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La Collision des Mondes

9/26/2020

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AUTEUR : Sam Cornell
​MAISON D'EDITION :​  ​Livr'S Editions 
​DATE DE SORTIE : 2019
NOMBRE DE PAGES : 693
PRIX :  20 euros 
GENRE :​ ​​Fantastique
RESUME :

"Un bien étrange suicide que voilà."
La missive glissée sous sa porte invitait Calvez à revoir les conclusions de son enquête. Et si finalement Galantier avait été assassiné. Mais par qui ? Et pourquoi ?
En reprenant ses investigations, Eduardo Calvez sera confronté à une affaire plus complexe qu’il ne l’imaginait, où tous les protagonistes se révèleront plus impliqués qu’ils ne le laissaient transparaitre. Derrière le masque paisible et trompeur de la Côte d’Albâtre, se cachent des secrets que la bourgeoisie locale avait pris soin d’occulter.
Chaque indice collecté quidera l’inspecteur vers une autre vérité, tout en entretenant ce sentiment étrange qu’il n’est qu’une pièce d’échiquier, chahutée par des adversaires mystérieux, oeuvrant de la Normandie jusqu’aux Amériques.
Cette enquête le mènera vers les confins du réel, car gravir la généalogie des Malville ne sera pas sans conséquences.
L’aide imprévue de frère Guillaume et de mademoiselle Colinet sera la bienvenue, mais sauront-ils résister à la tentation que le mécanisme d’Alhazen a toujours suscité… ou succomberont-ils à son appel comme ce Rose-Croix trop impatient ?


CHRONIQUE :

Le roman « La Collision des Mondes » est écrit par Sam Cornell et est publié par Livr’S Editions. Intriguée par ce titre, je me suis laissée convaincre par les arguments de l’auteur et cette grosse brique de presque 700 pages a donc rejoint ma PAL il y a quelques mois.
J’ai mis plusieurs semaines à lire ce roman, principalement par manque de temps, et j’avoue avoir été surprise par le contenu de cet ouvrage, ainsi que par le travail titanesque réalisé par l’auteur. Néanmoins, même si j’ai trouvé ce récit intéressant, je ressors un peu mitigée de ma lecture.
 
Dans ce roman, Sam Cornell invite ses lecteurs à plonger dans le quotidien de l’inspecteur Calvez. Alors qu’une personne influente de la société est retrouvée morte et que l’enquête aboutit sur un suicide, l’inspecteur Calvez revoit ses conclusions et décide de trouver des preuves sur un éventuel assassinat. Cependant, il n’est pas le seul à s’intéresser aux secrets de la famille Malville…
 
Tout d’abord, au vu de la couverture et du fait que le roman soit placé dans la collection fantastique, je m’attendais à plus d’imaginaire. Or, pour moi, même si le mécanisme d’Alhazen fait partie intégrante de l’intrigue, j’ai trouvé que ce côté ne ressortait vraiment qu’à la fin du livre. Le reste du temps, j’étais plutôt embarquée dans un récit policier et historique, d’où ma surprise quant au contenu du roman. Une surprise très intrigante, puisque j’adore l’Histoire, ce qui m’a donné envie de voir comment l’auteur allait faire apparaître le surnaturel en se servant du passé de l’humanité.
 
La construction du roman, en elle-même, m’a toutefois posé problème et m’a plusieurs fois fait décrocher. En effet, au départ, le lecteur suit l’enquête menée par l’inspecteur Calvez. Une enquête qui se déroule dans un monde réaliste, auprès d’humains influents de la société. Puis, sans crier gare, le récit bascule et le lecteur se retrouve propulsé aux côtés de Mademoiselle Colinet et de frère Guillaume. Ce dernier sera séquestré par un individu à l’identité trouble qui répondra à toutes ses questions sur l’affaire Malville, remontant jusqu’aux origines de cette famille pour expliquer le présent. J’ai trouvé cette partie extrêmement longue. L’auteur dépeint la généalogie des Malville tout en réalisant des digressions sur des personnages historiques. Cette partie a duré plus ou moins 200 pages et tout était expliqué de manière très travaillée, de manière recherchée… J’avais l’impression que le malfaiteur étalait son savoir dans un long monologue, sans laisser de place pour les émotions. Cette partie était assez conséquente et « lourde » dans le sens où il y avait énormément d’informations à emmagasiner. J’aurais apprécié que les données importantes soient davantage réparties pour se mêler à l’action et rendre le tout plus homogène, moins morcelé. De plus, pendant cette longue partie, le lecteur ne savait pas ce qu’il se passait du côté de l’inspecteur Clavez qui était pourtant en charge de mener l’enquête à la base…
Il en ressort donc que l’histoire était découpée en plusieurs parties. Le fait que les alternances de point de vue n’étaient pas fréquentes m’empêchait de m’attacher aux personnages et d’accrocher à l’intrigue qui était, pour moi, morcelée.
A la fin, Sam Cornell a fait en sorte que les histoires parallèles de ses héros se rejoignent. Dès lors, le récit devient plus addictif. Les péripéties et les découvertes s’enchainent à un rythme endiablé. Le temps et l’espace se dilatent pour permettre à des forces insoupçonnées de faire leur apparition… le sang se met à couler. J’ai donc beaucoup plus accroché avec cette conclusion mouvementée, mais cette partie était assez courte quand on voit la taille du roman… J’ai donc trouvé ça dommage que la partie centrale, bien qu’intéressante, ait été si longue et que les informations aient été si condensées, car j’ai beaucoup aimé le début et la fin.  
 
Au niveau des personnages, j’ai trouvé que l’inspecteur Calvez était le prototype même du policier. Son esprit cartésien le faisait courir après des preuves tangibles et accuser la moindre personne se trouvant sur son chemin. Quand au frère Guillaume, il apporte avec lui les mystères de la religion et ajoute une dose de suspense au récit. Le personnage qui, pour moi, sort du lot est le journaliste Augustin Renoux. A la recherche de sujets qui feront sensation, il se montre très observateur et finira par devenir la clé pour résoudre l’intrigue. Il était très efficace et très intéressant à suivre sur la fin.
 
Quant à la plume de l’auteur, c’est pour moi le point fort du récit. Même si l’histoire en soi ne laisse pas filtrer beaucoup d’émotions à mon goût, le style de l’auteur est très soigné. Les phrases sont bien formulées et le vocabulaire utilisé est en adéquation avec les propos tenus. Tout au long du récit, le travail de recherche effectué par Sam Cornell est nettement perceptible et ses connaissances historiques rendent l’intrigue plus riche, plus profonde.
 
En résumé, il s’agit d’un roman très intéressant qui m’a surprise sur bien des aspects. Si j’ai décroché à plusieurs reprises à cause de la construction du récit, il n’en demeure pas moins que l’auteur a fait un travail titanesque.
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