RESUME :
« Souffrir ou faire souffrir. Tuer ou mourir. Les choix étaient simples, et limités. Il n’y en avait aucun autre. » Dans un monde sans pitié, Aldavir, un jeune orphelin, a la chance d'être recueilli par un vieux marchand. En route vers Burnwick, un village isolé, ils sont attaqués par un loup, et le garçon se retrouve livré à lui-même. Propulsé au cœur de la terrible malédiction qui frappe le village, séquestré et manipulé, il va devoir se battre pour espérer survivre et peut-être vaincre ce mal mystérieux, sans compter les horribles créatures qui en résultent... CHRONIQUE : Voici mon avis sur le livre Démons, écrit par Shirley J. Owens. Contrairement à la plupart des livres, le lecteur ne fait pas face à tout un tas de descriptions ayant pour but de présenter l’univers dès le début du roman. Ici, l’action débute directement, avec son lot de sang et de tragédie. La mort abominable d’un protagoniste très proche du héros introduit un bouleversement sans précédent qui entraîne Aldavir vers de sombres desseins. Pas besoin de descriptions, l’ambiance est bien ancrée. L’auteure ne fait preuve d’aucune pitié envers ses personnages, les martyrisant sans prendre de pincettes. Elle n’a pas peur d’aller au bout de ses idées, aussi sanglantes puissent-elles être. Les combats défilent au rythme des pages, sans retenue, assombrissant à chaque fois encore un peu plus le monde dévasté dans lequel évolue Aldavir. A chaque fois que le lecteur pense que la situation va s’arranger, l’auteure vient bouleverser ses bienfondés de manière habile et très sadique aussi... Inutile de préciser que j’ai adoré ce roman! Le lecteur n’a pas le temps de s’ennuyer. Les informations arrivent à chaque fois au cœur de l’action, dans un savoureux mélange. Ensuite, j’ai adoré l’approche que l’auteure a utilisée pour décrire les loups dans son roman. Au début dangereux et imprévisibles, ils se révèlent être bien plus que ça. Le lecteur peut donc apprécier le travail que l’auteure a fourni sur ses personnages, qu’ils soient humains ou non, et leur psychologie. De plus, les liens qui se créent entre les héros s’avèrent parfois surprenants et rajoutent une dose de mystère et de surprise au livre. Les sentiments de vengeance et de liberté sont bien mis en avant, ainsi que l’importance des contacts sociaux et de la haine qui peut surgir face à la solitude. Cependant, lors des fuites d’Aldavir, des chevaux font leur apparition. En tant que cavalière, j’ai trouvé que le vocabulaire concernant ces derniers n’était pas toujours juste et approprié. Ainsi, pour désigner leurs membres, il faut faire référence à des « jambes » et non à des « pattes ». De plus, les chevaux sont craintifs de nature, pour la plupart. Au début du livre, on ressent bien leur instinct de fuite, mais par la suite, lors des combats, ils sont laissés de côté et paraissent dociles. Les loups attaquent et leur cassent les jambes sans préciser que les chevaux prennent peur,... Il manque donc quelques descriptions de leur côté, c’est le seul point négatif pour moi, qui aurait pu rajouter du fil à retordre dans les combats pour les cavaliers. Enfin, la plume est très subtile et la syntaxe très bien agencée. Le vocabulaire est accessible et agréable à lire. Le livre est très bien équilibré, avec de l’action et des explications réparties dans tout le roman sans laisser de faille ou de temps mort, malgré le temps plus ou moins long pendant lequel se déroule l’histoire. En résumé, il s’agit d’un livre que j’ai grandement apprécié et que j’ai vite dévoré. Un roman époustouflant et angoissant que l’auteure raconte pourtant avec une certaine légèreté et une fluidité impressionnante dans sa plume ! Quant à la couverture, on ne peut que s'incliner devant le talent Du monde de Fleurine *-*
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