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La part de l'Autre

6/13/2017

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​AUTEUR 
: Eric-Emmanuel Schmitt
​MAISON D’ÉDITION : Le livre de poche
​DATE DE SORTIE : ​Septembre 2003
​​NOMBRE DE PAGES : 503
​PRIX : 8,10 euros
GENRE : Jeunesse – Historique 

RÉSUMÉ :
« 5 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l'Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d'artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d'une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde... »
 
Mon avis :
Je ressors assez mitigée de ma lecture. Je pense que je n’étais pas le public le plus adapté pour ce roman. Etant passionnée par les guerres, et plus particulièrement la seconde guerre mondiale, j’ai appris la vie d’Hitler, j’ai visité quelques camps, lu des extraits de ses discours. Et donc, l’auteur parlait de beaucoup de choses que je savais déjà.
Néanmoins, ce qui m’intéressait le plus dans ce roman, c’était l’Hitler qui était admis aux Beaux-Arts. Aurait-il eu les mêmes idées racistes ? Il y aurait-il eu une guerre pareille ? C’était les principales questions auxquelles je cherchais réponse.
Le roman est donc divisé en deux points : il y a des parties avec l’Adolf artiste, et des parties avec l’Adolf politicien. Ces deux parties débutent au même moment : le verdict de l’examen d’entrée des Beaux-Arts. Dans l’une, il est admis, dans l’autre, il est refusé. A partir de là, les deux chemins se séparent donc lentement, mais sûrement. Et c’est un point qui m’a un peu déplu… Le chemin des deux Adolf met vraiment énormément de temps à se séparer et souvent je me suis demandé : « c’est quel Adolf qui parle là ? Celui qui est admis, ou celui qu’est recalé, qu’on a connu ? ». Bien sûr, le changement ne s’est pas fait en un jour, Hitler n’est pas devenu le monstre qu’on connait le lendemain de son recalage, mais là, l’auteur a vraiment tiré cette partie en longueur, ça m’a beaucoup ennuyé, il ne s’y passait pas grand-chose. Ils poursuivaient chacun leur petit bout de chemin et j’attendais qu’il se passe quelque chose…
Puis la première guerre mondiale arrive et là, les différences commencent à pointer le bout de leur nez, on éprouve plus de facilité à distinguer les deux Adolf, ce qui est plus agréable. Et puis surtout, on commence à comprendre ! Ses idées radicales se développent, on voit d’où il tient toute cette haine, cette rancœur, et ça, c’est vraiment intéressant, car il ne faut pas oublier qu’Adolf est né comme nous. Et oui, c’était un être humain tout à fait normal comme on peut en croiser chaque jour dans la rue. J’ai eu la chance de lire le Journal de l’auteur à la fin du roman, où il écrit ses sentiments et ses pensées sur son ouvrage, et ça m’a touché, et alors que j’étais plutôt déçue de ma lecture, lire les confessions de l’auteur a changé mon avis. Je n’avais pas réellement porté attention à l’humain qu’était Adolf, me concentrant plutôt sur les faits historiques et sur son double peintre, mais c’était un tort. Car l’auteur voulait vraiment qu’on prenne conscience qu’Adolf n’est pas né monstre, il l’est devenu à cause des circonstances de la vie ainsi que des mauvais choix qu’il a fait, et Eric-Emmanuel Schmitt a écrit ce roman pour que justement, chaque personne prenne conscience de ça et que chacun fasse attention à ne pas devenir un nouveau Hitler, car oui, tout le monde pourrait le devenir, on a tous cette « part de l’autre » en nous qui pourrait sortir.  
Bref, revenons-en au récit ! Bien que je connaissais une grande partie de l’histoire, j’ai tout de même appris certains faits historiques très intéressants. L’auteur a vraiment le souci de la vérité, et il relate donc l’histoire avec beaucoup de précision.
Un autre aspect qui m’a plu concerne la vie d’Adolf l’artiste. Il va rencontrer une jeune fille, et j’avoue avoir été totalement absorbée par leur histoire d’amour, une petite touche de douceur à côté de l’autre partie, où règnent la terreur et le drame.
Cette chronique part un peu dans tous les sens, donc pour résumé, je n’ai pas aimé l’extrême lenteur au début du récit, puis beaucoup d’éléments que je savais déjà (vie familiale, jeunesse, « complices », camps, etc.).
Mais par contre, j’ai aimé découvrir la vie du peintre, la petite romance, certains éléments historiques que j’ignorais, le souci de vérité de la part de l’auteur, et surtout, tenter de comprendre comment est né ce Führer.  
Après avoir lu le Journal, et après réflexion, j’ai réalisé que le sens de ce livre était très profond, que ce n’était pas une simple histoire comme je le pensais, mais vraiment un outil pour réfléchir, pour comprendre. Et puis, à travers ses confessions, j’ai pu déceler une réelle sensibilité et obstination pour ce livre de la part de l’auteur qui m’a touché.
Ce fut donc vraiment une lecture intéressante, mais ça n’est pas non plus un coup de cœur que je m’empresserai de relire. 
En conclusion, je pense que cet ouvrage est vraiment à découvrir et à lire avec une optique de réflexion sur le personnage d’Hitler, et non pas de distraction comme je l’ai fait, mais les plus férus d’histoire s’ennuieront forcément à certains passages. 
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