RESUME :
Médecin de campagne, Benedict Mercier reçoit une lettre d’Ophélia Gray, une jeune femme gravement malade. Elle l’invite au sanatorium du Val d’Argent, souhaitant faire sa rencontre avant que la mort ne l’emporte. Intrigué, le jeune homme accepte de la rejoindre dans ce refuge perdu au cœur de la forêt, loin de ce monde dévasté par la guerre. Il souhaite en apprendre davantage sur la mourante qui prétend connaître Arthur, son amant parti au combat, dont il attend toujours le retour… Mais très vite, Benedict s’aperçoit que ce sanatorium n’est pas comme les autres : les infirmières se ressemblent toutes, le directeur de l’établissement est mystérieusement absent et les souvenirs de son bonheur perdu reviennent le hanter. Sous une pluie qui n’en finit plus, dans ce bâtiment peuplé d’araignées et d’étranges statues, les doutes de Benedict le poussent à enquêter. Résolu à percer le mystère de ces lieux, le jeune homme devra lutter contre le temps… et contre les fleurs mortelles poussant dans la gorge d’Ophélia. CHRONIQUE : « Sous un carré d’immortelles » est une novella écrite par Nina Gorlier et publiée par les Editions du Chat Noir. Encore une fois, je me suis laissée happer par la plume de cette auteure. Cette lecture fut un incroyable coup de foudre ! Bénédict Mercier, médecin de campagne, a tout perdu suite à la guerre. Alors qu’il se laisse porter par le désespoir, il reçoit une lettre d’une certaine Ophélia Gray, gravement malade, qui l’invite à la rejoindre au sanatorium du Val d’Argent pour parler d’un ami commun. Désireux d’en apprendre plus sur cette jeune femme et son amant combattant au front, Bénédict rejoint la mourante. Très vite, il se rendra compte que l’endroit mystérieux n’est pas ce qu’il semble être. Le médecin devra lutter contre son bonheur perdu et les fleurs poussant dans la gorge d’Ophélia. Le temps est compté… Dès la première ligne, j’ai été conquise. La plume de Nina Gorlier ne m’était pas étrangère puisque j’ai déjà eu l’immense chance de lire plusieurs de ses œuvres qui ont d’ailleurs été des coups de cœur. Mais il faut dire qu’avec cette nouveauté, l’auteure frappe fort et bien. Se glissant dans la peau d’un jeune médecin ravagé par la douleur de la perte, l’auteure aborde les thématiques de la Première Guerre mondiale et toutes ses horreurs, l’homosexualité, la dépression ainsi que le deuil. Le texte est guidé par une mélancolie ensorcelante, terreau fertile pour que germe le désespoir. Cette métaphore mise en scène dans le texte grâce aux fleurs était absolument magnifique. « Les fleurs frissonnent quand elles sont seules. » Cette œuvre gothique était écrite avec beaucoup de sensibilité, comme le prouve la citation ci-dessus. Je me suis plusieurs fois arrêtée pour relire les mêmes passages, époustouflée par la plume délicatement poétique de Nina Gorlier. En résumé, cette novella gothique fut pour moi un véritable coup de foudre. Une histoire dégoulinante de tristesse et de beauté, où se mêle les graines du souvenir et de l’espoir.
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Il était une fois une fée des glaciers... Il était une fois un rayon de soleil... Il était une fois leur amour impossible... CHRONIQUE : « Cœur en brume » est un ouvrage autoédité par Elébora Sentier. Une lecture toute douce qui passe comme un battement d’aile. Un véritable coup de cœur ! Une fée des glaciers. Un rayon de soleil. Un amour impossible. Ce petit conte écrit en Alexandrins raconte la tendre histoire de deux êtres opposés qui s’aiment envers et contre tout, au-delà de la raison. L’écriture poétique était très douce. Les mots glissaient en toute simplicité, faisant naître dans leur sillage une myriade d’émotions. Les sentiments étaient également retranscrits dans les superbes illustrations aux teintes pastelles qui accompagnaient la plume. Un ensemble harmonieux et féérique qui faisait du bien au moral, une parenthèse hors du temps porteuse d’espoir. RESUME :
Perte. Errance. Tourmentée par les ombres d’un passé qu’elle a partiellement oublié, Cléa fuit vers l’inconnu, dans l’espoir de trouver un infime éclat de lumière au milieu des ténèbres. Poursuivie par des visions et des voix qui la hantent depuis toujours, elle se voit sombrer peu à peu dans la folie. Pour Archer, l’assassin personnel de la Shulame, il n’y a pas d’échappatoire possible. C’est obéir ou périr ! Lorsqu’elle lui ordonne de ramener cette jeune femme à la chevelure dorée, il sait déjà qu’il devra se montrer sans pitié. Peu importe s’il condamne une innocente au pire des sorts ; son âme à lui, s’est fracassée il y a bien longtemps sur les pavés de la mort et de la servitude. Des cendres de l’oubli tu devras renaître avant d’y errer pour toujours. Brûle de ce feu qui embrase même la nuit ou ton amour se consumera dans les flammes de ton coeur meurtri… CHRONIQUE : « Fil d’Or » est un roman écrit par Ophélie Duchemin et publié par les Editions Plume Blanche. Il s’agit du dernier volume de cette trilogie revisitant les contes. J’ai beaucoup apprécié ma lecture, mais il ne s’agit pas d’un coup de foudre comme pour les précédents. Prisonnière d’une tour dans le palais de la Shulame, Cléa a oublié une grande partie de ses souvenirs. Hantée par des voix, en quête de liberté, la jeune femme réussira à s’enfuir, mais pour combien de temps ? Lancé à ses trousses, l’assassin personnel de la Shulame ne reculera devant rien pour ramener la fugitive. Son âme n’est plus à une mort près… Dans ce troisième volume, Ophélie Duchemin remet le conte de « Raiponce » au goût du jour. Tout en conservant les éléments principaux de l’histoire comme la tour, la sorcière voleuse de jeunesse et l’amant prêt à tout pour délivrer sa belle, l’auteure est allée plus loin en insérant des sujets plus violents. Ainsi, le lecteur peut retrouver les thématiques de l’esclavagisme, le viol et la prostitution, la torture, la manipulation mentale, la guerre et beaucoup d’autres. L’ouvrage est donc plus adulte et plus approfondi. Toutefois, je trouvais que la romance prenait beaucoup plus de place que dans les précédents tomes, ralentissant l’intrigue et diminuant le dynamisme. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une histoire touchante et remplie de sensibilité. Les personnages sont assez sombres et torturés. Bien que la majorité de leurs réactions soient prévisibles, ils s’éloignent du manichéisme pour imposer leur propre vision de l’existence. Esclaves du temps et de leurs blessures passées, ils ne peuvent pas se défaire de leurs souvenirs douloureux qui agissent sur eux comme des chaînes. Même les héros les plus charismatiques possédaient leurs peurs et leurs fêlures. J’ai beaucoup apprécié cet aspect humain et réaliste conféré aux protagonistes. Il était facile de les comprendre, de se laisser porter par leurs émotions. La manière dont Ophélie Duchemin a clôturé sa trilogie en faisant réapparaître tous les protagonistes des tomes précédents était très astucieuse, comme les pièces d’un puzzle s’assemblant pour offrir un magnifique tableau. L’auteure rend hommage à la féérie des contes grâce à son style d’écriture très doux. Une douceur qui contraste avec la dureté du scénario, permettant de rendre le récit accessible et agréable à lire. En résumé, ce roman termine joliment la trilogie écrite par Ophélie Duchemin. Une revisite de conte plus adulte où les personnages sont marqués par l’empreinte sombre du temps. RESUME :
L’arrivée des humains sur leur planète est le plus grand cataclysme de l’Histoire des ekomers. Kadl aassisté à leur chute depuis les étoiles, à leur trahi son et désormais, il voit en l’esprit blanc Thiziri, la seule chance de salut de son peuple. Il aurait pourtant dû la tuer, il le sait. Malgré tout, à chaque fois que ses doigts se posent sur son arc, il est incapable de décocher sa flèche. Redécouvrez le voyage de Thiziri à travers la jungle hostile, par ses yeux à lui et plongez dans ses souvenirs d’enfance jusqu’à son ascension au rang de siölka. CHRONIQUE : « Kaël » est un roman écrit par Alexianne De Lys et publié par les Editions Plume Blanche. Il s’agit du préquel de la saga « Thiziri » qui permet de plonger une dernière fois dans cet univers fascinant. Une lecture coup de cœur ! Vivant en harmonie avec la nature, le peuple des Ekomers subit un traumatisme sans précédent lorsque les humains envahissent leur planète. Témoin d’une trahison mortelle et de la chute de ses pairs, Kaël n’a d’autre choix que de devenir le guide des survivants. Alors que la haine règne entre les humains et les Ekomers, Kaël pense que la paix ne peut être retrouvée qu’avec l’aide de Thiziri, l’humaine blanche. Ce livre, qui peut se lire indépendamment de la duologie, place le personnage de Kaël au cœur de l’intrigue. Ce héros qui occupait déjà une place importante dans le récit central se révèle ici encore plus attachant. Ses traumatismes, ses émotions et ses pensées sont davantage développés. Ainsi, ses réactions prennent encore plus de sens et ses relations avec les autres personnages sont plus profondes. Pour narrer l’histoire de Kaël, l’auteure a choisi de jongler entre le passé et le présent. Bien qu’une partie de l’intrigue chevauche celle de la duologie principale, le scénario ne semble pas répétitif puisque le lecteur est amené à voir les scènes avec un autre regard. D’ailleurs, la couverture représente parfaitement ce décalage puisqu’elle intègre l’illustration du tome 1 de « Thiziri » au milieu d’un décor plus large. La plume d’Alexiane De Lys est toujours aussi addictive. Un style simple, percutant qui va droit au but et libère une floppée d’émotions. J’ai beaucoup apprécié le fait que l’intrigue s’engage pour la préservation de la faune et de la flore. En résumé, ce préquel met en lumière un personnage phare de la duologie « Thiziri », donnant un second souffle à cette histoire incroyable. Coup de cœur ! RESUME :
Le royaume des Monts Brumeux est de plus en plus menacé par les humains... La reine des Sylphes, craignant pour la vie de son fils de 15 ans, va chercher de l'aide auprès de son ancienne amante, la sylphide Joran, qui vit seule dans la forêt depuis leur séparation... Joran a pour mission d'escorter le jeune homme jusqu'au sanctuaire des Sylphes afin qu'il devienne immortel. Mais l'entreprise est risquée et le garçon, contre toute attente, rêve de rejoindre le monde des humains... CHRONIQUE : « Le roi des Sylphes » est une novella écrite par David Bry et publié par les Editions Nathan. Une histoire courte et prenante qui se dévore d’une traite ! Le peuple des Sylphes est en grand danger. Pour protéger son fils et assurer la pérennité des siens, la reine aspire à ce que son fils abandonne sa part humaine pour devenir immortel. Mais Galerne n’est pas de cet avis… David Bry prouve encore une fois son talent en offrant, en très peu de pages, un récit parfaitement construit et des personnages aux psychologies attachantes. Entre la peur de perdre sa liberté d’un côté et la peur de voir un peuple s’éteindre de l’autre, les valeurs présentent au sein de l’ouvrage se confrontent en un condensé d’émotions. Les rebondissements et les révélations s’enchaînent à un rythme haletant jusqu’au point final. Le style d’écriture de l’auteur mêle la douceur de la poésie et la dureté des combats. Chaque mot trouve sa place et donne vie à l’imaginaire de la plus belle des manières. En résumé, il s’agit d’un récit de fantasy condensé en quelques pages de manière efficace. RESUME :
Vaelle a tout perdu. Son frère d’abord, égorgé sous ses yeux. Son futur ensuite, puisqu’elle est désormais traquée par le puissant Bureau pour usage illégal de sa Voix. Il ne lui reste qu’une chose : la vengeance. Elle se le promet : elle tuera Yervain, le membre du Bureau responsable du meurtre de son frère. Quel qu’en soit le prix. Peu importe les conséquences. Son obsession pour Yervain l’entraîne de plus en plus loin, dans des sacrifices de plus en plus sanglants, et des ténèbres de plus en plus obscures. Jusqu’au point de non-retour. CHRONIQUE : « La voix de la vengeance » est un roman écrit par Sacha Morage et publié par les Editions Plume Blanche. Un roman basé sur une intrigue originale, mais qui n’aura pas répondu à toutes mes attentes. Suite à l’assassinat de son frère pour utilisation illégale de sa Voix, Vaelle met tout en œuvre pour venger sa mort. Son but : tuer Yervain, le membre du Bureau qui a porté le coup fatal. Vaelle est prête à tout pour parvenir à ses fins, même aux pires sacrifices… L’idée des Voix au cœur du roman était très originale. L’auteure montre le poids des mots, l’importance de bien les choisir car le pouvoir de la parole peut avoir un impact sur les interlocuteurs. La manière dont la thématique est développée était intéressante avec le côté de la manipulation, mais je m’attendais à plus de rebondissements et de puissance émotionnelle. Le meurtre du frère autour duquel l’intrigue va tourner apparait au début du roman et suite à cela, la vengeance de Vaelle prend toute la place. En voyant la couverture et l’engouement autour de l’histoire, je m’attendais à plus de rebondissements et de révélations. Toutefois, j’ai trouvé que les actions de l’héroïne restaient assez simples et que ses prises de parole n’étaient pas très discrètes… elles étaient même un peu maladroites et les autres protagonistes auraient dû la soupçonner bien plus tôt pour rester cohérents avec leur tempérament. Pour moi, Vaelle s’en sort facilement, trop même. Elle avait réponse à tout, même face à ses pires bêtises. J’aurais également aimé qu’une intrigue sous-jacente tournant autour d’un protagoniste secondaire vienne soutenir la quête de vengeance et renforcer le côté émotionnel des autres personnages. L’action arrivant à la fin m’a permis de terminer ma lecture sur une bonne note. Une conclusion parfaite qui place les protagonistes dans des positions inconfortables et logiques. Au niveau des personnages, Vaelle n’est pas une héroïne, mais bien une anti-héroïne. Elle pense venger la mort d’une personne innocente, mais elle y perd son humanité, aveuglée par son obsession. Elle n’a pas de réelle valeur et est prête à vendre sa famille pour défendre ses propres intérêts. Ce côté égocentrique était très bien mis en avant par l’auteure et offrait là un personnage qui sortait des codes, mais je n’ai pas du tout apprécié sa manière de toujours se placer en victime et de se plaindre. Quant aux personnages secondaires, ils sont vraiment restés secondaires pour le coup même si certaines scènes les mettaient en lumière. Certains auraient mérité que leurs émotions soient davantage exploitées pour rendre le récit plus profond. Pour terminer, la plume de l’auteure est agréable à découvrir et le récit se lit sans prise de tête. En résumé, la thématique était originale et pleine de potentiel, mais j’ai trouvé que l’histoire manquait de rebondissements et de révélations. RESUME :
Pour Dana, jeune femme issue d’un milieu modeste, Basil Paternoster a tout du compagnon idéal : séduisant, éloquent et de bonne famille. Mais lorsque vient la rencontre avec les beaux-parents, dans leur vaste propriété de campagne lors d’un été caniculaire, les choses s’engagent mal. Ballottée entre les apéritifs qui n’en finissent pas, les traditions qui lui sont étrangères, et les échos de sombres secrets de famille, Dana doute. A-t-elle vraiment envie de faire partie de ce clan ? Alors que ses idéaux se brisent et que la réalité la rattrape, c’est tout son équilibre qui chavire. Et si le bonheur n’était qu’un piège bien cruel ? CHRONIQUE : « Pater Noster » est un roman écrit par Julia Richard et publié par les Editions de L’Homme sans nom. Un roman féministe au message poignant ! Dana est issue d’un milieu modeste et n’a jamais vraiment eu de chance en amour. Aussi, lorsqu’elle rencontre Basil Paternoster, elle n’en croit pas sa chance. Un jeune homme charmant issu d’une famille aisée qui lui promet un bel avenir. Mais lorsqu’arrive le moment de rencontrer sa belle-famille, Dana déchante. Entre traditions ancestrales et secrets inavoués, elle ne se sent pas à sa place. Est-elle prête à bafouer ses origines, son identité et ses envies pour se conformer à ce que ces gens attendent d’elle ? « Et si le bonheur n’était qu’un piège bien cruel ? » « Et si le bonheur était ce qui pouvait nous arriver de pire ? » Deux citations qui résument parfaitement le contenu émotionnel de ce livre. Des émotions qui se répercutent en écho dans mon âme de lectrice et de femme. Des questions qui tournent en boucle dans la tête de beaucoup de figures féminines. Les femmes… victimes consentantes de la pression sociale parfois sans même s’en rendre compte. L’histoire de Dana, c’est l’histoire de tellement de femmes qui s’oublient pour faire ce qu’on attend d’elle. Pour répondre aux attentes, pour plaire et faire comme les autres… parce que c’est la norme. L’auteure ne part pas dans de grandes envolées lyriques. Son style est simple, percutant. Le ton est criant de vérité. Grâce à ses mots, Julia Richard porte en étendard les droits des femmes et jette sous les yeux les sacrifices qu’elles font au quotidien… dans une société qui demeure paternaliste. Dans un monde peuplé de mentalités étriquées qui n’acceptent pas que certaines personnes optent pour des choix différents que ceux faits par nos ancêtres. L’histoire de Dana, c’est l’histoire de la réussite sociale au détriment des rêves et des aspirations personnelles. Mais qui s’en soucie vraiment ? En résumé, Julia Richard offre ici un roman engagé, un message choc et des personnages caricaturés, aussi attachants que repoussants. En tant que femme, je lui dis MERCI. RESUME :
Entrez dans le canyon de Cloudkiss… à vos risques et périls. Il y a deux ans, Lucy a vu le tueur de Cloudkiss sauter dans le vide après qu’il a tenté de l’assassiner. Cependant, personne n’a retrouvé son corps et Lucy est de retour pour participer à un concours organisé par un podcast de true crime afin de mettre à jour la dépouille du serial killer. Si elle trouve ses os, peut-être le fantôme du meurtrier arrêtera-t-il de la hanter. Mais elle n’est pas la seule à être venue ici pour régler ses problèmes. Il y a la jolie Carolina, une fan d’histoires sordides qui a peur de sa propre noirceur ainsi que la charismatique Maggie, une étudiante en psychologie qui a un peu trop à cacher. Toutes les trois cherchent des réponses, une nouvelle identité ou en endroit pour enterrer des secrets. Mais il y a davantage que des ossements en ce lieu… et parfois nos parts d’ombre sont bien plus effrayantes que ce que les défunts laissent derrière eux. CHRONIQUE : « Nos parts d’ombre » est un roman écrit par Erica Waters et publié par les Editions du Chat Noir. Un récit sombre qui explore les peurs. Il y a quelques années, le tueur de Cloudkiss a sauté dans le vide pour échapper à la police. Survivante, Lucy est hantée par son souvenir et décide de participer à un concours avec d’autres personnes passionnées par les tueurs en série. L’objectif : retrouver les ossements du célèbre meurtrier. La jeune femme espère pouvoir tirer un trait sur son passé grâce à cette expérience. Pourtant, elle et les autres participants vont découvrir que les parts d’ombre qui sommeillent en chacun d'eux sont parfois plus terrifiantes que les souvenirs des défunts… Une histoire qui fait froid dans le dos. Dès le départ, l’auteure tisse une ambiance macabre et mystérieuse. Un canyon témoin de meurtres, le corps d’un tueur en série jamais retrouvé, un brouillard effaçant les contours du paysage… et des joueurs tous plus zélés les uns que les autres. Le lecteur comprend bien vite que chaque personnage cache un secret. Personne n’est exempte d’erreurs et les peurs les plus profondes de chacun pourraient bien nourrir le brouillard du canyon… Le fait que la narration soit partagée entre trois héroïnes renforce la sensation de doute et démultiplie l’intrigue. Un choix très astucieux ! Le scénario était vraiment attractif et original. La frontière entre le jeu et les dangers de la réalité a vraiment été montrée du doigt, ce que j’ai beaucoup apprécié. Les rebondissements étaient présents, conduisant l’histoire sur des sentiers escarpés. Si certains événements étaient à prévoir, la manière dont la touche de fantastique vient s’inscrire dans les esprits et le paysage était vraiment bien jouée. Le style de la traduction est vraiment accessible. Les formulations ne sont pas alambiquées et le vocabulaire va droit au but, offrant une lecture fluide. En résumé, il s’agit d’un roman intéressant qui montre la perversité de l’être humain rongé par ses peurs. Un scénario original et macabre qui sème le doute dans les esprits pour un moment de lecture glaçant ! RESUME :
Il paraît qu’on ne choisit pas sa famille, à l’inverse de ses amis. Je ne suis pas certaine d’avoir eu le choix de mes amis… Et si mes ennemis disparaissent vite, j’aimerais parfois qu’il en soit de même pour mes « amis ». (Non, sérieusement, Iris dans le rôle de la kiné et Victor dans celui du psy, on en parle ?) Pour ne rien arranger, je dois désormais rembourser une dette que d’autres ont contractée à ma place. Sans compter sur le retour d’un certain fantôme. Moi qui affectionnais tant ma solitude… J’ai bien peur de ne plus jamais pouvoir en profiter… CHRONIQUE : « Gasps, saison 3 » est un roman écrit par Maïlis et publié par les Editions L’Alsacienne Indépendante. Une suite qui mène la vie dure à l’héroïne, mais qui ne m’a pas permis d’accrocher autant au scénario que précédemment. Cela reste une très bonne lecture tout de même ! Suite à un violent affrontement, Ambre a du mal à se remettre de ses blessures et à retrouver l’usage de ses pouvoirs, surtout qu’un fantôme du passé hante ses pensées. Pourtant, de nombreux enjeux pèsent sur ses épaules et elle va très vite devoir rembourser des dettes accumulées par son clan. Adieu la solitude et la tranquillité… Retrouver la plume de Maïlis s’est révélé être un véritable plaisir. Ecrit à la première personne, le récit donne l’impression de plonger dans la tête de l’héroïne. De ce fait, le style d’écriture est très fluide et très proche de l’oral. L’histoire se lit sans prise de tête. Les personnages sont toujours aussi naturels. Si certains étaient immatures et enfantins, d’autres avaient un caractère plus développé et ne manquaient pas de comploter pour tirer leur épingle du jeu. Les protagonistes sont tous tellement différents qu’il est impossible de ne pas s’attacher à au moins l’un d’entre eux. Ils mettent en scène, chacun à leur manière, une facette de la psychologie humaine. Contrairement aux parties précédentes qui démarraient sur les chapeaux de roue, j’ai trouvé cette saison 3 plus lente et un peu redondante. Cela s’explique par le fait qu’Ambre était dans l’incapacité de se mouvoir au début, ce qui l’empêchait de coller les baffes qu’elle aurait voulu distribuer. Toutefois, l’auteure se rattrape grâce à des rebondissements souvent imprévus qui mettent l’héroïne en danger et l’obligent à puiser dans ses ressources. J’aurais juste aimé que ces retournements de situation ne fassent pas perdre connaissance à notre chère éveillée pour faciliter la transition entre les scènes et que certaines révélations soient un peu plus croustillantes pour amplifier l’intrigue. Malgré tout, cette troisième saison est prenante et la fin promet de belles surprises pour la suite ! En résumé, si j'ai un peu moins accroché à certaines parties du scénario cette fois, la plume de l'auteure reste très naturelle et entrainante. Au plaisir de découvrir la suite ! RESUME :
Les légendes parlent de Dons, extrêmement rares. Les Résonances. Au nombre de trois, elles firent trembler, le Ciel, la Terre, et les Mers. Murmuration. Capable de rassembler toutes les créatures du ciel, sous un même Cri. Liaison. Capable de connecter toutes les créatures de la terre, sous un même Ultrason. Vibration. Capable de relier toutes les créatures des mers, sous une même Onde. Ceux qui n’ont pas oublié se souviennent d’une quatrième Résonance. Sans nul doute la plus fascinante, mais également la plus dangereuse. Perdue depuis des siècles, elle reste dans les mémoires comme un souvenir inavouable. Certains la nommaient Fusion. Et d’autres, Aberration. Mais qu’importe le nom… Cayden et Teagan Jayce vivent à Thénérys, une ville portuaire sous le Magna-Nubes, qui ne voit jamais la lumière des soleils. Le destin des deux frères bascule le jour où Teagan vole le harfang sauvage maintenu captif sur le pont d’un bateau volant, et promis comme cadeau au fils du gouverneur, afin de sauver des pêcheurs perdus en mer lors d’un terrible orage. Son geste héroïque entraîne Cayden par delà le Magna-Nubes, en tant que prisonnier, coupable de complicité dans le crime de son cadet. Entre course de Mécas, désir de survie et l’apparition des Dons de Résonances, la vie des Jayce prend une tournure imprévue. CHRONIQUE : « Résonance, tome 1 » est le début d’une histoire écrite par Morgane Rugraff et publiée par les Editions Plume Blanche. Un récit captivant et dynamique qui frôle le coup de cœur ! Il se raconte que certaines personnes possédaient des dons rares permettant de résonner avec les espèces animales. Une puissance fascinante… et parfois dangereuse. Cayden et Teagan vivent à Thénérys, une ville portuaire privée de la lumière solaire. Si le premier est épanoui, le deuxième rêve de voler pour rejoindre un autre continent plus lumineux… Leur destin bascule lorsque Teagan vole un harfang sauvage destiné au fils du gouverneur pour secourir des pêcheurs. Cayden est arrêté et emprisonné dans les mines, tandis que Teagan échappe de peu à la mort… Parviendront-ils à se retrouver et à comprendre le mystère entourant les Dons de Résonances ? Encore une fois, je me suis laissée emporter par la plume de cette auteure au talent incomparable ! Un style affirmé et addictif qui déborde de sensations et d’émotions. Chaque mot résonnait dans l’esprit du lecteur, chaque phrase permettait de faire avancer l’intrigue. Quel plaisir de redécouvrir l’écriture de cette auteure à travers un nouveau genre ! Morgane Rugraff offre ici un récit épique ! L’univers élaboré entre ces pages est un savant mélange de technologie steampunk et de magie. Les descriptions sont précises, mais écrites de manière à capter l’attention sans alourdir le texte. Les inventions mécaniques faisaient rêver et permettaient de se projeter dans ce monde hors du commun. La présence de plusieurs genres était détonnant et particulièrement bien réussi : Un condensé explosif ! Les héros sont dotés de personnalités variées. Si Cayden a un charisme écrasant, son frère est plus mesuré, mais vibrant de passion. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et s’imposent dans le scénario. L’auteure ne s’est pas arrêtée à la facilité et combat les clichés, notamment à travers ses figures féminines. Le lien de certains protagonistes avec les animaux était une très belle idée qui m’a interpellée. Toutefois, c’est également le point qui a empêché le coup de cœur… J’aurais aimé que ces oiseaux et félins interviennent davantage dans le récit, plutôt que de rester dans l’ombre telle une présence latente et de ne faire qu’une grosse apparition dans le récit. J’espère que ce don au cœur de l’histoire sera développé dans le tome 2, laissant une place privilégiée à ces êtres sans parole… En résumé, mon avis frôle le coup de cœur. Grâce à sa plume travaillée et addictive, Morgane Rugraff vous embarque dans une épopée entre ciel et terre, dans un univers original, aux côtés de personnages passionnants et dangereux ! |
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