AUTEUR : Nina Oktava MAISON D’ÉDITION : Autoédition DATE DE SORTIE : Juillet 2019 NOMBRE DE PAGES : 225 PRIX : 14,60 euros GENRE : Roman épistolaire / Romance témoignage RÉSUMÉ :
« « Je tiens toujours mes promesses, Léandre, et s’il m’arrive d’avoir du mal, je ne cesse jamais d’essayer. Alors, pour conclure toutes ces années à nous trouver, nous perdre, nous recroiser, nous reperdre, je t’offre un voyage parmi mes souvenirs, même si cela ne deviendra jamais un véritable livre. Ce ne sera pas parfait. Ce ne sera pas exhaustif. Ce ne sera même pas objectif. Tu ne posséderas, au bout du compte, que la vision des événements de la fille que tu as connue, année après année, et je ne prétends pas avoir systématiquement tout interprété correctement. Mais si je veux avoir une chance d’être pardonnée, il faut que tu comprennes. Et si je veux que tu comprennes, tu dois te balader dans ma tête. » On ne guérit jamais complètement d’un premier amour, et encore moins lorsque sa fin condamne les deux protagonistes à d’innombrables souffrances qui apparaissent, à bien des égards, inapaisables. À travers une lettre écrite à l’adresse d’un mystérieux destinataire, Ariane Dellmot nous livre une partie de sa jeunesse, remplie d’illusions et de brisures, mais également de courage et d’espoirs. De sa rencontre avec Léandre jusqu’à leur séparation définitive, venez découvrir ce qui se cache derrière cette idylle d’enfance devenue tragédie, qui perdura pourtant près de dix ans, malgré le temps, l’absence, les chutes, et parfois même les trahisons. « Parce que notre véritable problème, ce fut sans doute cela : nous n’avons jamais su comment nous dire adieu. » » Mon avis : Tout d’abord, je remercie de tout cœur Nina pour la confiance qu’elle m’a accordée en me permettant une seconde fois d’être sa bêta-lectrice ! Ça a été un véritable honneur pour moi de l’accompagner pendant l’écriture de ce troisième livre et de pouvoir le lire en avant-première. J’aime beaucoup les romans épistolaires, même si j’en lis très peu, et celui-ci n’a pas fait exception ! Par contre, il se démarque par le fait que cette histoire n’est pas composée de lettres plus ou moins longues échangées entre plusieurs protagonistes, mais d’un immense e-mail relatant des événements, des dialogues, des sentiments. Un immense e-mail qui retrace l’histoire d’Ariane et de Léandre. D’abord gamins, nous allons découvrir comment ils se sont rencontrés, quels événements ils ont vécus, quels sentiments ils ont développés l’un pour l’autre. Ariane nous raconte son passé et nous parle de son premier amour, Léandre. On en vient même à oublier qu’il s’agit d’un e-mail et non pas d’événements présents. Mais d’ailleurs à qui écrit-elle ce mail ? C’est une réponse que nous trouverons uniquement à la fin, pour que nous puissions nous interroger du qui et du pourquoi tout au long de notre lecture ! L’histoire entre les deux protagonistes est donc racontée de manière chronologique avec la plume très douce et addictive que possède Nina. Elle possède cette aisance qui fait que les mots et les phrases s’enchaînent et se lisent très rapidement sans que l’on s’en rende compte. Certains chapitres seront doux, d’autres nous tiendront en haleine. Certains nous feront sourire, d’autres nous compresseront le cœur. Nina alterne tout ça parfaitement, nous poussant toujours à continuer notre lecture. Il n’y a pas un seul chapitre que j’ai trouvé inintéressant, pas un seul moment où je me suis ennuyée. Car mêmes les parties avec moins « d’action » sont très fluides. Bien différente de sa duologie, cette histoire retrouve néanmoins les mêmes qualités : une histoire addictive, des moments forts, des retournements de situation, des sentiments omniprésents, des passages émouvants, le tout conté avec une plume fluide. En conclusion, je recommande de se lancer dans la lecture de ce long e-mail sans la moindre hésitation. Un bon moment de lecture assuré ! Je tiens à souligner le travail de la graphiste, Marie Folco, car je trouve la couverture simple mais magnifique et en total accord avec l'atmosphère de ce roman.
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