera pas à secourir Kamili et à lui prêter une oreille attentive. Nour fut mon personnage préféré. Cette héroïne débordait de vitalité. Elle avait toujours la réplique adéquate pour relancer l’action et ajoutait une bonne dose de dynamisme dans le récit !
 
Quant à la plume de l’auteur, je l’ai trouvée fluide. Adrien Tomas utilisait beaucoup de phrases courtes pour aller droit au but et bousculer le lecteur.
 
En résumé, ce roman est à découvrir absolument ! Il sensibilise tout en faisant passer un bon moment de lecture. Un univers riche, des décors qui font frissonner… et des personnages variés accompagnés d’animaux incontournables ! Une histoire qui prône la tolérance et l’ouverture d’esprit.
 
Bravo à Mina M. pour la couverture et à la maison d’édition pour la superbe mise en page !

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