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La Chapelle des disparus

1/2/2021

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AUTEUR :
 Mélissa Restous
​MAISON D'EDITION :​  ​Aeternam AS-Editions
​DATE DE SORTIE : ​2020
NOMBRE DE PAGES : 246
PRIX : 18 euros 
GENRE :​ Fantastique
RESUME :

1880
Dans le Paris des artistes bohèmes, Théophile, jeune artiste prodige, peine à trouver sa place et à gagner sa vie.
Son existence bascule le jour où il rencontre Iokanaan, un mystérieux jeune homme qui cache bien des secrets…  
Très vite, il se prend d’amitié pour ce personnage magnifique et sombre, et se retrouve mêlé à une véritable chasse à l’homme ésotérique, qui laisse un tracé sanglant dans les rues de la capitale.
Rien n’aurait pu préparer Théophile à découvrir la vérité sur son nouvel ami.
Ni au destin qui l'attend.

CHRONIQUE :

« La Chapelle des Disparus » est un roman signé Mélissa Restous et publié par Aetarnam AS-Editions.
Un récit de toute beauté qui dépeint avec sensibilité le quotidien d’un jeune homme amoureux de l’art.
Une lecture qui fut pour moi un coup de cœur !
 
Théophile est un artiste prodige et vit à Paris, dans les années 1880. Chacune de ses œuvres avive les émotions des contemplateurs. Le jeune homme rêve de vivre de sa passion, mais la précarité n’est pas loin derrière lui.
Un jour, au détour d’une venelle obscure, il fait la rencontre de Iokanaan, un individu charismatique qui dégage une aura dangereuse… mais dont la beauté le fascine. Dès lors, son existence paisible vole en éclats. Perdu au milieu d’une chasse à l’homme ésotérique, alors que le sang se répand et que la mort menace de le frapper, Théophile ne parvient pas à se défaire de son attachement grandissant pour son nouvel ami…
 
Ce livre au titre lyrique m’a attirée comme un aimant. Pourtant, je n’étais pas préparée à un tel déferlement d’émotions.
 
Mélange entre fantastique et symbolisme, cette histoire invite le témoin silencieux à plonger au cœur d’un Paris archaïque, dans le quotidien des artistes bohèmes incompris par la société et des créatures déchues.
 
Théophile n’est pas comme les autres garçons de son âge. Il ne vit que pour et par l’art. Il ne recherche pas la compagnie de ses pairs et encore moins celle des femmes. Pourtant, excepté ses yeux vairons, son physique attire la convoitise. Mais seul Arthur, également étudiant en art, a réussi à entrer dans sa bulle privée et à nouer avec lui une indéfectible amitié. Rêveur naïf, Théophile est empathique et tourner le dos à un être en proie à la souffrance lui est impossible, car cela reviendrait à cracher sur les valeurs religieuses qui lui ont été apprises. Ce héros au tempérament doux se révèle incroyablement attachant. Il ne cherche pas à être ce qu’il n’est pas et son naturel en déconcertera plus d’un… à commencer par Iokanaan. Ce dernier est tout le contraire du jeune artiste. Individu mystique à la beauté androgyne qui ne semble pas subir des affres du temps, il fait preuve de violence et la dureté de ses propos cherche à heurter, à montrer la brutalité de la vie. Pourtant, ses tentatives d’intimidation n’arriveront pas à étouffer l’attraction qui s’exerce entre Théophile et lui. Une attraction qui se muera rapidement en affection sincère. Ensemble, ils devront apprendre à se faire confiance, à déterrer leurs secrets passés et à déjouer les menaces qui pèsent sur leurs têtes comme une épée de Damoclès.
 
A travers ces deux figures centrales, l’auteure aborde des thématiques aussi intéressantes que bouleversantes, comme la religion et les rituels sacrificiels, la condition des artistes et la puissance émotionnelle de l’art, la prostitution et l’homosexualité. Autant de sujets délictueux à l’époque qui posent encore question dans la société actuelle et font s’interroger le lecteur sur les mentalités.
 
L’histoire est écrite avec simplicité, sensibilité et poésie. La plume de l’auteure n’est pas étouffée par des artifices inutiles. Les mots employés sont choisis avec justesse et agencés de manière à créer une certaine musicalité, si bien que les pages défilent à un rythme endiablé jusqu’à la scène finale absolument stupéfiante.
 
En résumé, ce récit fut pour moi un coup de cœur. Tout a été pensé pour que le lecteur passe un moment de lecture incroyable.
 
Ce fut ma première lecture chez Aeternam AS-Editions, mais pas la dernière !
L’ouvrage est d’une qualité indéniable à tous les niveaux. La couverture est très représentative du contenu, tout comme le titre, la mise en page est soignée et le récit est admirable. 
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