RESUME :
« Ce qui fut autrefois, mais qui aujourd’hui manque tant, est décrit par le mot Hiraeth. Mot gallois d’origine, il évoque un sentiment que certains connaissent bien – un désir profond pour un lieu, une personne, un foyer, ou une époque désormais introuvable. Une nostalgie inatteignable… Que donnerions-nous pour entendre de nouveau cette voix, ou ressentir cette chaleur, le craquement et le ronronnement, tout ce qui ne peut plus nous revenir dans sa finalité. Mais plus l’homme détruit, plus nous ressentirons ce manque, nous, et eux. » CHRONIQUE : « Loving Reaper, volume 2 : Hiraeth » est une bande dessinée écrite et illustrée par Jenny Jinya. Elle est publiée en anglais et en français chez Livr’S Editions. Ce livre, qui peut se lire indépendamment du premier, est une lecture incontournable pour sensibiliser à la cause animale. Un véritable coup de cœur ! Cet ouvrage regroupe plusieurs petites histoires qui mettent en scène les déboires d’animaux malmenés par des humains. À travers tous ces courts récits, Jenny Jinya illustre les malheurs qui s’abattent sur les animaux à cause de l’inconscience et/ou de la méchanceté humaine. Pour beaucoup, les animaux sont considérés comme des objets, des êtres dénués de parole et donc de conscience. Il n’y a alors rien de mal à les maltraiter. Pourtant, au fil des pages, l’artiste donne la parole aux animaux et à leurs défenseurs pour montrer la place importante qu’ils occupent dans nos vies, sur la planète. Ainsi, les thèmes comme l’abandon, les superstitions, l’utilisation des animaux pour la fabrication de produits, l’euthanasie et bien d’autres sujets sont développés dans ces petites histoires. Les récits sont bourrés de sensations et d’émotions réalistes qui touchent en plein cœur. Les illustrations et le texte se complètent à merveille. Malgré la dureté des sujets exploités, le ton est doux grâce au trait harmonieux et à la plume apaisante. Les dessins sont composés de dégradés de gris, mais quelques touches de couleur viennent se déposer au milieu de la grisaille comme autant de touches d’espoir. La calligraphie joue aussi un rôle important dans la compréhension. En plus des histoires, des explications jalonnent le livre, apportant un éclairage sur certaines thématiques. Ces parties amplifiaient la gravité des récits et permettront, je l’espère, d’ouvrir les yeux des lecteurs sur ce qui se passe partout dans le monde, sur ce que les animaux subissent au quotidien. En résumé, cette bande dessinée illustrant les malheurs des animaux fut un coup de cœur ! Une œuvre déchirante qui raconte autant qu’elle informe sur les conséquences des actions humaines impactant les animaux à poils, à plumes ou à écailles. Un livre qui contribue à éveiller à la sensibilité animale. À découvrir absolument !
0 Commentaires
RESUME :
Alors qu’il invoque le Soleil, du haut de sa pyramide, l’empereur inca est foudroyé en pleine cérémonie. Déterminée à sauver son père, la princesse Intiya, prêtresse, se retrouve face à un cruel dilemme : briser les règles du temple et invoquer la magie qui brille en elle, au risque d’être condamnée, ou le regarder mourir ? Jal, guerrier jaguar, dernier survivant d’un village massacré par les troupes impériales, doit se résoudre à lutter aux côtés d’Intiya pour aider l’homme qu’il était pourtant venu assassiner, car c’est dans l’ombre que se cache le véritable danger. Au cœur de la vallée de Cuzco, durant l’âge d’or des Incas, un ancien dieu exilé est prêt à tout pour se venger. CHRONIQUE : « Incas » est un roman écrit par Vincent Portugal et publié par les Editions Plume Blanche. Un récit simple qui se lit sans prise de tête. Lors d’une cérémonie, l’empereur inca est foudroyé pendant l’invocation du Soleil. Tout porte à croire que Jal, un guerrier jaguar voulant tuer le chef inca pour venger les siens, est l’instigateur de l’incident. Pourtant, le jeune homme est innocent. Il va devoir s’allier à la princesse Intiya, fille de son ennemi, pour réveiller l’empereur et ainsi empêcher le retour d’un ancien dieu. Avant toute chose, je tiens à souligner le magnifique travail réalisé sur l’objet livre. La couverture pourvue de dorures et les dessins ornant les pages intérieures conféraient à l’ouvrage une dimension précieuse, parfaitement en adéquation avec le contenu de l’histoire. À travers ce roman, l’auteur propose de réveiller la mythologie inca. Le lecteur est ainsi plongé au cœur de la vallée de Cuzco, partageant le quotidien du peuple du soleil, leurs traditions et leur savoir-faire ancestral. Une immersion réussie grâce aux descriptions qui jalonnent l’ouvrage et aux pérégrinations des personnages qui sont amenés à se déplacer pour leur mission. J’ai beaucoup aimé cet univers haut en couleurs où l’or et le bleu se côtoient pour offrir un panorama chatoyant. Le décor était pour moi le gros point fort de l’ouvrage ! Par contre, je n’ai pas spécialement adhéré aux héros. Si j’ai trouvé les personnages attachants, je les ai surtout trouvés manichéens. Dès le départ, le lecteur comprend dans quel camp les protagonistes se trouvent. Les choix que les héros opèrent ne sont pas surprenants et conduisent vers une conclusion très émouvante, mais prévisible. J’aurais aimé plus de charisme, plus de retournements de situation pour rendre l’intrigue et les héros plus attractifs. Quant à la plume de l’auteur, je l’ai trouvée agréable. Le vocabulaire utilisé était simple, mais adapté au contexte. Les tournures de phrases étaient limpides. Un style accessible pour de jeunes adolescents, tout comme pour les adultes qui veulent profiter d’un petit moment de lecture sans prise de tête. En résumé, ce roman revisitant la mythologie inca est simple à lire et pourra faire voyager les jeunes comme les adultes. RESUME :
Extrêmement solitaire et peu encline à accepter le rôle que la société veut lui assigner, Aubépine a sacrifié la possibilité d’une vie stable pour se donner corps et âme à sa passion : la photographie. La nature qu’elle se plaît à arpenter lui offre la liberté dont elle a besoin. Ainsi que bon nombre de mystères… Un crâne de cervidé dans les ruines d’un château habité par l’ombre d’un intrigant vampire va peut-être changer sa perception du réel. Dans les villages alentour, les disparitions régulières inquiètent les habitants. Deux ans après celles de son petit frère et de sa sœur aînée, Éléonore refuse d’imaginer le pire. Alors que tout le monde semble avoir abandonné, la jeune femme continue d’espérer. Elle trouve en Sylvain, son compagnon, le soutien nécessaire pour lui permettre d’avancer. Où les énigmes s’installent et la forêt se dévoile, quel chant sylvestre pourrait bien lier ces trois personnalités ? CHRONIQUE : « Que chantent les pins » est un roman écrit par Eloïse Berrodier et publié par les Editions L’Alsacienne Indépendante. Après avoir eu l’opportunité de bêta-lire cette histoire à ses débuts, je suis très heureuse d’avoir eu la chance de redécouvrir ce récit en version papier, dans son plus bel écrin. Un livre débordant de sensibilité et de messages cachés, un joli coup de cœur ! Après la disparition de son frère et de sa sœur, Eléonore a du mal à continuer à avancer. Elle se raccroche à l’amour de son compagnon et à l’espoir que sa fratrie sera de nouveau réunie un jour… Dans sa quête de vérité, son chemin croisera celui d’Aubépine, une jeune photographe solitaire qui arpente les bois de Talia pour chasser des images, guidée par les mystères de la forêt. Quels secrets lieront ces deux femmes ? Quels mystères révèlera le chant des pins ? Les histoires d’Eloïse Berrodier, ce ne sont pas de grandes aventures épiques qui tiennent en haleine. Non. Ce sont des mots doux, vrais, qui font du bien à l’âme. L’auteure invite le lecteur à contempler des lettres pour imaginer le monde qui l’entoure dans sa plus simple normalité, sans oublier d’insérer une pointe de magie pour faire rêver d’une autre dimension où tout est possible. Les personnages mis en scène sont profondément sincères, en phase avec leur environnement. Les héros ont des failles, des questionnements existentiels et des peurs. Autant d’émotions qui percutent de plein fouet. Le récit est vibrant de bienveillance et cette impression est renforcée par les thèmes abordés comme l’écologie, les questions identitaires sur la place qu’occupe une personne dans la société, les orientations invisibilisées que sont l’aromantisme et l’asexualité, ainsi que beaucoup d’autres sujets. Tous ces messages cachés au fil des lignes font de ce roman un texte engagé, personnel, comme l’auteure sait si bien le faire. Une plume simple, fluide, saupoudrée de poésie et de rêves. Un magnifique travail d’écriture, sans oublier la mise en page aérée qui facilite la lecture et les superbes photographies qui jalonnent le roman ! En résumé, cette lecture fut un coup de cœur. Une histoire que j’avais pu découvrir en bêta-lecture et que j’ai eu la chance de redécouvrir en format papier. Un texte engagé et débordant de sensibilité ! RESUME :
De l’autre côté de la rive, il y a l’inconnu. Une étendue d’eau à franchir par tous les moyens possibles pour recouvrer la liberté. De l’autre côté de la rive, il y a l’espoir mais aussi la mort. Elle ne sait pas trop sur lequel parier. Tout est flou. Trop de questions demeurent sans réponse. L’avenir est incertitude dans un pays comme le sien, déchiré par la guerre et la haine. À quel dieu se vouer lorsque l’espoir n’est plus et que la fuite est la seule issue ? « De l’autre côté de la rive » est un recueil de sept nouvelles. CHRONIQUE : « De l’autre côté de la rive » est un recueil de nouvelles écrit par Jessica Lefèvre et publié par les Editions Mémory. Un ensemble d’histoires engagées très bien écrites. Je remercie l’auteure pour la confiance accordée à travers l’envoi de ce service presse papier. Qui a-t-il de l’autre côté de la rive ? À travers ces histoires, Jessica Lefèvre met en scène des personnages qui se battent pour défendre leurs idéaux. Des thématiques comme la guerre, la perte, le deuil, la liberté, l’espoir, la tyrannie, l’injustice ou encore la maladie sont abordées avec justesse et sensibilité. Les récits sont courts, mais porteurs de sens. L’auteure est parvenue à écrire des histoires cohérentes au rythme intéressant. Il n’y a pas une seule longueur. Si certaines fins sont prévisibles, d’autres le sont moins et le suspense demeure jusqu’à la fin. La plume de l’auteure est douce, fluide. Elle est très agréable à découvrir et atténue quelque peu la dureté des sujets exposés. En résumé, il s’agit d’un recueil de nouvelles composé d’histoires de qualité. De nombreuses thématiques sont traitées de manière bienveillante. RESUME :
Me souvenir de tous les ennemis que j’ai croisés n’a rien de simple. Déjà, ils ne survivent souvent que quelques minutes après m’avoir rencontrée, je n’ai donc pas le temps de m’y attacher. Ensuite, ils sont bien trop nombreux. Ma mémoire ne servirait plus qu’à cela si d’aventure je m’amusais à tous les y enregistrer. Pourtant, j’admets que certains d’entre eux m’ont marquée… Parfois, je m’interroge. Méritaient-ils davantage que moi de survivre ? Quelles raisons profondes les ont ainsi poussés à venir à ma rencontre ? Pourquoi se sont-ils acharnés à provoquer leur propre chute ? Je me pose d’ailleurs une question similaire sur mes alliés. Que certains choisissent de rester avec moi me dépasse ! Peut-être que si je connaissais leur histoire… Peut-être que je les comprendrais… Ou pas… Allez savoir ! CHRONIQUE : « Gasps, hors série saison 1 » est un livre écrit par Maïlis et publié par les Editions L’Alsacienne Indépendante. Un petit plus divertissant ! Cet ouvrage, dépendant du tome 1, dévoile le point de vue de personnages secondaires croisés au cours de l’histoire. Ce livre est composé de plusieurs parties offrant un nouveau regard sur le tome 1 de « Gasps ». Les personnages secondaires prennent la parole à tour de rôle pour raconter leur version de l’histoire. Les différents récits ne se suivent pas et n’ont pas forcément de rapport entre eux. Ils n’ont pas non plus le même ton. Certains héros font preuve de sarcasme, d’autres de plus de gravité et les enfants sont plus innocents. Si j’ai trouvé que certaines parties apportaient vraiment un éclairage supplémentaire sur le récit central, d’autres points de vue m’ont semblé plus redondants avec l’histoire de base et donc moins importants. La plume de Maïlis a conservé sa simplicité et sa spontanéité dans ce hors-série, tout en s’adaptant aux différentes manières de s’exprimer des protagonistes. Sans compter le jeu à la fin du livre qui amplifie le côté déjanté ! En résumé, il s’agit d’un livre qui se lit sans prise de tête et permet de plonger plus en détails dans l’univers de « Gasps ». RESUME :
Depuis qu’elle a décimé sa famille, Sybil n’a qu’une obsession : tuer la Bête et trouver enfin la quiétude dans la vengeance. Moins coquette que ses sœurs, moins prompte à se marier que les autres filles de son âge, la Belle, éprise de liberté, préfère s’exercer aux arts de la chasse et manie l’arbalète avec courage. Retenue au village par l’amour qu’elle porte à son père défaillant, elle finit par répondre à l’appel obsédant de la forêt le jour où la Bête frappe de nouveau. Sait-elle qu’elle vient de poser le pied au cœur d’un labyrinthe inextricable fait de roses dorées, de contes oubliés et d’illusions démentes ? Les rêves et les cauchemars, les histoires et les réalités se mélangent dans ce bois perdu où les reines mangent les cœurs des jeunes filles et où les princes cachent des monstres… CHRONIQUE : « La Bête du Bois Perdu » est un roman écrit par Nina Gorlier et publié par Magic Mirror Editions. Une réécriture de conte très poétique qui frôle le coup de cœur ! Depuis le décès de sa mère qui a causé le déclin de son père, Sybil n’a plus qu’une obsession : tuer la Bête à l’origine de ses malheurs. Néanmoins, la tâche est ardue : la créature est insaisissable et très dangereuse. Elle rôde la nuit tombée avant de disparaître dans le bois. Entre rêves et cauchemars, Sybil sera-t-elle assez déterminée pour assouvir sa vengeance ? Avec ce récit, Nina Gorlier offre une nouvelle interprétation du conte de « La Belle et la Bête ». L’auteure est venue broder autour des deux héros principaux pour ajouter des enjeux et des protagonistes supplémentaires. Parmi ces derniers, certains étaient inspirés d’autres contes. Ce mélange conférait à l’histoire une dimension plus complexe et mystérieuse. Le lecteur se perdait entre la réalité et les hallucinations, entre les rêves et les cauchemars. Comme dans chaque récit de l’auteure, les messages et les émotions sont palpables. L’importance de la famille, la puissance des souvenirs, la douleur du deuil et le désir de vengeance sont des thématiques développées au cœur de ces pages. Les personnages sont ballotés par le destin, tantôt guidés par la colère, d’autres fois guidés par la peur. Le bonheur ne semble être qu’un mirage. Pourtant, les péripéties font ressortir leur humanité. La plume de Nina Gorlier s’est encore une fois révélée douce et mélancolique. Le texte est puissant, les mots poignants, les messages parlants. En résumé, cette réécriture de conte frôle le coup de cœur. Des personnages au destin complexe qui sortent des codes, proposant une histoire touchante et déroutante. RESUME :
La Grande Purge aurait dû éliminer toutes les créatures magiques, mettre à jamais l’humanité à l’abri de ces fléaux. Désormais, les monstres sont partout. Appelés éthérés, ils tuent et détruisent tout sur leur passage. Entre eux et les Hommes, se tiennent des êtres très particuliers… des êtres formés dans l’institution des héros de la Grande Purge, Chäsgær… des êtres dont les gènes sont compatibles avec la magie des éthérés. Selen est appelée à devenir, elle aussi, une Mutilée. Terrorisée par l’idée de se voir rejetée par la société à cause des transformations physiques qui vont être engendrées par sa mutation, c’est à reculons, et sous bonne escorte, qu’elle se rend à Chäsgær. Seulement, quand les tests ont lieu, elle ne s’attend pas à se retrouver compatible avec Argöth, le roi des éthérés, l’ennemi à abattre à tout prix. CHRONIQUE : « Chasgaer, tome 1 » est un roman écrit par Serenya Howell et publié par les Editions Plume Blanche. Un roman qui ne m’a pas surprise, mais qui se lit facilement et correspond parfaitement à un public adolescent. Les Ethérés ont survécu à la grande purge et menacent les humains. Pour protéger ces derniers, l’institution des héros forment des êtres particuliers capables de combattre les créatures grâce à leurs gênes compatibles. Selen est appelée à sacrifier son existence pour devenir une Mutilée. Le sort s’acharne lorsqu’elle se découvre compatible avec Argöth, le plus dangereux des Ethérés qui contrôle tous les autres… Le postulat de base inventé par l’auteure était assez simple : des humains en danger et une école privée qui forme des élus pour combattre les monstres. Toutefois, Serenya Howell a réussi à rendre son récit original grâce au processus de mutation des Mutilés et à l’apparence de ces derniers. En effet, les personnages mis en scène dans cette histoire n’ont pas une apparence avenante. Leur corps est transformé, adoptant des attributs semblables aux monstres qu’ils doivent tuer. Leur allure est étrange, même dérangeante, ce qui change des caractéristiques physiques stéréotypées des héros de fantasy. La majorité des protagonistes se compose d’adolescents. Les réactions sont donc parfois immatures et sans réelle réflexion. Les relations entre les héros ne sont pas lisses, ce qui est plutôt réaliste, mais je trouvais que l’ensemble manquait un peu d’émotions. Au niveau du scénario, je ne l’ai pas trouvé surprenant. Les rebondissements sont prévisibles, mais l’histoire se lit sans prise de tête. La plume de l’auteure est agréable à découvrir, les dialogues assez spontanés. Je découvrirai la suite avec plaisir ! En résumé, le récit possède des atouts originaux, même si je ne l’ai pas trouvé surprenant. Une histoire mettant en scène des adolescents au destin peu enviable… RESUME :
Paris, Belle Époque Jean Loiseau, enfant de l'Opéra Garnier, tombe secrètement amoureux d'une jeune danseuse. Lorsqu'elle quitte brusquement Paris, il retourne à son quotidien sans imaginer qu'un médecin lui diagnostiquera bientôt une amnésie extrêmement rare.Promis à un avenir tragique, il se met en tête de retrouver son amour de jeunesse.Le temps presse, car la folie rôde et menace sa quête. De combien de temps dispose-t-il avant de s'oublier lui-même ? CHRONIQUE : « À rebours » est un roman écrit et autoédité par Alix d’Angalie. Une romance pleine de douceur qui m’a changé de mes habitudes de lecture et qui fut pour moi un coup de cœur ! Paris, à la Belle Epoque, Jean Loiseau est un enfant qui travaille dans un opéra. Il tombe secrètement amoureux d’une jeune danseuse et s’apprête à lui dévoiler ses sentiments lorsqu’elle quitte la ville. Atteint d’une maladie rare qui attaque sa mémoire, Jean va se lancer à la recherche de son amour avant que la folie ne lui fasse oublier son visage… Avant même d’ouvrir le livre, je savais qu’il s’agissait d’un ouvrage spécial. L’objet en lui-même est une véritable œuvre d’art dans son format relié avec un jaspage raffiné et une couverture délicate. Sans compter la mise en page. Un coup de cœur visuel ! Et puis arrive le coup de cœur littéraire… Le récit est rédigé sous forme de journal intime. Le lecteur s’invite donc dans les pensées intimes de Jean Loiseau et suit ses péripéties au jour le jour. Le témoin silencieux assiste donc aux balbutiements de son amour et aux prémices de sa maladie, jusqu’à ce que l’heure devienne grave pour le personnage. J’ai trouvé le choix de la narration original, intelligent et parfaitement adapté à l’histoire. Avec ce procédé littéraire, le lecteur voit les jours puis les semaines défiler au même titre que le héros et comprend la valeur du temps, l’importance de ne pas gaspiller les moments qui nous sont offerts. Jean Loiseau était un personnage extrêmement touchant. Il se dégageait de lui une certaine sensibilité, un esprit rêveur qui laisse parler ses sentiments et ne bride pas ses émotions. J’ai trouvé son histoire profondément belle et ses choix foncièrement vrais. Un héros idéaliste et porteur d’espoir qui n’est pas épargné par les tragédies de l’existence. La prose de l’auteure était simple, mais efficace. J’ai vraiment eu l’impression d’être dans la tête du personnage et de marcher dans les rues de Paris avec lui grâce au vocabulaire utilisé et aux tournures de phrases. Un texte teinté de poésie, doux comme du velours, une plume bienveillante. En résumé, cette lecture fut un coup de cœur. Un récit teinté de tendresse, mené par une plume harmonieuse. RESUME :
Beaufort, Mississippi. La récente disparition de May Miller, reine du lycée, fragilise l’équilibre déjà précaire entre les habitants de la ville. Parmi les élèves, la solitaire Thelma et la douce Ava ne semblent rien avoir en commun. Pourtant, elles se retrouvent liées l’une à l’autre lorsqu’un nouvel événement tragique déchire la communauté. Chacune porteuse de son propre drame, elles se lancent à la poursuite de la vérité, une vérité au-delà de toute imagination. Entre mysticisme et réalité, des fleurs éclosent, des fissures se creusent et l’étrange et dangereuse forêt de Creekside attend de révéler tous ses secrets. Les filles, lorsqu’il fait nuit, enquêtent sur une disparition, s’introduisent dans une morgue, et embrassent d’autres filles. CHRONIQUE : « Ce que font les filles à la nuit tombée » est un roman écrit par Nora Lake et publié par les Editions du Chat Noir. Encore un sans faute pour cette autrice. Un récit absolument époustouflant qui fut pour moi un coup de foudre ! La ville de Beaufort est frappée par des disparitions de jeunes femmes. Lorsque c’est au tour de May Miller, la reine du lycée, de devenir introuvable, l’équilibre précaire se brise et la peur s’installe pour de bon. Bien qu’elles n’aient rien en commun, Thelma et Ava vont se retrouver liées par un tragique événement et vont chercher ensemble la vérité à la nuit tombée. Que se cache-t-il dans la mystérieuse forêt de Creekside ? Nora Lake offre ici un thriller féministe mêlant douceur et horreur. Un savourant mélange d’émotions qui trompe les sens et envoûte le lecteur. Contrairement à beaucoup de romans policiers, l’autrice a opté pour la contemplation et la lenteur. Elle ne dépeint pas de grandes scènes de crimes sanglantes et le récit n’est pas rythmé par des actions mouvementées. L’ambiance oppressante provenant de la forêt prend toute la place, ainsi que les pensées intimistes des héroïnes. En parlant des personnages, les filles prenaient la parole à tour de rôle, amplifiant le malaise et permettant une meilleure identification. Elles n’étaient pas « lisses » et possédaient leur lot de blessures, leurs peurs et leurs raisons d’être en colère. Des héroïnes construites selon des clichés, mais qui ont tout de même réussi à se démarquer grâce à leurs personnalités attachantes, complémentaires et réalistes. Dès le titre, j’ai été sous le charme du côté poétique de cette œuvre. La plume de Nora Lake est absolument divine. Les mots s’organisent de manière mélodieuse, le texte prend aux tripes et fait ressentir une palette incroyable de sensations. Les valeurs présentes dans l’histoire et la place laissée à la nature offraient un récit vibrant et captivant. En résumé, cette lecture fut un coup de foudre. Un récit féministe qui mêle le pire et le meilleur avec élégance. RESUME :
Des perles de sagesse, issues d’une aventure chamanique et amoureuse entre les mondes, livrent un enseignement précieux et intemporel. Ces talismans, à égrener au fil des semaines, raviveront la flamme en vous pour partager le feu sacré. CHRONIQUE : « 52 Paroles chamaniques » est un recueil signé Tigran et publié par Mama Editions. Ayant eu l’opportunité de découvrir les deux trilogies de cet auteur en service presse, je remercie la maison d’édition de m’avoir également envoyé cet ouvrage que j’ai grandement apprécié. Dans ce recueil, 52 mantras sont rassemblés et accompagnés de magnifiques illustrations réalisées par Yu Zhao. Les textes invitaient à trouver l’harmonie, à lâcher prise pour se recentrer sur soi et sur la nature, favorisant ainsi un développement personnel. Ces messages m’ont permis de continuer mon immersion dans l’univers chamanique. Une lecture « ressourçante » qui fait du bien à l’âme. En résumé, il s’agit d’une lecture qui peut se lire indépendamment des trilogies, pour un moment de pause bienvenu. |
|