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Hanafuda

8/21/2019

1 Commentaire

 
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AUTEUR : L.A. Braun
​MAISON D'EDITION : Livr's Editions
​DATE DE SORTIE : ​2018
NOMBRE DE PAGES : 198
PRIX : 18 euros
GENRE : Littérature contemporaine (japonaise)
RESUME :

La vie des yakuzas est régie par les neuf lois du gokudo, la voie extrême.
L’oyabun dirige le clan de main de maître. Il est plus que mon père, plus que mon patron. Sa voix fait office de loi.
La soumission des kyodaï doit être totale. Ceux qui ont tenté de s’en prendre à lui se noient actuellement dans l’East River. N’allez pas croire que pour vous, il en ira autrement.
Mon père l’a appris aux dépens de notre famille. À cause de son erreur, je porte la marque du traître.
Jusqu’ici, j’ai mené une existence motivée parfois par la vengeance, souvent par l’appât du gain.
Aujourd’hui, l’honneur de la famille Matsuo sera lavé.
Aujourd’hui, il me reste un choix à faire.
La fin d’une ère ou un nouveau départ ?

CHRONIQUE :

Voici ma chronique sur le roman « Hanafuda » écrit par L. A. Braun et publié par Livr’s Editons. J’ai eu l’occasion de découvrir cette histoire en bêta-lecture et ce fut un plaisir pour moi de la redécouvrir en format papier.
 
Dans ce livre, le lecteur se retrouve confronté au quotidien hors du commun d’un jeune garçon nommé Hoshino. Ce dernier va rejoindre la mafia japonaise pour une raison personnelle : la vengeance.
 
Tout au long du roman, le héros raconte les événements dont il est témoin ou victime avec un certain détachement. Les faits, rien que les faits. Ses émotions ne sont pas vraiment exprimées, mais l’horreur qu’il décrit est suffisante pour que le lecteur puisse s’imaginer ce qu’il a pu ressentir.
 
Hoshino est un héros totalement décalé. Il collectionne les bêtises et ne fait rien pour être apprécié. Il a du mal à s’attacher aux autres et ne se préoccupe que de sa petite personne. Pourtant, même s’il semble insupportable, les épreuves qu’il a dû affronter par le passé et les ennuis qui lui tombent dessus le rendent attachant. Car malgré tout, il reste un garçon ordinaire, avec ses défauts et ses peurs. L’auteure a d’ailleurs très bien su jouer avec sa psychologie et ses émotions. Comme dit dans le roman, le héros est entouré d’une aura mystique qui le place au-dessus des autres, si bien que les personnages secondaires ne parviennent pas vraiment à se faire véritablement une place dans le cœur du lecteur. Tout tourne autour de Hoshino, du sang et de la vengeance.
Pourtant, pour conclure son roman, L.A. Braun a choisi un final éclatant et détonnant qui place les protagonistes dans une situation délicate. Les rôles sont inversés. Un vrai coup de théâtre !
 
De plus, l’histoire comporte de nombreuses références à la culture japonaise. Le texte n’en parait donc que plus riche et plus documenté, grâce aux notes de bas de page, notamment.
La mise en page était également très soignée, chaque chapitre commençant par des proverbes annonçant la couleur du récit qui allait suivre.
 
Quant à la plume de l’auteure, je l’ai trouvée fluide et le vocabulaire japonais était introduit de manière astucieuse dans le texte.
 
En conclusion, l’écriture et la mise en page permettent une lecture rapide et prenante. Une histoire très bien documentée et un héros qui sort de l’ordinaire.

1 Commentaire
Laire-Ann
3/19/2020 03:41:30 pm

Merci pour cette belle chronique 😊🙏❤️ (désolée je viens de me rendre compte que je ne l'avais pas commentée 😱)

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