RESUME :
Ezra, triton séducteur et arrogant, rêve de parcourir le monde des hommes. Axelle, jeune femme brisée, se noie dans une phobie sociale et des angoisses intolérables. Le soir où Ezra sauve Axelle, leurs vies basculent… Plongez au cœur de cette réécriture contemporaine du conte de La Petite Sirène. CHRONIQUE : « Pour une seconde hors de l’eau » est un roman écrit par Jessica Motron et publié par les Editions l’Alsacienne Indépendante. Un beau coup de cœur ! Suite à une relation compliquée, Axelle ne parvient plus à affronter le monde extérieur, broyée par ses angoisses. Pour faire plaisir à ses proches, elle accepte néanmoins de participer à une soirée sur un bateau. Tout bascule lorsqu’Axelle tombe à l’eau. Ezra, un prince triton séducteur, rêve de quitter l’eau noirâtre de la Seine pour découvrir le monde des Hommes. Lorsqu’il repère une adolescente à la chevelure rouge emportée par le courant, il décide de la sauver. Une rencontre qui fera basculer leurs vies… Tout en gardant la magie du conte de « La petite sirène », Jessica Motron confronte le lecteur à la dure réalité de la vie en abordant des thématiques fortes comme le handicap, la phobie sociale, le deuil, le consentement et bien d’autres encore. Ces sujets étaient amenés de manière astucieuse et touchante, de sorte à étoffer l’intrigue sans l’alourdir. La plume de l’auteure est douce et bienveillante. Le vocabulaire utilisé est simple, le style très abordable mais débordant d’émotions, de quoi s’immerger facilement dans le récit. De plus, la narration alternée entre les deux protagonistes principaux permettait de suivre deux histoires en parallèle, de confronter les ressentis des héros et de doubler l’intrigue pour une bonne dose de rebondissements ! Les personnages étaient vraisemblables. Ils n’étaient pas parfaits. Les héros étaient tous guidés par des intentions et des expériences personnelles. Ils avaient des peurs et des rêves. Grâce à sa sensibilité, l’auteure parvient même à rendre attachant des personnages qui n’ont pas toujours un comportement adapté et à faire en sorte que le lecteur, à défaut d’accepter, comprenne certaines réactions. En résumé, il s’agit d’un roman qui vous fera plonger en plein cœur de Paris, aux côtés de héros profondément touchants. Un récit débordant de sensibilité.
0 Commentaires
RESUME :
Dans le clan des dragons de feu, Pépin est le seul à être vert comme une feuille. Et au lieu de cracher du feu, il crache des graines. Le comble pour un dragon ! Mais une tempête pourrait bien lui faire voir les choses autrement… Prêt à partir à l’aventure ? CHRONIQUE : « Pépin, le dragon qui crachait des graines » est un album écrit par Elébora Sentier et illustré par Siyhana. Un très beau livre ! Les dragons crachent du feu, c’est connu. Alors lorsque Pépin se met à cracher des graines, il devient la risée de son clan. La tempête qui s’abat bientôt sur les siens sera une révélation… Une lecture à destination des enfants qui aborde, à travers l’imaginaire, la thématique du harcèlement. Une histoire très douce, tant par le texte que par les illustrations, qui montre que la différence peut devenir une force et amener à l’acceptation de l’autre. En résumé, les dessins et l’écrit façonnent un récit qui se veut bienveillant. RESUME :
L’étau se resserre autour d’Ael, jeté malgré lui sur les terres corrompues de Cairne. Face au Haut-Serf qui entend le dresser comme un chien, il se découvre de curieux alliés de circonstance : une esclave au don étrange, un espion qu’une terrible vengeance aveugle, une Charmeuse dont les desseins échappent à tous. Car porteur de Ruine ou non, le destin le pousse sur les traces de Sith Duana, escorté de ses amis comme de ses ennemis. Peut-être le passéest-il toujours appelé à se répéter... CHRONIQUE : « Ruine, tome 2 : l’homme aux mille visages » est un roman écrit par Angel Arekin et publié par les Editions Plume Blanche. Une duologie de fantasy indépendante qui se déroule dans l’univers du « Porteur de Mort ». Une suite et fin magistrale. Un vrai coup de cœur ! Prisonnier de Cairn, Ael est plus que jamais au centre de l’attention. Tout porte à croire qu’il est la réincarnation de Sith Duana et le Haut Serf est bien décidé à l’entrainer sur les traces de Ruine. Porteur de l’épée légendaire ou non, l’adolescent pourra compter sur des alliés de circonstance face au passé souvent appelé à se répéter… Retrouver l’univers créé par Angel Arekin était un véritable plaisir. Entre les cités médiévales et une étendue désertique, le lecteur voyage dans un décor complexe et bien pensé. Des lieux où règnent la terreur, la violence, le mensonge et la luxure. Les personnages sont loin d’être manichéens. Chacun agit selon ses propres ressentis : pour l’honneur et la gloire… ou pour venger des souvenirs. Qu’ils se tiennent du bon ou du mauvais côté, tous les protagonistes avaient leur importance et étaient intéressants. Et quand le lecteur a l’impression d’enfin les cerner, l’auteure apporte de nouvelles révélations qui font tout basculer. Vous l’aurez compris : le scénario était donc truffé d’action, de rebondissements et d’émotions. Le tout raconté avec une plume absolument divine. Le vocabulaire précis et les tournures de phrases dynamiques permettaient une immersion totale… jusqu’à la conclusion grandiose. En résumé, ce dernier tome fut un coup de cœur. Il mêle tout ce qu’on attend d’une épopée de fantasy et est écrit d’une main de maître. Le moyen parfait d'entrer dans l'univers de la série "Le Porteur de Mort" ou bien de prolonger le plaisir encore un peu... RESUME :
Une fête foraine en plein mois de novembre, sous la pluie et le vent, ça n’a rien de tentant. Sauf quand la foire en question organise le tournage d’une série d’épouvante au cœur de son train fantôme. Frissons, gloire et argent sont promis à ceux qui oseront affronter leurs peurs. Et si Vincent avait enfin trouvé le moyen de ne plus être un souffre-douleur ? Aidé de Lucas et Zita, l’adolescent accepte de relever le défi. Mais il ignore qu’il vient de signer un pacte maléfique. Gare à eux ! Les productions Morts de Trouille sont bien décidées à les faire mourir de peur ! CHRONIQUE : « Une fête foraine d’enfer » est un roman écrit par Julia Mattera et publié par les Editions L’Alsacienne Indépendante. Un livre d’horreur à destination des adolescents qui saura aussi ravir les adultes en quête de frissons. J’ai tout simplement adoré ! Vincent n’est pas un garçon très populaire à l’école. Aussi, lorsqu’il se voit offrir une occasion de devenir célèbre et de gagner de l’argent en participant à l’émission « Morts de Trouille » dans une fête foraine, la tentation est trop grande. Le voilà qui accepte d’affronter ses peurs, accompagné de ses amis : Lucas et Zita. Les adolescents ne le savent pas, mais ils viennent de signer un pacte infernal duquel ils ne sortiront pas indemnes… Un roman horriblement attractif ! L’histoire est décomposée en plusieurs chapitres et chaque partie met en scène une épreuve différente, à chaque fois plus épouvantable que la précédente. Au fur et à mesure que les pages défilent, la peur des personnages augmente et le lecteur se demande quelles mauvaises surprises l’auteure réserve encore. Le scénario était diaboliquement original, suivant la veine de la série « Chair de poule ». A travers les attractions, la peur est abordée sous plusieurs formes et la violence est omniprésente. Du sang, de la torture physique et psychologique, du gore… sont au menu. Attention aux âmes sensibles… Les personnages sont à l’image du scénario : très bien pensés. Des adolescents normaux en quête de reconnaissance. Des jeunes dans la fleur de l’âge qui se pensent invincibles. Si certains incarnent l’image du gros dur et d’autres le visage de la victime persécutée, les péripéties montreront que tout le monde a des faiblesses et qu’il faut pouvoir s’appuyer sur les autres pour les surmonter et avancer. Malgré le côté très sombre et oppressant de l’œuvre, beaucoup d’émotions se dégagent des personnages, dont un franc sentiment de camaraderie et d’amitié. Si habituellement la fin est courue d’avance, ici l’auteure a fait preuve d’inventivité jusque dans la conclusion, dévoilant un final aussi atrocement farfelu que le reste du récit. Un vrai coup de génie ! En résumé, il s’agit d’une histoire d’horreur destinée aux adolescents et aux adultes en quête de frissons. Un récit déjanté et surprenant mettant en scène des adolescents qui ne sont pas au bout de leurs peurs… RESUME :
La Déesse veille. Son autorité est représentée par ses Anges et ses Archanges. Ils interviennent dans tous les aspects quotidiens de la vie. Francesca Sebastani se rend dans la ville marchande d’Alba pour accomplir les volontés de son père : épouser un riche négociant de basse extraction sociale et retrouver son frère, Taddeo, qu’elle déteste, afin de le pousser à accepter son héritage. Seulement, Francesca ne désire qu’une chose : découvrir qui a causé l’effroyable assassinat de son autre frère, Iacopo… et lui faire justice, car en rêve, elle la voit. La scène du meurtre par les yeux de ceux qui, haut dans le ciel, posent sur le monde un regard sans haine. CHRONIQUE : « Les serres sous le velours noir » est un roman écrit par Charlène Ferlay et publié par les Editions Plume Blanche. Un roman qui mélange les genres pour offrir un résultat explosif ! Le monde est dirigé par les Anges et les Archanges au service de la Déesse. Après avoir perdu son mari et sa descendance, Francesca Sebastani est envoyée dans la ville d’Alba sur ordre de son père. Elle a pour mission de se remarier avec un homme de basse classe sociale et de retrouver Taddeo, son frère qu’elle déteste, pour qu’il accepte son héritage suite à la mort de leur aîné, Iacopo. Mais lorsque Francesca découvre la vérité sur la mort de ce dernier, elle n’a pas plus qu’une idée en tête : faire justice elle-même et venger cet assassinat de ses propres mains. Cette œuvre était particulièrement bien construite et complète. Tout en s’inspirant de la Renaissance italienne pour donner un aspect historique à travers les décors, l’art et les mœurs, l’auteure s’est également attaquée à la fantasy, avec la présence d’êtres célestes et des complots politiques, ainsi qu’au policier, avec l’enquête de l’héroïne voulant retrouver l’assassin de son frère. Un mélange original et bien dosé qui donne une identité particulière à ce roman. Outre le mélange des genres, j’ai également beaucoup apprécié l’héroïne. Francesca est une femme opprimée par le système patriarcale. Elle se doit d’obéir aux hommes de sa famille, qu’il s’agisse de son père ou du mari qui lui est imposé. En tant que femme, elle ne possède comme seules forces que son titre de noblesse, ses connaissances et ses charmes. Pourtant, si elle semble douce et obéissante, réalisant ce qu’on attend d’elle, Francesca n’arrive pas à s’épanouir dans cette existence étriquée et aspire à plus de liberté. Façonnée par des pensées contraires, d’apparence calme et intérieurement bouillonnante, hésitant entre la docilité et la transgression, cette héroïne est une représentation réaliste de la condition des femmes. Des femmes qui rêvent d’émancipation sans parfois oser aller jusqu’au bout de leurs aspirations. Le fait que Francesca dépasse les limites de la convenance et s’adonne à des actes vils (un petit bain de sang, ça fait toujours du bien) faisait d’elle un personnage féminin très intéressant à la psychologie cohérente. Quand au style de l’auteure, je l’ai trouvé travaillé. Les tournures de phrases étaient recherchées, sans être pompeuses, et le vocabulaire utilisé correspondait parfaitement au contexte, favorisant l’immersion dans l’univers, tout en laissant passer des émotions. En résumé, cette histoire de fantasy inspirée de la Renaissance italienne est une réussite. Un récit mené par une figure féminine déterminée à aller au bout de ses projets. RESUME :
Après un violent coup sur la tête, Marianna, quadragénaire désemparée par une nouvelle dispute conjugale, se réveille dans les bras d’un homme ressemblant étrangement à son compagnon. Très vite, elle comprend qu’elle se trouve à la veille de la Première Guerre mondiale, dans une ville minière du nord de la France. Est-ce une hallucination due au choc ou tout simplement un rêve ? Et si tout était lié au cauchemar qui hante ses nuits depuis l’enfance ? Quand les destins se croisent, se superposent, tout devient possible. Encore faut-il que Marianna parvienne à dénouer les fils du temps avant qu’il ne soit trop tard… CHRONIQUE : « De houille et de charbon » est un roman écrit par Sonja Kourakine et publié par les Editions L’Alsacienne Indépendante. Une histoire de voyage dans le temps qui se lit à toute vitesse. Marianna est une quadragénaire qui mène une vie simple, mais pas de tout repos. Depuis son enfance, elle est tourmentée par le même cauchemar et ne sait plus quoi faire pour se débarrasser de cette peur oppressante. Après une énième dispute avec son compagnon et une visite chez un spécialiste, Marianna entreprend de fouiller dans les affaires de son arrière-grand-mère et se cogne la tête sur une étagère. Elle reprend connaissance dans une ville minière, à l’aube de la Première Guerre mondiale. A-t-elle perdu la tête ou bien détient-elle enfin la clé de ses songes ? Dans ce roman, l’auteure narre une histoire qui jongle entre deux temporalités : le présent et 1914. L’intrigue est donc également complexifiée. Le lecteur se demande à quelle époque se trouvent les réponses tant attendues et cherche à comprendre le nœud du mystère en même temps que l’héroïne. Le décor choisi est sombre, mais tout ce qui compose la période de la Première Guerre mondiale est bien décrit. Entre ces pages, des thématiques poignantes sont abordées comme la condition des femmes, l’exploitation des mineurs et les horreurs des combats. Marianna découvre ces scènes choquantes à travers les yeux de son aïeule et vivra même ses traumatismes les plus violents. L’auteure n’épargne pas les détails. La plume de Sonja Kourakine est très belle, toute en sensibilité. Même les scènes les plus atroces sont dépeintes comme des images poétiques. Toutefois, ce côté contemplatif et explicatif était un peu trop présent dans les dialogues. Ces derniers manquaient parfois de naturel et ne donnaient l’impression d’être là que pour exposer des faits. Des faits très intéressants, mais qui n’ont pas apporté de réel rebondissement final… à part une romance. J’attendais quelque chose de plus surprenant, plus explosif, mais la fin est restée assez douce et tranquille. En résumé, ce roman aborde de nombreuses thématiques intéressantes à travers un voyage dans le temps. Malgré une fin qui ne m’a pas transcendée, c’est une lecture attractive grâce au style travaillé de l’auteure. RESUME :
Eh merde ! Non, non ! Pas comme ça ! J’avais enfin la paix. Ouais, ok, je n’avais pas prévu de mourir aussi jeune au sommet de ma gloire et de ma beauté… mais non ! Les gars, si je peux même pas avoir la paix une fois six pieds sous terre, ça va pas être possible. Je vais te révéler un secret : en bas, je me suis fait un nouveau pote : Satan, roi cornu des enfers, grand manitou qui, visiblement, a besoin d’un coup de main. Ah ! ça t’en bouche un coin, hein ? Allez ! Tu as déjà tenté l’aventure une fois et tu as kiffé, avoue ! Fais pas comme si tu hésitais. Et pour l’occasion : double dose de tequila. CHRONIQUE : Je vous partage mon avis sur le roman « Blood Witch, Résurrection – tome 1 » écrit par Léna Jomahé et publié par les Editions Plume Blanche. Une suite inattendue qui recèle de nouvelles surprises. Après avoir pété les plombs et avoir été tuée pour protéger le monde de son pouvoir, Erica se retrouve en Enfer. Si elle pensait pouvoir profiter d’une mort tranquille, Satan en a décidé autrement. Il a besoin qu’elle le serve encore… vivante, de préférence. Une suite qui complète la duologie « Blood Witch » de manière tout à fait logique. Il n’y a pas de temps mort et la « résurrection » de l’héroïne suit le court du récit principal. Après tout, quoi de plus normal pour Erica que de ne pas mourir pour de vrai ? Quel lecteur est vraiment étonné de son retour ? Un roman fantastique qui permet une lecture sans prise de tête. Le style d’écriture est proche du langage oral, le vocabulaire est assez familier, comme si le lecteur faisait partie intégrante du récit. Le scénario est truffé d’humour, tant au niveau de la mise en page (où des éclaboussures de sang côtoient des petits bonhommes en bâtonnets) qu’au niveau des réactions des personnages. Toutefois, si ces derniers agissent de manière très spontanée et ne lésinent pas sur les blagues, les répliques me paraissaient parfois surjouées et le comportement de l’héroïne « superpuissante » m’a parfois agacée. Malgré tout, le rythme haletant et la simplicité attractive de l’œuvre donnaient envie de continuer la lecture pour découvrir la suite. Entre des retrouvailles en demi-teintes, des complots machiavéliques et des combats sanglants, le lecteur n’aura pas le temps de s’ennuyer ! En résumé, il s’agit d’une suite aussi déjantée que la duologie principale. RESUME : Petit Crapaud ne ressemble pas aux grenouilles du marais. Sa peau n’est pas lisse, on le trouve laid, personne ne veut jouer avec lui. Puisque c’est comme ça, il part explorer la vaste forêt et se faire des amis qui l’accepteraient comme il est ! Des amis qui auraient besoin de lui. Mais en réalité, comment reconnaître un ami lorsqu’on en croise un ? Et puis, jusqu’où iriez-vous pour vos amis ? Un livre qui pose la question philosophique de l'amitié tout en faisant un tour d'horizon des créatures les plus emblématiques des légendes bulgares (le démon Talassam, la nymphe Samodiva, le dragon Zmey, l'insatiable Lamie et bien d'autres). CHRONIQUE : « Sois mon ami » est un album illustré par SeL et écrit par Yulka. L’ouvrage est publié par les Editions Elitchka. Un livre merveilleuse beau, que ce soit au niveau du texte ou des dessins. Petit Crapaud ne ressemble pas aux grenouilles du marais. Il n’est pas aussi beau et personne ne veut jouer avec lui. Bien décidé à trouver un ami, Petit Crapaud part à l’aventure. Mais qu’est-ce qu’un ami et comment reconnaître un vrai ami quand on en croise un ? Jusqu’où aller pour trouver quelqu’un qui nous apprécie ? Un album illustré absolument splendide ! Les illustrations réalisées à l’aquarelle débordent de douceur et accompagnent le texte à la symbolique forte. À travers cette histoire, les artistes invitent le lecteur à se glisser dans la peau d’un crapaud pour comprendre ce qu’est la véritable amitié. Grâce à ce petit animal souvent mal aimé, de nombreuses thématiques sont abordées. On retrouve par exemple le rejet, le profit, la tolérance, l’acceptation, le respect, la persévérance et l’amitié. Des sujets importants, parfaitement décrits entre ces pages, qui sont complétés par la présence de créatures mythologiques bulgares. Un récit riche ! En résumé, il s’agit d’un livre de qualité apprenant aux enfants ce qu’est le véritable visage de l’amitié. RESUME :
À Línzī, capitale du prospère Royaume de Qí, une ombre plane sur les coursives du palais. Le roi Lumière Éternelle, immortel, béni des dieux, vainqueur de la Bataille du Sorcier au Bì de Jade, souffre d’un mal étrange. Les rapports militaires décrivent l’agitation préoccupante de troupes ennemies. Le capitaine Zhān Jiágù galope vers la frontière, porteur d’un avertissement inquiétant. Les cinq soldats de bambou, déchus de leur titre par celui qui les avait nommés, se retrouvent impuissants à contrer les convoitises et les complots qui se nouent autour du trône. Leurs pensées se tournent vers cet héritier disparu. Et si la vérité du passé devenait la clef de leur avenir comme de celui du Royaume ? CHRONIQUE : « Les 5 soldats de Bambou, tome 2 : Ombre éphémère » est le dernier tome d’une duologie écrite par Eliane Jaulmes et publiée par les Editions Plume Blanche. Un roman mettant un scène un univers époustouflant et une aventure épique au rythme haletant. Revenus de leur mission, les cinq soldats de Bambou se retrouvent impuissants à continuer leur mission de protection pour le royaume à cause de la décision de leur souverain. Les puissances alliées étant elles aussi affaiblies, tous les espoirs se portent alors sur le prince héritier disparu… Et si les secrets du passé devenaient la clé ouvrant un futur pour le Royaume de Qi ? L’histoire reprend là où elle s’était arrêtée. Pas de temps mort, le rythme effréné continue. Il n’a fallu que quelques pages pour se remettre dans l’ambiance et se raccrocher aux personnages pour découvrir la suite de leurs aventures. Comme dans la première partie, l’intrigue jongle entre les époques. Les mystères et les révélations s’alternent avec une logique implacable. Si certaines réponses étaient tout de même prévisibles, la mise en scène était toujours à la hauteur. Un fabuleux mélange de complots, de combats et d’aventures, sans oublier le côté mythologique et la culture asiatique. Au fil du temps, les personnages se développent et dévoilent les tréfonds de leur psychologie. Il n’y a pas de héros sans peur. Leurs réactions débordantes de sensibilité étaient réalistes et adaptées aux différentes situations, ce qui les rendaient d’autant plus crédibles. Le style de l’auteure était toujours aussi travaillé. Le vocabulaire était pointilleux et les tournures de phrases étaient savamment pensées. Un vrai travail d’orfèvre que je ne peux que saluer ! Le final a tenu toutes ses promesses… fait d’ombres et de lumière. En résumé, cette lecture fut incroyable ! Un univers riche et parfaitement maîtrisé ! RESUME :
« Le vrai courage, c'est de dire au revoir. Si on ne sait pas dire au revoir, on n'ose jamais aimer. » Fille de la montagne, Kinjal entend le chant des pierres et le murmure des arbres. Chaque soir après l'école, elle court retrouver ses parents et sa grande soeur, la belle Chadna, si parfaite... Mais bientôt, la vie de Kinjal bascule : sa soeur est victime de la maladie des fleurs de chair. Sa rencontre avec Étoile du Soir et Petit Matin, deux panthères des neiges, aidera-t-elle Kinjal à retrouver son chemin ? PLONGEZ AU COEUR DES MONTAGNES INDIENNES, DANS UN ROMAN INITIATIQUE VIBRANT D'ÉMOTION ET D' ESPOIR. CHRONIQUE : « L’étoile du soir » est un roman écrit par Siècle Vaëlban et publié par Albin Michel Jeunesse. Un récit bouleversant qui touche les petits comme les grands. J’ai adoré ! Kinjal vit dans la montagne avec ses parents et sa grande sœur, Chadna. Cette dernière est si belle, si gentille, si parfaite… jusqu’au jour où elle tombe malade. Le quotidien de la famille vole en éclats. La rencontre de Kinjal avec deux petites panthères des neiges aidera-t-elle l’enfant à retrouver son chemin au milieu de la peur et de la tristesse ? À travers ce récit aussi doux que tragique, l’auteure invite le lecteur à voyager dans les montagnes indiennes pour suivre les aventures d’une jeune enfant. Le personnage de Kinjal touche par sa justesse et sa sensibilité. Les émotions ressenties sont vraies et justifiées comme la jalousie, l’amitié, la déception, la peur… mais surtout l’amour. L’amour de la nature et de ses proches. Un récit émouvant, rempli de messages et d’espoir autour du deuil, qui résonne comme un conte poétique, comme une quête initiatique. La plume de l’auteure est très immersive. Siècle Vaëlban ne s’adonne pas à la simplicité, mais elle ne tombe pas pour autant dans des tournures de phrases alambiquées. Son style est imagé, descriptif et puissant. En résumé, il s’agit d’un roman jeunesse qui aborde la thématique du deuil avec beaucoup de justesse. Un livre qui dessinera autant de sourires que de larmes sur les visages des lecteurs. |
|