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Eden Island, tome 2 : Si loin du paradis

6/21/2021

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​AUTEUR :
 Hana Claistel 
​MAISON D'EDITION :​  Inceptio Editions
​DATE DE SORTIE : 2021
NOMBRE DE PAGES : 305
PRIX :  18,90 euros
GENRE :​ ​Dystopie
RESUME :

«Quelques instants suspendus dans le temps, quelques instants durant lesquels elle veut croire que tout est encore possible, mais elle voit l’avion s’éloigner sans qu’il l’ait rejointe.
Un cri strident déchire le silence, son propre cri sans doute, puis le noir.
Le noir absolu.
Combien de temps est-elle restée allongée là, en plein soleil, abandonnée de tous?»

CHRONIQUE :

« Eden Island, tome 2 : Si loin du paradis » est la suite tant attendue de la dystopie écrite par Hana Claistel et publiée par Inceptio Editions.
Une suite qui a répondu à toutes mes attentes et qui fut pour moi un véritable coup de cœur !
 
Abandonnée sur une montagne de déchets, assommée par les rayons du soleil, Analia pense que tout est perdu et décline lentement. Jusqu’au moment où elle est introduite dans un groupe de femmes dissidentes. À leurs côtés, Analia va se rendre compte qu’une vie en-dehors d’Eden Island est possible… mais à quel prix ? Chaque jour, les siens lui manquent et un danger sournois la menace.
 
Quel plaisir de retrouver cette plume ! Hana Claistel possède un style extrêmement fluide où chaque mot a sa place. Sans perdre de vue son intrigue et sans nuire au rythme haletant, l’auteure s’attarde sur la description des décors et n’oublie pas de mettre en avant les émotions ressenties par ses personnages. Un deuxième tome riche en rebondissements qui ne laisse aucune seconde de répit aux héros… jusqu’à la scène finale.
 
Si j’avais été frappée par l’ingéniosité de la société futuriste mise en place par Hana Claistel, je dois dire que l’auteure s’est encore une fois surpassée ! Non seulement les problématiques de la pollution, de la migration, de la politique et des classes sociales sont toujours présentes, mais d’autres sujets tout aussi importants viennent se greffer à la construction de l’univers. Ainsi, le lecteur est confronté à une épidémie mondiale, à la drogue, au trafic des médicaments, à la tyrannie, à la violence faite aux femmes … Toutes ces thématiques, qui ne semblent pourtant pas avoir de lien au départ, s’imbriquent les unes dans les autres et contribuent à enrichir le scénario, tout en faisant évoluer les protagonistes.
 
Eden Island n’est plus qu’un souvenir pour Analia qui doit appendre à vivre autrement. Avec les déchets sont apparus des créatures monstrueuses. La pauvreté qui l’entoure ne cesse de renforcer son empathie, alimentant sa rage d’aider. Toutefois, les puissants se jouent de la population et alors qu’ils sont les seuls à pouvoir être véritablement utiles, ils préfèrent cultiver leur image plutôt que de s’abaisser à faire le moindre geste. L’injustice répugne Analia qui ne tarde pas à abandonner son innocence. Alors qu’elle pense que tout est perdu, que l’appât du gain est devenu une ligne de conduite, la jeune femme sera confrontée à un dilemme de taille : vivre ou permettre aux autres de vivre.
 
Les personnages, malgré leur côté manichéen, étaient tous vraisemblables et tous incarnaient des valeurs réalistes, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Leurs actions étaient guidées par leurs émotions et chacun de leur choix n’en était que plus touchant.
D’un côté se trouvent les laissés pour compte. Ceux que la société a rejetés et qui doivent se battre chaque jour pour avoir le droit d’exister. La détresse est leur quotidien, tout comme le manque d’hygiène et de reconnaissance. Pourtant, au cœur de ces groupes d’humains cabossés, des liens indestructibles se construisent et l’entraide est spontanée. Tous sont prêts à se sacrifier pour les autres et tous connaissent la vraie valeur de chaque chose.
D’un autre côté se tiennent les représentants et leur entourage. Ceux qui n’ont qu’un mot à dire pour se faire obéir. Ceux qui d’un simple regard peuvent déterminer le destin des autres. Ceux qui n’hésitent pas à se salir les mains pour conserver leur titre et leurs richesses.
Ces deux branches de l’humanité invitent le lecteur à réfléchir sur son propre mode de vie, sur sa consommation, sur les lois et règles qu’il suit peut-être aveuglément.
 
Jusqu’au bout, Hana Claistel restera maîtresse de son intrigue. Elle tiendra le lecteur en haleine et n’épargnera aucune déconvenue à ses héros.
Si la fin m’a semblé trop belle, elle clôture à merveille ce récit.
 
En résumé, ce deuxième tome fut un coup de cœur ! Un livre étonnant et enrichit par des valeurs percutantes.
 
Bravo à l’auteure pour ce roman époustouflant et à l’ équipe éditoriale pour son fabuleux travail.  
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