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Les chroniques des fleurs d'opale, tome 1 - partie 1: la candeur de la rose

2/5/2018

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AUTEUR :
Ielenna
​MAISON D'EDITION :​  ​Editions Graphein
​DATE DE SORTIE : ​2017
NOMBRE DE PAGES : 464
PRIX : 20 euros
GENRE :​ ​ Fantasy
RESUME :

Si seulement j'avais su combien ma vie allait basculer.
Comment l'enfer m'aurait enchaînée.
Si seulement j'avais pu entrevoir les rouages du destin.
Les rencontres comme les pièges, les obstacles comme les révélations. 
Si j'avais su mieux distinguer bontés et malveillances.
Amours, amitiés ou loyautés.
Cette histoire serait tout autre. Mon histoire.
Preuve que même les Dieux ne peuvent tout savoir.​
Rare rescapée du massacre de son village natal, Diphtil, une jeune fille du peuple de l’Air, est sauvée en territoire ennemi grâce au symbole étrange qu’elle porte sur le front. Elle serait la cinquième fille de la Déesse Aveugle. Séquestrée dans un monastère et manipulée par le prêtre Sarïn qui compte la livrer au roi une fois ses pouvoirs éveillés, elle est libérée par son frère, Naid, qui la persuade de partir avec lui.
Sauf que les terres de l’Edenor sont semées de dangers et que la cruauté de certaines personnes, hantées par la haine et la guerre, s’opposent à la candeur de Diphtil, avide de découvrir ce monde dont elle a si peu joui.
Mais avant tout, elle veut échapper à son destin. Est-ce possible, lorsque l’on est vouée à devenir une Déesse ?

CHRONIQUE :

Depuis que j’ai entendu parler du livre « Les chroniques des fleurs d’Opale, tome 1 – partie 1 : La candeur de la Rose » écrit par Ielenna, je rêvais de dévorer cet ouvrage de fantasy à la couverture ensorcelante. Aujourd’hui, je peux vous annoncer que c’est chose faite ! Ce livre se révéla être à la hauteur de mes attentes et je vous présente mon avis (coup de foudre !) sur ce joyau de la littérature. (d’ailleurs, à l’heure où je vous parle, la partie 2 est LARGEMENT entamée ! :’) )
 
Je vais commencer par vous parler de la plume de l’auteure, le point le plus important de ma chronique… et pas des moindres ! J’ai été agréablement surprise par le côté classique et même poétique de la plume. En effet, le lecteur se retrouve confronté à des tournures de phrases qui sortent de l’ordinaire, rappelant sans conteste le style de romans qui foisonnaient à une époque antérieure à la nôtre. Alors je ne parle même pas du vocabulaire… *-* Une telle richesse au niveau des mots et de la manière d’écrire ne peut qu’être soulignée ! Certes, les descriptions sont plus nombreuses que l’action dans cette première partie, mais la douceur et l’originalité du texte m’ont fait oublier ces longueurs pour me laisser profiter pleinement de cet ouvrage envoûtant. Le lecteur ressent le travail que l’auteure a fourni durant l’écriture de ce livre. Un travail colossal et même titanesque pour un rendu final stupéfiant ! Pour moi, la plume d’Ielenna s’apparente à de la dentelle, fine et délicate. Les mots s’entrecroisent avec sensibilité et glissent sous les yeux du lecteur avec volupté.
 
J’en viens donc à l’univers et au scénario. J’ai directement été happée par ce monde enchanteur, rempli de mystère, de magie, mais surtout de haine et de violence. Les paysages sont très bien décrits, de même que les sentiments et les pensées des personnages. Le lecteur n’a donc aucun mal à se laisser bercer par l’histoire. L’auteure instaure du suspens qui tient en haleine et place des rebondissements à des moments stratégiques pour inciter le témoin silencieux à approfondir sa découverte de ce monde imaginaire. Les scènes de combats sont très explicites et Ielenna ne prend pas de pincettes pour décrire les effusions de sang, ce que j’ai apprécié car cela donnait un aspect de vraisemblance au roman. A travers ce monde tout droit sorti de ses songes, l’auteure exploite de nombreux thèmes récurrents dans notre société, tels que le racisme, la guerre, la religion, l’amour, la confiance… Le lecteur est donc confronté à quelque chose qu’il vit au quotidien, qu’il connaît. Il ne peut donc que se sentir touché par les messages qui se dégagent de ce roman bouleversant.
 
Je ne peux pas clôturer cette chronique sans m’exprimer au sujet des personnages ! Tout d’abord, Diphtil est une héroïne comme on en voit peut dans les romans. Semblable à un oiseau trop longtemps enfermé ou à une fleur qui doucement s’ouvre ou monde, la jeune femme évolue tout au long de l'ouvrage. Au début de l’histoire, le lecteur se trouve face à une pucelle qui ne connaît rien à la vie, malgré la tragédie qui a ruiné son enfance. Confinée dans un monastère, elle ne cherche pas à s’enfuir et se contente des mensonges que les autres protagonistes lui servent à longueur de journée. Elle se complaît de cette existence fade et vide, seulement illuminée par la présence de son ami Astiran. Diphtil fait preuve d’une faiblesse d’esprit et ne cherche pas plus loin que le bout de son nez. Influençable, elle a du mal à se faire confiance et à croire en elle. Son existence repose sur celle des autres et elle ne fait preuve d’aucun courage, soumise face à ses peurs. Pourtant, plus les pages défilent et plus son caractère change. L’héroïne laisse de côté sa timidité et sa pudeur pour se révéler aux yeux du monde qui l’entoure telle qu’elle est réellement. Elle apprendra à vivre dans la simplicité et à faire preuve de discernement, sans se soucier de bafouer les règles qui ont rythmé son jeune âge. Diphtil n’est pas parfaite, mais elle est unique et touchante. Elle nous représente tous à l’aube de notre vie. Ensuite, je vais m’attarder sur Astiran. Le jeune homme vit dans une crainte perpétuelle de ne pas pouvoir dévoiler ses sentiments au grand jour et sa retenue fait de lui un personnage fort remarquable en lequel le lecteur a instantanément confiance. Il transpire la douceur et la sincérité, des vertus très rares au sein du monde dans lequel les protagonistes évoluent. Naid est également un héros remarquable. Malgré l’insistance de sa sœur, il demeure renfermé et taciturne. Il refuse de se confier sur son passé et toutes les énigmes qui l’entourent font de lui un personnage attractif qui retient l’attention. Sa témérité et ses aptitudes au combat le placent souvent au cœur de l’action, tout comme Yasalyn. La demoiselle revêt un rôle dégradant dans cette histoire et la malédiction qui la frappe ne l’aide pas à gagner des points. Tout au long du livre, Yasalyn va souffler le chaud et le froid et son comportement déroutant saura séduire tout en rebutant. Par conséquent, Ielenna a réussi à donner vie à des personnages à la psychologie recherchée, tout en faisant attention à ce que les relations entre eux soient logiques!
 
En résumé, il s’agit d’un petit bijou qui rappelle une époque passée grâce à une plume poétique qui sort de l’ordinaire. Un roman sombre et déroutant, porteur de messages révélateurs et bouleversants. Un coup de foudre que je recommande à toutes les personnes qui aiment la fantasy et l’originalité !
 
Je tiens aussi à féliciter l’artiste pour cette couverture digne d’un conte de fée. 
 
 
 







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