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Poussières de temps

10/18/2018

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.AUTEUR : 16 auteurs (cités dans la chronique)
​MAISON D’ÉDITION : Editions HPF
​DATE DE SORTIE : ​2018
​​NOMBRE DE PAGES : 267
​PRIX : 14,50 euros
GENRE : variés (recueil de nouvelles)
RESUME :

Seize nouvelles, seize interprétations sur le thème du temps : poussières de vies qui s’envolent trop vite, temps qu’on remonte, temps que l’on fige, improbables pérégrinations spatio-temporelles… 

Embarquez avec nos seize auteurs pour un voyage à travers les âges.  

CHRONIQUE :​

Je partage avec vous ma chronique sur le recueil de nouvelles « Poussières de temps » édité par les Editions HPF. Je les remercie de tout cœur pour ce SP que j’ai pris beaucoup de plaisir à lire !
 
Une préface très intéressante et bien écrite présente brièvement les nouvelles ainsi que le thème du temps autour duquel vont tourner les histoires. Une bonne introduction qui donne tout de suite envie de découvrir les récits qui vont suivre…
 
Au niveau de la mise en page, j’ai adoré le fait que chaque nouvelle soit suivie par une courte biographie des auteurs, permettant au lecteur d’en apprendre plus sur leur parcours littéraire ou non.
 
Au niveau des nouvelles… J’ai décidé d’écrire un petit avis détaillé pour donner un retour à chaque texte. Je vous laisse donc découvrir mes différentes "mini-chroniques"…
 
La première nouvelle s’intitule « Paris-Fossile » et a été écrite par Vincent Ferrique. J’ai trouvé que certains passages étaient un peu longs, entraînant un rythme de lecture assez lent. Cependant, le scénario était très intéressant et revisitait de manière très mystérieuse des lieux actuels. Il s’agit d’une nouvelle très technique mettant en avant les erreurs répétitives des Hommes.
 
La deuxième nouvelle, « Cinq minutes », a été imaginée par Célia Huot. Le texte était très court, mais débordant d’émotions ! Les pensées des personnages étaient très bien décrites et le fait que le protagoniste principal, Max, cite les heures de ses souvenirs permet de donner un rythme entraînant à cette nouvelle jusqu’à une fin percutante qui laisse le lecteur pantelant.
 
La troisième nouvelle s'intitule « Les coureurs de temps » et a été rédigée par Phil Becker. J’ai adoré cette nouvelle dans laquelle le héros en cavale joue avec le temps pour échapper à ses poursuivants. Une histoire remplie de magie et d’adrénaline !
 
La quatrième nouvelle, « Le temps d’un battement de cils », a été écrite par Manon Salva. Un récit très doux, des mots agréables à lire avec une petite touche de fantastique qui ravira les amateurs du genre !
 
La cinquième nouvelle s’intitule « Chronophage : sur le fil du souvenir » et a été rédigée par Mélaine Legrand. Il s’agit d’une histoire vraiment excellente, construite comme un roman. Il est très facile de s’attacher aux personnages et de visualiser le monde imaginaire mis en place par l’auteure. J’ai été charmée par la plume et par la manière dont le thème du temps a été traité. De plus, l’auteur a créé une chanson qu’elle a glissée dans son texte, lui donnant un autre côté original.
 
La sixième nouvelle porte le titre d' « Horloge fatale » et a été imaginée par TAP. J’ai trouvé le texte très original à cause de sa forme particulière et des onomatopées introduites dans le récit. Le lecteur a l’impression de lire une suite d’événements habituels, mais la fin surprend. Cependant, la forme du texte rend la lecture un peu hachée, même si le rythme est endiablé. Une nouvelle qui se démarque des autres.
 
La septième nouvelle s’intitule « Lorsque nous nous réveillerons » et a été écrite par Eva Aernout. Une histoire tragique et poignante, que la plume de l’auteure et le choix d’une jeune héroïne insouciante rendent plus douce. Une ambiance particulière de fin du monde et une conclusion qui donne envie de prolonger la lecture…
 
La huitième nouvelle, Le Muet », a été rédigée par Franck Dozion. Il s’agit d’un récit très touchant puisqu’il retrace le parcours d’un SDF et le drame qui a bouleversé sa vie. Le temps n’efface pas les blessures…
 
La neuvième nouvelle s’intitule « L’île de toujours » et a été rédigée par Annabelle Blangier. Une histoire incroyable aux allures de Robinson Crusoé ! Une boucle sans fin qui remet le temps en question, une fillette morbide au discours glaçant d’effroi… J’ai adoré !
 
La dixième nouvelle, « Les errances impatientes », a été écrite par Josepha Bassoni. La nouvelle montre à quel point le temps peut influencer nos émotions et nos souvenirs. Une histoire très réaliste qui ne laisse pas indifférent.
 
La onzième nouvelle qui porte le titre de « La radio » et a été imaginée par Anne Pavelle. Une nouvelle un peu longue au début à cause des descriptions, mais qui se révèle très vite intéressante grâce aux éléments historiques glissés dans le récit.
 
La douzième nouvelle s’intitule « Deadline » et a été écrite par Rhéa Even. J’ai adoré cette nouvelle qui tient en haleine du début à la fin ! Une histoire saisissante de réalisme, avec une petite touche de fantastique très bien dosée.
 
La treizième nouvelle, « Protocole Tempestatis », a été rédigée par Ange Beuque. Une histoire extrêmement intéressante qui montre que la valeur du temps prévaut sur l’argent dans un futur proche. Des progrès technologiques qui permettent de jouer avec le temps sont inaugurés. La dernière phrase m’a vraiment heurtée et fut un coup de cœur !
 
La quatorzième nouvelle s’intitule « Une nuit sans fin » et a été écrite par Mélodie Ambiehl. J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteure et les tournures de phrases, mais je n’ai pas vraiment accroché à l’histoire qui manquait d’action. Par contre, la fin de la nouvelle était très bien choisie !
 
La quinzième nouvelle s’intitule « Dans l’ombre du soleil » et a été imaginée par Mélody Gervais. Fan du titre avant de commencer, j’ai terminé la lecture de cette nouvelle complètement comblée ! Dans ce récit sanglant et morbide à souhait, les heures passent et le temps tue. Il faut se méfier des créatures qui vivent dans l’ombre… Les personnages ont une psychologie assez développée, malgré que le texte soit court. Un coup de cœur pour cette histoire !
 
La seizième nouvelle qui porte le titre de « Nos futurs » et a été écrite par Jean-Cosme Renard. Un texte très bien écrit, mais l’action met du temps à démarrer, si bien que je n’ai vraiment accroché qu’à la fin. J’ai apprécié cette petite « leçon de morale » sur la liberté humaine.
 
En résumé, ce recueil est composé de très beaux textes, très diversifiés. Les auteurs exploitent le thème du temps de manières très intéressantes et je recommande cet ouvrage !
 
De plus, la couverture est tout simplement sublime !

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