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Chair Morte

3/13/2021

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​AUTEUR :  Sarah Buschmann
​MAISON D'EDITION :​  Editions Noir d'Absinthe
​DATE DE SORTIE : ​2020
NOMBRE DE PAGES : 396
PRIX : 19,90 euros 
GENRE :​ Thriller / fantasy urbaine
RESUME :

Un mois après les meurtres de Melbourne, Chiara Adamo rejoint la célèbre Brigade de Traque et Arrestation des Sorcières à Sydney. Très vite, elle constate une recrudescence de Sorcellerie de Chair, dans l’outback australien. Pourquoi cette activité soudaine ? Que préparent les sorcières ? Commence alors une difficile traque, où chaque faux pas peut être fatal.
Au milieu du désert, dans la prison souterraine de Simpson, 313, sorcière condamnée à perpétuité, purge sa peine. Dans ce lieu de non droit où les Enfers prennent chair, 313 devra lutter pour ne pas sombrer dans la folie.
Deux âmes tourmentées, qui plongent toujours plus profondément dans l’abîme. Jusqu’où iront-elles, avant de réaliser qu’il n’y a plus aucun espoir ?

CHRONIQUE :

« Chair morte » est un roman écrit par Sarah Buschmann et publié par les Editions Noir d’Absinthe. Il s’agit de la suite du fabuleux « Sorcière de chair ». Une suite effroyablement sanglante et morbide.
 
Après avoir fait enfermer sa cousine dans la prison souterraine de Simpson, Chiara Adamo rejoint la Brigade spécialisée dans la Traque et l’Arrestation des Sorcières. Très vite, ses compétences et son ingéniosité la font se démarquer des autres agents. Chiara se voit alors confier une mission d’importance : comprendre ce que préparent les Sorcières de Chair qui se rassemblent dans l’outback australien. Une quête périlleuse où chaque seconde peut s’avérer fatale. Mais les sorcières de l’arrière-pays ne sont pas les seules à fomenter un plan sans précédent : les détenues de Simpson sont également bien décidées à se faire entendre pour ne pas sombrer dans la folie… et dans l’oubli.
Deux histoires entrecroisées qui vous feront plonger dans l’abîme de monstruosité où l’espoir n’est qu’une vaste utopie.
 
Avec ce deuxième tome, Sarah Buschmann poursuit sur sa lancée en offrant à ses lecteurs un scénario débordant de perversité et de violence. Si Arabella, héroïne du premier volet, est toujours présente, Chiara lui vole la vedette en se plaçant au cœur de l’intrigue.
Chiara, la chair morte, qui a vécu l’enfer.
Son physique atypique, marqué par l’horreur, rebute et inspire la méfiance. Pourtant, elle parviendra à se faire une place de choix parmi les forces de l’ordre et ne reculera devant rien pour parvenir à ses fins. Le danger ne l’effraie pas et encore moins la mort. Cruelle et habile, elle se sert des capacités surnaturelles pour résoudre les enquêtes qui lui sont confiées. Chiara semble se repaître face aux atrocités et aux problèmes qui se dressent sur son chemin.

Les psychologies ravagées des personnages font la part belle aux meurtres et aux effusions d’hémoglobine. Les émotions qui se dégagent du récit sont sombres, abjectes. Si des traces d’empathie arrivent à se frayer un passage au milieu de l’horreur, elles sont vite étouffées par l’envie de vengeance et la souffrance.
 Les protagonistes sont dotés de caractéristiques atypiques. Parfois, le lecteur compati à leurs tourments. D’autres fois, leurs agissements sont tellement affreux qu’il est impossible d’éprouver la moindre sympathie à leur égard. Ils poussent la cruauté jusqu’à leur paroxysme, ce qui provoque de nombreux rebondissements stupéfiants !
 
Une chose est sûre : l’auteure n’a pas froid aux yeux. Les pensées des protagonistes sont primitives et les scènes de torture sont décrites jusque dans les moindres détails. Ces précisions sont appuyées par des recherches approfondies concernant le cerveau. Si vous recherchez de la douceur et de la positivité, passez votre chemin car cette histoire n’est pas à mettre entre toutes les mains. Du début à la fin, tout est pensé pour vous faire cauchemarder.
 
Sarah Buschmann a su dépeindre l’horreur avec finesse. Son style est maîtrisé, incisif. Il frappe les esprits et fait naître des émotions de manière efficace. L’auteure n’épargne rien ni personne. Cette brutalité camouflée par un voile de malice s’imprime dans le cœur du témoin silencieux en lettres de sang.  
 
En résumé, ce roman prouve encore une fois l’horrible talent de l’auteure qui pousse à outrance la violence, tout en réussissant à captiver les lecteurs.
 
Une couverture qui reproduit les troubles émotionnels des personnages avec minutie.
Merci à l’équipe éditoriale pour son travail.
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