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Encens

6/26/2021

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AUTEUR :
 Johanna Marines 
​MAISON D'EDITION :​  Snag Fiction
​DATE DE SORTIE : ​2021
NOMBRE DE PAGES : 498
PRIX : 18 euros 
GENRE :​ Steampunk / Thriller
RESUME :

Nouvelle Orléans, 1919.
Alors que le tueur à la hache sème la terreur dans les rues et nargue les enquêteurs, le corps mutilé d’une jeune femme est découvert en ville. Que signifient ces notes de musique et ces marques de brûlures retrouvées sur sa peau et ces étranges plumes métalliques plantées dans son dos ?
Pour les inspecteurs Perkins et Bowie, une nouvelle enquête s’ouvre. Se pourrait-il qu’un deuxième meurtrier soit à l’œuvre ? Que faire quand deux tueurs en série rivalisent de cruauté et que la ville devient leur terrain de jeu ? Plongez au cœur des Bayous où le jazz est roi et prenez de la hauteur à bord du Mécanic Hall, un aérocabaret où les dancing-automates sont devenus des déesses de la fête. Découvrez le passé trouble de Grace, une intrépide cartomancienne et de sa chouette mécanique et sautez de toits en toits aux côtés des désembobineurs qui collectent l’électricité pour la New Orleans General Electric Company.

CHRONIQUE :

« Encens » est un roman écrit par Johanna Marines et publié par Snag Fiction. Encore une fois, j’ai eu l’honneur de bêta-lire cette merveille et pouvoir la tenir dans mes mains est juste incroyable ! La maison d’édition a su offrir un écrin digne de ce nom à ce récit hors-norme. Redécouvrir cette histoire en version papier m’a procuré autant d’émotions que la première fois que je l’ai lue. Ce livre est pour moi un coup de foudre absolu.
Je remercie de tout cœur Johanna Marines, ainsi que sa maison d’édition, d’avoir fait figurer mon avis sur le roman. Une attention qui me touche particulièrement !
 
Il s’agit du second roman steampunk de Johanna Marines et le moins qu’on puisse dire, c’est que l’auteure a su se démarquer et est devenue une figure incontournable de ce genre littéraire !
 
Cette histoire se déroule en 1919, à la Nouvelle-Orléans. Le tueur à la hache sème des cadavres sanglants dans toute la ville. La population est terrifiée. Tout le monde se demande qui sera sa prochaine victime. Mais un jour, le corps d’une jeune femme sur lequel ont été gravées des notes de musique est retrouvé. Pour la police, il ne fait aucun doute : un second tueur est à l’œuvre…
Goûterez-vous au tranchant de la hache ou à la pointe aiguisée de la plume ?
 
Avec cette œuvre singulière, Johanna Marines invite le lecteur à plonger au cœur des Bayous. Un décor atypique rarement utilisé par les auteurs de steampunk qui préfèrent exploiter le potentiel de grandes villes comme Londres ou encore Paris. De ce fait, l’originalité de ce roman saute aux yeux dès le départ en permettant un dépaysement total.
 
Pour mener à bien son récit, l’auteure a choisi de jongler entre les points de vue de plusieurs personnages. L’intrigue s’en retrouve décuplée et le suspense grimpe en flèche. Les héros possèdent tous des psychologies façonnées avec minutie. Leurs actions sont dictées par leurs pulsions, ce qui provoque de nombreux rebondissements. Il est difficile de cerner les personnages et de prévoir leur comportement face à certaines situations. Un voile de mystère entoure chacun d’entre eux et une ombre rôde autour de leur passé. Aucun protagoniste n’est laissé au second plan. Tous sont acteurs et ont leur rôle à jouer dans le scénario. Les relations qui s’établissent entre les héros sont amenées de manière logique et font avancer les événements de façon savamment calculée. J’ai beaucoup apprécié côtoyer ces êtres de papier aux personnalités ambiguës qui bouleversent autant qu’ils révulsent.
 
Au niveau du scénario, l’auteure a su équilibrer le thriller et le steampunk. Si l’intrigue tourne autour de l’enquête pour démasquer les tueurs, chaque passage est agrémenté d’objets hétéroclites. Ainsi, les aérocabarets, les oiseaux mécaniques, les automates et bien d’autres engrenages peuplent ces pages, prouvant que l’imagination de l'artiste n’a pas de limites.
 
Johanna Marines a donc créé un univers et des personnages remarquables ! Sa prose est incroyable et addictive. Les pages se tournent au rythme du jazz, les mots défilent avec délectation. Si le récit est aussi macabre que violent, la finesse poétique de la plume permet de savourer chaque instant.
 
En résumé, je n’ai qu’une chose à dire : laissez-vous transpercer par la plume aiguisée de l’auteure et découvrez cette intrigue au mécanisme bien huilé capable de réveiller vos pires cauchemars. Un roman steampunk sombre et envoûtant au cœur de la Nouvelle-Orléans, là où le jazz ne dort jamais.
 
Toutes mes félicitations à Johanna Marines qui prouve encore une fois qu’elle possède un incommensurable talent. Merci à Aurélien Police de si bien illustrer l’univers de cette auteure à ne pas manquer et merci à l’équipe éditoriale de permettre aux lecteurs de goûter à la plume de cette artiste… encore et encore ! 
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