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Que la mort soit douce

5/27/2020

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AUTEUR :
Laëtitia Danae
​MAISON D'EDITION :​  Editions Plume Blanche
​DATE DE SORTIE : ​août 2020
NOMBRE DE PAGES : 370
PRIX : 20 euros 
GENRE :​ Fantastique
RESUME :

« — Nous venons de clore les autres entretiens, il ne reste plus que toi. Es-tu prête ?
— Ai-je vraiment le choix ? »


Depuis le décès de son père et parce qu’elle voit des fantômes, Katell n’a pas connu une existence bien paisible.
Seulement, la vie lui prévoit un destin bien plus incroyable, un destin de Santa Muerte.

CHRONIQUE :

« Que la mort soit douce » est un roman écrit par Laëtitia Danae et publié par les Editions Plume Blanche. Après avoir lu les autres récits de l’auteure et découvert les nombreux avis enflammés sur ce livre, j’avais d’énormes attentes vis-à-vis de l’histoire. Si j’ai adoré ma lecture, j’avoue ne pas avoir été totalement comblée… j’attends donc le deuxième tome pour de plus amples surprises !
 
Si par le passé Laëtitia Danae s’est attaquée avec brio à plusieurs styles de fantasy, l’auteure revient cette fois avec un récit fantastique, rapprochant le lecteur de sa réalité pour mieux le faire frissonner grâce à des éléments surnaturels.
 
Dans ce roman, le lecteur peut suivre les aventures de Katell. Si cette dernière ressemble en tous points à une humaine, elle est dotée d’un don particulier : elle peut voir les fantômes et leur parler. Cette capacité incroyable lui a valu d’être rejetée par sa mère et ses camarades de classe. Incomprise, Katell finit par se renfermer sur elle-même et n’ose plus avouer son terrible secret à qui que ce soit… même pas à son meilleur ami. Sa cousine, Aurora, orpheline et unanimement appréciée par ses pairs, ne lui rendra pas non plus la vie facile et ses remarques à répétitions feront de la vie de Katell un véritable enfer, accentuant sa timidité. Cependant, la lycéenne n’est pas destinée à mener une vie ordinaire. Alors que son quotidien vole en éclat, elle se voit offrir une proposition inattendue : mourir ou devenir une Santa Muerte. Cette seconde vie qui lui est offerte transformera cette adolescente timorée en une jeune femme combative qui est prête à tout pour gravir les échelons et retrouver le fantôme d’un être tant aimé.
 
Au départ, j’ai eu du mal à accrocher avec l’histoire et avec Katell. J’avais l’impression de me retrouver devant un cas de figure typique : la fille sans amis qui est destinée à devenir une super héroïne. Même si les déboires qui s’abattaient sans relâche sur le personnage principal parvenaient à m’émouvoir, je trouvais Katell assez effacée. Heureusement, dans la seconde partie, ce personnage a changé de visage et la jeune femme s’est révélée beaucoup plus captivante. Si elle agissait de manière très égoïste et ne tenait pas compte des conséquences de ses actes, Katell faisait preuve d’un franc-parler percutant et d’une détermination à toutes épreuves. Elle n’était pas parfaite. Elle commet des erreurs comme tout le monde et ses faiblesses font d’elle un personnage agréable à suivre. L'auteure a donc réalisé un incroyable travail sur la psychologie de son héroïne.

Quant aux protagonistes secondaires, j’avoue avoir grandement apprécié l’intrépide Kimiko et l’ambiance électrique qu’elle conférait à certaines scènes. Sans compter que l’auteure a créé une multitude de créatures fantastiques, allant des sortes de fantômes aux espèces de démons, pour agrémenter son univers et l’enrichir. J’ai adoré découvrir les différentes caractéristiques de ces êtres surnaturels et l’organisations des Semeurs de Mort pour en venir à bout.
 
Passons maintenant au scénario… Ce premier tome ne déborde pas d’action, mais bien de mystère. Si j’ai trouvé le début un peu long, puisque Katell mène une existence de recluse et que seules quelques apparitions fantomatiques viennent rompre sa monotonie, sa vie en tant que Santa Muerte était plus « remuante ». En effet, la jeune femme est amenée à voyager sur Terre et à accomplir toutes sortes de missions afin de semer la mort. Si certaines de ces missions étaient rapides et peu développées, d’autres, comme la mort d’une petite fille cancéreuse, prenaient aux tripes. Le fait que Katell soit parfois accompagnée de ses comparses ajoutait du suspense et de la tension dans le récit, pour le plus grand plaisir des lecteurs. Toutefois, ce qui m’a un peu déçue, c’était que toutes ces âmes glanées avaient pour but de rapporter des points aux Santa afin qu’elles puissent devenir la Santa Suprême. Cette compétition du nombre de morts avait déjà été exploitée dans d’autres romans, comme par exemple « Rouge Sang et Noir Corbeau, tome 1 : l’Apprentie Faucheuse » de Justine Robin. Un rapprochement totalement fortuit, mais qui m'a sauté aux yeux. Il n’en demeure pas moins que la manière dont Laëtitia Danae a traité ce thème était très intéressante, mais l’intrigue centrale manquait un tantinet d’originalité pour moi.

Heureusement, l'intrigue prend un autre tournant à la fin… 
 
Que dire sur la fin de ce premier tome… Il se termine de manière assez abrupte, sans prendre le temps de répondre aux nombreuses interrogations du lecteur. Laëtitia Danae garde donc beaucoup de cartes dans sa manche pour les étaler dans la seconde partie et en mettre plein les yeux du témoin silencieux. Il me tarde donc de découvrir la suite afin, je l’espère, d’être plus amplement surprise.
 
Comme pour tous les romans de Laëtitia Danae, le style d’écriture était très fluide, bien travaillé et agréable à découvrir. Impossible de ne pas accrocher à cette plume qui caresse vos sens et décuple vos émotions.
 
En résumé, même si certains points m’ont laissée sur la réserve, Laëitia Danae nous offre encore une fois un roman agréable à découvrir et un univers peuplé de fantômes aux multiples facettes.
 
Je ne peux pas terminer ma chronique sans parler de l’objet livre… La couverture réalisée par The Art of Naïki est tout simplement divine et la mise en page du roman met en valeur une magnifique illustration dessinée par Tiphs. L’équipe éditoriale a donc réalisé un travail d’orfèvre pour faire de ce roman un véritable objet de collection.

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