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Kidnapping

2/23/2019

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AUTEUR : Geoffrey Claustriaux
​MAISON D'EDITION :​  ​Livr's Editions 
​DATE DE SORTIE : ​2018
NOMBRE DE PAGES : 94
PRIX : 10 euros 
GENRE :​ Horreur
RESUME :

La campagne profonde de la vieille Allemagne recèle parfois de lugubres secrets. La découverte d’un groupe d’adolescents en voyage scolaire aurait de quoi étonner l’historien le plus averti. Ce village d’un autre temps est assurément le vestige d’un passé révolu… du moins, en théorie.
Autrice en devenir, la jeune Catherine ne sait quoi en penser, pas plus que son camarade Stéphane, à qui elle voue un amour sans borne.
Tous deux vont devenir les témoins de ce que les tréfonds les plus obscurs de l’âme humaine sont capables d’engendrer, au risque d’y sombrer. À jamais…

CHRONIQUE :


Je vous présente mon avis sur le roman « Kidnapping » écrit par Geoffrey Claustriaux et publié par Livr’s Editions. Une histoire très courte, mais déstabilisante émotionnellement !
 
Au début du récit, l’auteur instaure un cadre réaliste et contemporain, mettant en scène des adolescents partant en voyage scolaire. Très vite, le décor vire au cauchemar et le lecteur a l’impression de faire un saut en arrière pour se retrouver en pleine dictature. Dès lors, une ambiance malsaine et dérangeante s’installe.
 
Je vais commencer par vous parler des personnages… La grande majorité des héros sont des adolescents auxquels il est facile de s’identifier. Pour le reste, il s’agit d’êtres monstrueux qui n’ont d’humain que le nom. Dans ce roman, les défauts de l’humanité sont poussés à l’extrême et si au début les préoccupations des protagonistes sont futiles, leurs émotions et leurs comportements évoluent au fil du récit, pour le meilleur et pour le pire. Geoffrey Claustriaux montre comment fonctionne la psychologie humaine et surtout, prouve que l’instinct de survie pousse à faire des choses horribles.
 
J’ai adoré le fait que le thème de la Seconde Guerre mondiale soit revisité dans cette œuvre, à travers le décor ainsi que les jeux de la mort, d’autant qu’une petite note historique à la fin du roman replace le contexte et donne des indications sur la source d’inspiration de l’auteur. J’ai juste trouvé que la thématique du cannibalisme sortait un peu de l’histoire pour créer un côté plus sauvage et surréaliste.
 
L’écriture de l’auteur va droit au but et s’accompagne d’une mise en page aérée et variée, mettant bien en évidence les différentes parties du livre. Pas de douceur dans ce récit. Le roman contient de vraies scènes d’horreur avec des détails sanglants et des tripes à l’air.
 
La fin laisse l’histoire en suspend. Le lecteur, au même titre que les personnages, n’a pas de réponse à toutes ses questions et reste abasourdi par cette conclusion abrupte et très bien mise en scène.
 
En résumé, il s’agit d’un roman court, mais qui dégage des émotions malsaines, sortant le lecteur de sa zone de confort. J’ai adoré !

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