Bonjour tout le monde ! Grâce à cette interview, vous allez pouvoir en apprendre un peu plus sur notre partenaire Lili MJ auteure. Merci à elle d’avoir accepté de répondre à ces quelques questions. 1. Comment l’envie d’écrire t’est-elle venue ? Tout d’abord, bonjour, et merci beaucoup de m’accorder cet interview ! Je te suis infiniment reconnaissante, Lucie, de savoir accorder tant de temps aux autres auteurs ! Alors, comment m’est venue l’envie d’écrire ? C’est un peu étonnant… En toute honnêteté, je répondrai : en regardant un film. Oui, ce n’est pas commun, et c’est pourtant ainsi que c’est fait le déclic. J’étais devant « Orgueil et Préjugés », de Simon Langton, et je me faisais la réflexion que ce que je préférais, dans cette histoire, c’était la scène où Élisabeth refusait la demande de M. Darcy. La tirade qu’elle lui sert ! J’adore ! Ce jour-là, j’ai regardé la scène plusieurs fois. J’aurais tellement aimé qu’il y ait plus de scènes comme celle-là ! Parce que, au final, le reste de l’histoire ne m’intéressait pas vraiment. Je me suis pris à rêver d’un roman avec un personnage encore plus détestable que M. Darcy et une antagoniste encore plus critique que Lizzie. C’est là que je me suis dis que j’aurai du mal à trouver CETTE histoire. Alors, pour moi, ce jour-là, il m’apparaissait plus simple de l’imaginer. Au moins, j’étais sûre d’y trouver tous les ingrédients dont j’avais envie (ou besoin ?). Peu importerait la forme, la logique ou la crédibilité des personnages, puisque elle ne serait que pour moi. Je n’avais jamais écrit avant. Mais pour ce qui était d’imaginer des histoires… je crois que j’ai toujours fait marcher mon imagination à plein régime. Un jour, je me suis mise devant le clavier et je me suis dis : « Allez, si ça fait une centaine de pages, j’aurais mon roman ». Je voulais juste l’écrire pour me faire plaisir, avec comme objectif une dispute par chapitre. Juste pour le fun. Et voilà le résultat : six ans après, j’y suis encore. Finalement, c’est un investissement fort rentable : combien de romans peuvent-ils vous passionner si longtemps ? 2. Pourquoi avoir opté pour l’autoédition ? Une fois mon histoire bien entamée, mon mari a voulut y jeter un œil. Forcément (sinon je l’aurais mis à la porte !). C’est que, écrire ne passe pas inaperçu… J’aurais été vexée qu’il l’ait ignoré. Bref, il a trouvé l’histoire digne d’intérêt et le reste de la famille a voulu la lire également. Alors, j’ai cherché comment finaliser l’objet livre. Et je l’ai auto-édité pour qu’il puisse être disponible facilement pour tout le monde. Après plusieurs retours positifs, j’ai tenté de l’envoyer à des maisons d’éditions. Une seule m’a répondu en disant qu’elle serait intéressée… si je faisais un « one shot ». Je comprends qu’il soit difficile de miser sur la saga d’une autrice inconnue. Et je pense également que je dois encore progresser sur la forme. Mais je n’écris pas pour être publiée… alors je n’ai pas donné suite. Certes, je rêve d’être éditée ! Au moins pour ne plus avoir à gérer la promotion ! Mais il y a plein de livres qui sont édités en maisons d’éditions et qui ne me plaisent pas ou qui ont encore des virgules mal placées, des propos confus… Je ne prends pas le refus d’une maison d’édition comme un échec personnel. Ce qui compte, pour moi, c’est de prendre du plaisir. Et j’ai cette chance. Je m’éclate, toute seule, devant mon ordi, pendant des heures. Mais c’est encore mieux quand les lecteurs vous disent qu’ils y ont trouvé leur part de bonheur ! J’ai la chance d’avoir découvert des lecteurs qui ont été touché par les aventures de Camille et Victoire. Du coup j’ai auto-édité la suite en faisant un peu de promo. Et je me dépêche de finir pour que vous puissiez enfin connaître le fin mot de cette histoire !!! 3. Pour écrire ce roman, tu t’es basée sur l’Histoire, et notamment sur la colonisation qui a décimé les indigènes en Amérique. Est-ce que cet épisode t’a marquée particulièrement ? Aïe ! Question complexe ! Ce n’est pas la période historique qui m’a marqué, mais le fait que certaines civilisations disparaissent, absorbées ou anéanties par la nôtre. Je parle au présent, car c’est toujours le cas. Il y a eu les Amérindiens et les Incas, mais de nos jours, se sont les peuples d’Amazonie et les Jarwaks, en Indes, qui sont menacés. Ce constat m’a toujours troublé. Et me pose encore question. Certaines personnes sont persuadées qu’apporter l’électricité et l’eau courante aux aborigènes d’Amazonie est un progrès. Alors que ces peuples vivent au-delà de notre temps, se couchent quand le soleil disparaît à l’horizon et pêchent ou chassent quand ils ont faim. Ils sont heureux ainsi. Sans smartphones et sans internet. Comment pourraient-ils se protéger de nous ? Serait-il si difficile de les respecter ? Quand j’ai cherché un personnage à confronter à Camille, je pense que mon inconscient m’a guidée de ce côté. Je ne dis pas qu’il y a les gentils indigènes et les méchants blancs, ce serait simpliste. Je ne remets pas en cause notre civilisation non plus. Elle est le fruit de l’évolution avec bien des avantages. Mais je reste persuadée qu’il y a de la place pour tout le monde. C’est sans doute pour cela que j’ai créé, sans m’en rendre compte, les Frontaliers. Ces hommes est ces femmes qui pensent qu’il existe un juste milieu. Qui vivent en essayant de concilier les deux. Qui pensent que toutes les formes de vies se respectent, quelles qu’elles soient, et que le progrès n’est pas forcément un atout pour tout les habitants de la terre. Après, l’époque… Je me suis posée la question et mon choix n’est pas anodin. Je ne voulais pas remonter trop loin dans le temps. Il me semblait que pour illustrer mon propos, le plus approprié était la période pré-industrielle. Juste après la Révolution Française, et juste avant l’industrialisation de le France. J’ai donc choisi la Monarchie de juillet. Cette période correspondait aussi très bien pour expliquer les départs et retours de la noblesse en France, le commerce avec les colonies… et l’idée, qui faisait son chemin à l’époque, que l’esclavage devait être aboli. J’avais, en cette année 1838, tous les éléments en adéquation avec mon propos. 4. Tes personnages ont des caractères très explosifs. Leur as-tu donné certains traits de ta personnalité, t’es-tu inspirée de personnes extérieures ou pas du tout ? Je pense que mes personnages principaux sont bornés et têtus, parce qu’il me fallait deux individus confrontés à un problème qui puisse durer dans le temps et donner lieu à de nombreuses disputes. Je ne voulais pas que l’un ou l’autre cède trop vite. Et je voulais des conflits à tous les chapitres ! C’est ce qui m’amuse. Sans doute parce que, dans la vraie vie, c’est ce que je redoute le plus. Je suis une personne très timide qui contourne systématiquement les confrontations. Je n’ai pas beaucoup de répartie et je me sens tout de suite coupable de tout. Depuis toujours, je prends ma revanche dans l’imaginaire, en créant des personnages qui n’ont peur de rien. Je sais que certains auteurs conseillent de prendre exemple sur les personnes qui les entourent. D’observer les gens dans la rue, etc. Je serai incapable de le faire consciemment. Par contre, il est fort possible que je sois influencée par les nombreux films que j’ai pu voir. J’ai créé Camille et Victoire en écrivant leur dispute finale (que je pensais être la dernière, à l’époque). Je crois que je crée les personnages par l’émotion qu’ils dégagent en moi. Le reste se fait tout seul. Je ne choisis pas vraiment de leur donner tel ou tel caractère. Je les laisse s’imposer à moi dans l’action de l’aventure. Le plus étrange, c’est quand un personnage arrive sans prévenir. Comme Jeanne, dans le tome trois, qui est arrivé la semaine dernière et que je n’avais pas du tout, mais alors, pas du tout prévue ! Après coup, je me rends compte qu’elle est sans doute apparue suite à une réflexion de mon mari sur mes romans. Tant que cette magie durera, je ne changerai rien. J’ai trop peur qu’elle disparaisse. 5. Es-tu satisfaite du parcours entamé par ton histoire ? Qu’espères-tu pour la suite ? Satisfaite est un grand mot. Non, je ne suis pas satisfaite. Je suis reconnaissante à mon histoire de me donner autant de plaisir, c’est un fait. Mais son parcours… il restes très très très confidentiel ! Il ne faut pas se mentir, j’aimerais que cette histoire touche plus de monde. Se faire plaisir à soi-même est une chance, mais faire plaisir à d’autres est infiniment plus gratifiant ! Le problème, c’est que je ne suis pas une personne à l’aise avec les autres. J’ai toujours peur de déranger, de m’imposer ou de mal faire. Ce qui paraît évident pour les autres ne l’est pas pour moi (Tiens, y’aurait pas un p’tit peu de Camille, là dessous ?). Je ne vends pas mes livres personnellement parce que j’ai trop peur de marquer n’importe quoi sur les dédicaces. C’est idiot, non ? J’ai presque honte de dire que j’ai écrit un roman. Les gens prennent souvent ma réserve ou mon franc parler pour de l’impolitesse. C’est juste que je ne sais pas comment m’y prendre. Le rêve, ce serait de n’avoir qu’à écrire et qu’une autre personne se charge de trouver les lecteurs qui auraient du plaisir à me lire sans que personne ne sache jamais que c’est moi qui suis derrière tout ça. Je ne suis pas dupe. Je sais ce que ce comportement cache. Manque de confiance, syndrome de l’imposteur, peur de la confrontation, et j’en passe des moins gratifiants… C’est là que je suis admirative devant les personnes comme toi, Lucie, qui en plus d’assumer pleinement leur parcours d’écrivain, trouvent encore le temps de s’occuper de promouvoir les livres des autres ! (Applaudissements de la salle, hola, sifflements). Allez, tout n’est pas perdu… il paraît qu’on peut se soigner en écrivant un roman ! BONUS : un extrait de ton histoire qui te tient à cœur ? Je n’ai pas d’extrait qui me tient à cœur. J’aime tout. Les présentations, les rencontres, les disputes… Je serais ravie que tu choisisses, toi, un passage qui t’as marqué (manque d’assurance, quand tu nous tiens !) ! Au pire, je proposerais la première rencontre entre Camille et Victoire : « Dans le petit couloir sombre et exigu, Victoire se fit bousculer par un jeune homme qui ne s’arrêta pas malgré sa maladresse. La jeune fille haussa la voix : — Ne vous excusez pas, surtout ! L’individu fit volte-face et la dévisagea. Puis, il sourit à demi, un seul côté de sa bouche remontant légèrement : — Désolé, vraiment, mais dans cette pénombre… il m’était difficile de vous voir. — Parce que vous croyez que vous brillez dans le noir, vous, peut-être ? Vous vous prenez pour la lune ? C’est alors qu’Albert arriva. Ne voyant plus son ami au sortir du couloir, il était revenu sur ses pas. — Tout va bien, Cam ? Tu… Oh ! Pardon ! Bonjour, mademoiselle. Il salua la jeune fille avec élégance. — Bonjour, dit-elle en les avisant tour à tour. Et adieu ! Victoire leur tourna le dos et poursuivit son chemin. Et voilà ! Elle était énervée. Le sous-entendu du prétendu « Cam » l’avait mise de mauvaise humeur. Le couloir n’était pas éclairé, en effet, mais tout de même ! Si le jeune homme ne l’avait peut-être pas volontairement bousculée, l’allusion à la couleur de sa peau, dans sa remarque, était réfléchie. Victoire en était sûre. Elle fulminait. Quel grossier personnage ! Et le vert exceptionnel de son regard perçant n’excusait rien du tout. Victoire s’arrêta un instant pour se calmer. La jeune fille savait qu’elle avait tendance à s’emballer. Elle devait penser à autre chose. Cet odieux individu n’allait tout de même pas lui gâcher son après-midi ! — Que s’est-il passé ? demanda Albert à son ami tout en suivant la jolie demoiselle des yeux. — Rien de grave, ne t’inquiète pas. Je m’amuse un peu. Camille était aux anges. Et très fier de sa petite remarque. Il avait adoré la repartie de la gamine. » J’espère que cette interview vous aura donné envie d’en savoir plus. N’hésitez pas à découvrir l’univers de l’auteure en cliquant sur ce lien :
https://www.facebook.com/larwaky/ Merci de suivre le blog ! Lucie
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1. Qui es-tu, Alexiane ? (présentation, œuvres publiées, parcours … ) Bonjour à tous ! Il n’y a rien de bien particulier à révéler * rires * Je suis romancière, j’écris aussi des scénarios. J’ai participé à quelques concours d’écriture, dont un qui m’a permis d’éditer mes premiers romans. J’ai suivi un cursus littéraire et cinéma, sans compter que je lis depuis très, très jeune diverses histoires et livres qu’importe les genres. J’ai été chroniqueuse littéraire durant deux ans. 2. Comment en es-tu arrivée à rejoindre l’équipe de Noir d’Absinthe ? J’ai connu Noir d’Absinthe en tant que chroniqueuse ; la maison d’édition n’avait que quelques mois, il me semble. Deux ou trois ? Elle était toute jeune, en tout cas, et Morgane m’a contactée afin de chroniquer un roman tout juste paru. Les échanges entre nous se sont très bien passés, elle était ravie de mon travail de « journaliste », et nous avons continué à collaborer sur les nouvelles parutions au point qu’un climat de confiance a fini par s’instaurer, et rester. J’ai commencé à me pencher sur les manuscrits de Morgane en tant que bêta-lectrice ; je crois qu’elle a apprécié mes retours ! * rires * Nous discutions beaucoup, devisions sur les romans, l’écriture, l’édition, et notre conception du genre romance – genre auquel s’essayait depuis peu Morgane, et dans lequel j’écris en maison d’édition de mon côté. Je crois finalement que les pierres se posaient en toute tranquillité sur notre chemin, et que nous avons fini par emprunter la même direction : Morgane m’a un jour proposé de diriger une collection romance. J’ai été très surprise ! Mais ravie d’une opportunité pareille. Noir d’Absinthe est devenu cher à mon cœur, j’étais heureuse de pouvoir apporter une contribution plus avancée qu’en tant que chroniqueuse, flattée aussi d’une telle confiance accordée. 3. Es-tu fière de pouvoir veiller sur la collection Fleur d’Absinthe ? Est-ce que cette « partie » des publications correspond plus à ton style, à tes goûts, que les récits sombres publiés dans les autres collections de la maison d’édition ? J’en suis effectivement très fière, parce que Noir d’Absinthe est une maison d’édition qui représente de nombreuses valeurs auxquelles je tiens, et je suis aussi très enthousiaste de pouvoir travailler avec des auteur.e.s qui les partagent. Je ne peux pas dire que c’est plus à mon goût ou plus adapté à mon style, parce que ce serait l’inverse ! * rires * Je suis une grande amatrice du « mauvais genre », et des petits OVNIS littéraires. À vrai dire, je m’adapte à tout ou presque. J’ai une prédisposition à la romance peut-être parce que j’en écris en sortant des sentiers battus. Encore une fois, la route était sans doute déjà toute tracée ! Mais Noir d’Absinthe et Fleur d’Absinthe partagent un même cœur, et romance ou non, nous sommes toujours à la recherche des pépites qui caractérisent si bien notre maison d’édition : ces récits qui sortent des chemins préétablis, attendus, pour mieux creuser leur place dans un univers qui ne les attend pas forcément, jusqu’à ce qu’il les trouve. 4. Comment pourrais-tu qualifier les œuvres publiés par Fleur d’Absinthe ? Les romans Fleur d’Absinthe sont des odes à la tolérance, au respect, à la bienveillance et sont féministes. Nous avons à cœur de proposer des héros sur un même pied d’égalité, où la femme est respectée, et digne. Nous refusons les textes qui dénigrent autant la femme que l’homme. Nous défendons l’Humain à travers des histoires qui le porte, au gré des tumultes et des merveilles. Dans tout cet imbroglio de récits de vie, l’amour garde une place privilégiée, moteur et révélateur à la fois. Il est au centre de tout, jamais une chaîne, jamais un frein. Il pousse l’Humain à devenir meilleur ou à être la meilleure version de lui-même, qu’importe les genres (fantastique, urban-fantasy, contemporain, même horreur…). Sextape ou La Fille qui danse, nos premières parutions, sauvegardent et embrassent ces valeurs qui nous sont chères, tout en proposant de l’émotion, et une aventure des cœurs. Nous comptons continuer à proposer des récits à cette hauteur, bien heureux que de tels textes aient ouvert la voie à leurs successeurs. 5. Un petit commentaire pour donner envie à de potentiels lecteurs de lire ces ouvrages ? Fleur d’Absinthe est un tout jeune label, mais issu d’une merveilleuse maison d’édition qui propose avant tout de la qualité, avant la quantité. Nous mettons à l’honneur ces auteurs, ces romans qui méritent leur place, et d’être lus par des lecteurs qui sauront les apprécier à leur juste valeur. Parce qu’ils sont sans doute comme nous : curieux, avides, gourmands, et toujours en quête de pépites inédites, originales. Des passionnés d’Art, et de Plumes. De Contes et de Romans. Fleur d’Absinthe s’inscrit elle aussi dans la même lignée, en proposant de se pencher sur l’amour et l’émotion humaine au travers de héros parfois atypiques, parfois si semblables à nous. Parfois si vrais. Merci à toi d’avoir accepté de répondre à cette interview.
J’espère que ces quelques réponses vous auront permis d’en savoir plus sur Alexiane Thill et sur la collection Fleur d’Absinthe. Si vous désirez de plus amples suivre informations, n’hésitez pas à visiter les pages respectives de la directrice de collection et de la collection. Merci à tous de suivre le blog ! Lucie
1. Créer une maison d’édition prend du temps. Quelle fut l’étape la plus difficile pour ouvrir ta structure ? Je ne dirais pas qu’il y eut vraiment une « étape la plus difficile », toutes ayant eu leur lot de difficultés. On martèle souvent à la télévision combien il est aisé de créer son entreprise, il y a même eu un article dans mon journal régional qui disait « montez votre boîte en 48h ! » … Je n’ai toujours pas fini. Il a fallu monter un dossier, le donner à la Chambre de commerce, qui a dû le donner au greffe du tribunal de commerce, qui… bref, vous voyez, une vraie usine à gaz ! 2. Une crainte et un espoir concernant ta maison d’édition et le parcours que tu t’apprêtes à entamer ? Le COVID-19 ne nous a pas aidés. C’est à croire que je suis la déesse de la poisse, haha ! Blague à part, comme l’entreprise est peu avancée pour le moment, nous nous en sortirons, c’est sûr. Ma plus grosse crainte est que nos ouvrages soient noyés dans le flux de publications que proposeront tous nos collègues éditeurs, et que nos auteurs finissent aux oubliettes. Mais Crin de chimère commence déjà à avoir sa petite « fan-base » : des gens qui croient en nous et en notre projet ! Je ne m’inquiète pas trop. 3. « Crin de chimère », un nom qui promet tout un programme ! Pourquoi ce choix ? Je voulais un emblème à la signification concrète. La chimère est une créature imaginaire, donc déjà on part sur une bonne base, mais surtout, elle présente trois têtes et autres appendices de bric et de broc. Voilà ce qu’est ma maison : une bête intrigante aux ambitions féroces, créée à partir d’un amalgame d’éléments qui n’ont, seuls, rien à voir les uns avec les autres. 4. Si tu devais opter pour UN SEUL mot afin de décrire ta maison d’édition, quel serait-il ? Alchimie. 5. Quelle est la devise, ou du moins la ligne directrice, de la maison d’édition ? La noirceur au cœur. Chez Crin de chimère, nous aimons les histoires sombres, aux (anti)héros forts — il faut bien, pour affronter les mondes horribles où ils se trouvent — et faibles à la fois, mentalement dérangés, décadents… Cela dit, nous ne sommes pas non plus contre des récits un peu moins pessimistes et indélicats. Tout dépendra de l’univers dans lequel l’auteur souhaitera nous plonger. 6. Maintenant que ta maison d’édition a éclos avec sa première sortie, quelles sont tes impressions et tes attentes pour la suite ? Je suis très satisfaite de l’engouement de nos lecteurs, et je suis ravie d’avoir rendu mon premier auteur (et bientôt mon deuxième) heureux. Mon but principal est de m’entourer d’auteurs motivés, désireux de faire partie d’une « famille » et pas juste là pour « se faire éditer et basta ». Je veux faire de Crin de chimère une grande maison où on pourra déconner en salon, garder de bons souvenirs et avancer ensemble. 😊 7. En parlant de cette première sortie… que pourrais-tu dire pour donner envie aux lecteurs de la découvrir ? Vous aimez la mythologie nordique et les épopées à la sauce « Seigneur des Anneaux » où des héros hétéroclites s’allient pour contrer une malédiction, tout en affrontant des périls aussi variés que dantesques ? Oui ? Alors, foncez ! 8. Un passage en particulier de cette histoire qui t’a marqué lors de ta découverte et que tu voudrais partager ? Je n’en dirai pas trop pour ne pas spoiler, mais je vous le dis d’emblée : Banshee > tout le reste. 9. Les manuscrits choisis sont « classés » dans des collections aux sonorités enchanteresses. Pourrais-tu présenter, en quelques mots, en quoi consistes ces collections ? « Castellar » est dédiée à la fantasy et ses déclinaisons, mais surtout à la dark fantasy et la grimdark fantasy. « Cyberia » se consacre à la science-fiction, avec une préférence pour la dystopie, le cyberpunk, dieselpunk, steampunk (qui pourra être classé dans Castellar ou Archelune selon la teneur du récit)… « Archelune » est un lieu de rencontre pour toutes les créatures de la nuit : histoires fantastiques, bit-lit… « Phylactery » est la collection pour « plus jeunes », à partir de 13 ans. 10. Concernant la visibilité de la maison d’édition, as-tu prévu de participer à des événements en particulier ? Ce n’est pas faute de m’être inscrite à plusieurs manifestations, mais le COVID a fait son effet. Cette année semble compliquée, mais l’année prochaine, je compte bien présenter Crin de chimère à travers la France (et la Belgique/Suisse) ! 😊 BONUS : Un petit surnom marrant pour tes auteurs ? 😉 Les fauteurs de trouble. :p Ou plus « sérieusement », mes chimérons ! Je croise les doigts pour que cette interview vous ait permis d'en apprendre un peu plus sur notre partenaire, les Éditions Crin de chimère. Je remercie Hélène, l'éditrice, pour ses réponses.
Si cette interview vous a donné envie de poursuivre l’aventure aux côtés de cette maison d'édition, voici la page des Éditions Crin de chimère. Merci à vous de suivre le blog ! Lucie Bonjour tout le monde ! Cette fois, je vous propose une interview qui sort de l’ordinaire… Pas de questions sérieuses… Vous allez pouvoir découvrir l’auteure Maud Cordier à travers un portrait chinois. Avant toute chose, je tiens à remercier notre partenaire d’avoir joué le jeu. Si Maud Cordier était… Une phrase : j’ai la flemme Un gros mot : putain Un personnage d’un de ses romans : Vincent Une créature légendaire : un dragon Une pierre précieuse : une émeraude Un élément : le feu Un sentiment : l’amitié Une odeur : la vanille Un bruit : le bruit de l’eau Un fait historique : 8 mai 1945 Une blague : Le viagra c'est comme l'enfer, Satan l'habite. 😅😨😭 Une photo : Si tout ceci vous a donné envie d’en savoir plus, rejoignez la page de l’auteure :
MAUD CORDIER Merci à tous de suivre le blog ! Lucie Bonsoir à tous !
Aujourd'hui, je vous propose une interview un peu spéciale… En effet, il s'agit d'une interview sous forme de vidéo réalisée à partir de questions posées par les lecteurs. Je remercie les personnes suivant le blog pour leur participation et Noémie Vernier pour avoir joué le jeu ! Pour visionner la vidéo et en découvrir plus sur l'auteure, cliquez sur le lien ci-dessous… https://www.facebook.com/694805267368822/videos/565774860677364/ Bon visionnage à tous et surtout… merci de suivre le blog ! Lucie Bonjour tout le monde. Aujourd'hui je vous parle d'une de nos partenaire qui est un peu particulière : Jennifer Provins ! Elle n'est pas seulement auteure, elle a aussi créé sa petite entreprise : Nom d'une chouette. Je vous invite à lire cette interview pour faire un peu sa connaissance. 1) Bonjour Jennifer. Écriture, dessin, couture, tu touches un peu à tout. Parle nous un peu de toi et de ton parcours. Bonjour Delphine! Oui, c'est un peu ce qui me caractérise, j'aime toucher un peu à tout. Pour te parler un peu de mes débuts dans l'art, je me souviens avoir commencé par des petits poèmes vers 12 ans à la mort de mon demi-frère. Je devais sans doute écrire avant mais je ne m'en souviens pas. Rapidement, je me suis mise à écrire des petites histoires, à la main, autour de l'univers card captor sakura ou Harry Potter, ainsi qu'une histoire originale à quatre mains avec une amie. C'est cette histoire qui m'a fait commencer le dessin. Autant dire que ça ressemblait beaucoup à des personnages bâtons (bon ok ils était un peu plus charnu et vêtu). Au bout d'un an, je suis passée sur un pc et je me souviens du premier dessin fait en m'inspirant de 5 dessins différents et dont j'étais et suis toujours très très fière. C'est à ce moment que j'ai commencé à faire du dessin sur modèle et me suis réellement améliorée en deux ans. J'ai terminé mon premier roman à 15 ans. Toutes mes histoires avaient droits à des illustrations, ce qui n'a plus été le cas à partir de troubles (car j'imaginais l'histoire en film et non plus en manga ou animé). C'est grâce à troubles que j'ai commencé à toucher à la retouche photo et j'ai adoré ça. J'avais à cette époque... 16-17 ans. Je continuais à dessiner des dessins qui m’inspiraient sans but précis. J'ai publié troubles à 20 ans, période où j'étais bien plus dans l'écriture que le dessin. Puis j'ai publié pour un loup à 23 ans. J'ai continué ma lancée avec deux autres romans, au repos aujourd'hui... depuis que je travaille sur ordinateur, je n'allume plus mon pc personnel... c'est compliqué pour écrire... mais j'avais besoin de m'exprimer, c'est là que j'ai décidé de débuter la couture. J'ai commencé il y a trois ans avec des petits jouets pour chat, en feutrine et cousu main. Quand j'ai commencé à vouloir faire autre chose, j'ai investi dans une machine à coudre. Elle a fêté récemment son premier anniversaire et c'est un merveilleux investissement ♡ 2) Qu'est ce qui t'as inspiré pour l'écriture de tes romans Pour un Loup et Troubles ? C'est peut-être un peu cliché, mais ce sont mes rêves. Troubles m'a réveillé en pleine nuit, je devais absolument écrire le début dans un carnet. Pour un loup m'a pris plus de temps. J'avais écrit trois lignes le lendemain matin, qui n'existent plus dans le texte final. 3) Pourquoi avoir choisi l'auto édition ? J'ai choisi l'auto édition à l'époque par volonté de faire les choses à ma manière en gardant tous mes droits. A l'époque de Troubles, les petites maisons d'édition n'étaient pas nombreuses ou peu fiable, ce qui n'est plus vraiment le cas aujourd'hui. Je connais quelques petites ME vraiment fabuleuses ! D'ailleurs, il n'est pas impossible que Pour un Loup rejoigne le catalogue d'une petite maison d'édition en devenir 4) As tu d'autres projets d'écriture ? J'ai deux autres projets que j'adore ! Un post-apo dans un style journal intime et un fantastique mettant en scène une enfant et tout un tas de créatures de mon invention. Mais ça va faire pratiquement 3 ans que je n'ai plus rien écrit. J'avoue que ça me manque souvent, mais je n’arrive pas à me faire violence... 5) Comment t'es venue l'envie de créer ton entreprise Nom d'une chouette ? J'ai toujours su que d'une façon ou d'une autre, je serai indépendante. A 20, 40 ou 60 ans, peu importe, mais j'étais convaincue que j'avais besoin de ça pour faire quelque chose qui ait du sens pour moi. Quand j'ai acheté ma machine à coudre, c'était pour faire des objets écologiques. Mais une fois qu'on les a faits pour soi, on ne sait plus quoi faire, et soudain, l'envie d'en faire pour les autres nous prend. J'aime vraiment coudre, ça me vide l'esprit et j'adore le rendu final, le choix couleurs et motifs. J'aime apporter une motivation aux gens de se lancer dans une vie plus écologique. J'ai assez vite réalisé que j'avais là, un but, une passion, des valeurs, un réel plaisir. Je voulais vraiment étendre cela à plus qu'une vente entre copines. Nom d'une chouette, c'est encore une entreprise bébé et je dois encore apprendre beaucoup, mais c'est un projet qui me porte vraiment. 6) Tu associes donc ta passion à la couture avec un mode de vie plus écologique ? C'est une valeur qui te tient à coeur ? Oui, l'écologie me tient à coeur. D'autant qu'il y a énormément de gens qui pensent que c'est tout ou rien dans ce milieu. Hors c'est faux, on peut faire de petits efforts au quotidien. Et quand on se sent prêt, franchir une nouvelle étape. C'est cette aide que je veux apporter avec nom d'une chouette. Aider à oser le petit effort. Ce sont ceux-ci, à grande échelle, qui paieront le plus. 7) Aimerais tu te lancer dans d'autres projets comme la peinture ou la sculpture ? J'ai déjà gribouillé avec de la peinture à l'eau. En revanche j'adorerai m'essayer à la poterie. 8) As tu d'autres projets pour ton entreprise ? Progressivement, agrandir "la carte" avec de plus en plus de produits différents. Créer un site/blog plein de petits conseils en tout genre. Mais ce sera plutôt pour 2020 9) Tu as rencontrés des difficultés particulières dans la création de ton entreprise ? Lesquelles ? Aucune ! Enfin si, j'ai commencé le premier jour avec trois semaines d'incapacité... C'était assez frustrant. Et j'ai enchaîné sur des soucis avec mon fournisseur. Mais maintenant je pense que ça va aller 10) Aimerais tu développer ton entreprise à temps plein ou tu souhaites la garder comme passion à côté de ton travail ? J'aimerai réduire mon travail principal d'un jour pour mieux me consacrer à Nom d'une chouette. Mais ça ne sera pas pour tout de suite. Et sur le long terme, on ne sait jamais ce que la vie nous réserve ! BONUS : un petit mot pour nos abonnés, un message à passer ? Ce n’est pas toujours facile de vivre une vie "normale" quand on est passionné par son art. On prend souvent sur ses heures de repos pour combiner la vie professionnelle, familiale et ses passions. Néanmoins, accrochez-vous ! Ne laissez pas tomber l'artiste qui est en vous par manque de temps ou de moyen. Et voyez la vie professionnelle comme un nécessaire à votre art. J'espère que cette interview vous aura permis d'en savoir un peu plus sur Jennifer Provins et son entreprise et qu'éventuellement elle vous aura donné envie de découvrir son travail ! Si c'est le cas, n'hésitez pas à suivre sa page Facebook : Nom d'une chouette & Jennifer Provins artiste.
Je remercie Jennifer d'avoir pris le temps de répondre à mes quelques questions. Et merci également à vous tous qui nous suivez jour après jour. ;-) Delphine On se retrouve pour une nouvelle interview d'un partenaire qui est de plus en plus présent sur le blog : Séma Éditions. Je suis allé posé quelques questions à l'éditeur, Michaël, afin de vous permettre de connaître un peu mieux cette maison qui commence à faire parler d'elle ! C'est parti ! 1) Pourquoi avoir décidé de créer ta propre maison d'édition ? Je suis dans le monde du livre depuis pas mal d’années. D’abord en tant que bloggueur, où j’ai géré un site influent sur le net puis, suite aux conseils de Nathalie Dau (envers qui je serai toujours reconnaissant), je suis devenu diffuseur et ai donc représenté d’autres éditeurs en Belgique. Au bout d’un moment, l’envie d’éditer m’a pris, et comme plusieurs auteurs de ma connaissance (Gaëlle K. Kempeneers, Frédéric Livyns et Southeast Jones) m’encourageaient fortement, j’ai lancé la maison d’édition fin 2015 2) Parles-nous un peu de ton passé. Quel genre de livres chroniquais-tu en tant que blogueur ? Et comment s’est passé ton rôle de diffuseur ? J’ai créé mon blog, suivi de mon site (Lire Ou Mourir) vers 2009, si j’ai bonne mémoire. J’étais très actif au niveau littérature de l’Imaginaire, mais pas que. Je chroniquais de tout, et on était partenaires de presque toutes les maisons d’édition de l’époque. On était une équipe de 10 chroniqueurs. J’ai finalement laissé les clés du site à d’autres personnes après un ou deux ans de diffusion, par manque de temps. La diffusion, je l’ai commencée en librairie, en travaillant pour un distributeur français. Mais le distributeur a fait faillite avec une grosse dette envers moi, ce qui a été un gros coup dur. J’ai pu rebondir avec les salons et démonstrations à domicile de titres d’une série de petits éditeurs. 3) Comment t'es venue l'idée du nom ? Je suis assez nul pour les noms, j’avoue. Ici, comme c’est à la base une structure de diffusion, c’est Séma Diffusion, qui est en fait « c’est ma diffusion ». Par extension, c’est devenu Séma Editions 4) Au début, la maison publiait essentiellement des livres de fantastique et d'horreur, mais depuis peu, la romance fait son apparition, d'où t'es venu cette envie de te diversifier ? Au fur et à mesure des rencontres et des envies. Quand Emmanuelle Nuncq (Camille Adler) m’a proposé de faire de la romance, je me suis dit « pourquoi pas ? », mais en voulant de la romance historique et fantastique de qualité, où l’histoire et l’imaginaire prime sur la romance. Cette collection restera secondaire par rapport au fantastique, mais c’est un petit plaisir de traquer les bons manuscrits du genre et d’en faire des livres de qualité. 5) Quelles sont les difficultés que tu as rencontrés dans ton parcours avec Séma ? Très nombreuses, car le milieu de l’édition est très difficile. Escrocs, trahisons, coups de poignards dans le dos, surmenage, burn out (avec 80 à 100 heures de travail par semaine, c’était inévitable), etc. Ils sont trop nombreux pour rentrer dans les détails. L’essentiel est de toujours être capable de se relever tout en restant passionné et de faire ce qu’on a envie. 6) Contrairement à pas mal d'éditeurs, tu n'es pas auteur. N'as-tu jamais eu envie de passer de l'autre côté ? Ah ben si 😉 En fait, j’ai déjà co-écrit un livre avec Frédéric Livyns et suis en cours d’écriture d’un deuxième (mais j’avance lentement par manque de temps). Il n’est pas encore sorti car on réfléchit encore à ce qu’on va en faire (le sortir chez Séma ou chez un autre éditeur). 7) Quel sont pour toi les éléments majeurs pour une bonne maison d'édition ? La passion, une équipe soudée, viser la qualité avant tout et, surtout (mais c’est ma vision personnelle), ne pas foncer tête baissée dans les effets de mode comme font la plupart, car c’est éphémère, mais plutôt se créer sa propre identité par rapport aux genres qu’on aime. Et ne pas hésiter à se remettre en question continuellement, quitte à devoir parfois prendre des décisions difficiles. 8) Penses-tu te démarquer des autres éditeurs spécialisés dans l’imaginaire ? Alors, nous, on se démarque surtout par le fait qu’on ne suit pas forcément la mode. On a nos genres qu’on aime, les manuscrits qu’on tient à publier, les histoires qu’on veut raconter. On ne cherche pas à sortir des livres dans le but d’en vendre un maximum et donc à sortir ce que tout le monde sort. C’est notre force d’identité, notamment avec l’horreur, où notre réputation est maintenant faite. 9) De quoi es-tu particulièrement fier concernant ta maison ? Dur à dire, je suis assez fier du parcours qu’on fait, avec l’équipe. Je dirais que ma grosse fierté est que, là où tous les autres créent leur maison d’édition avec des moyens financiers assez élevés, Séma n’a été créé qu’avec 1500€, ce qui est pour ainsi dire rien. C’est donc une fierté d’être au même niveau que ceux qui ont mis beaucoup d’argent dans leur structure. Ca montre la qualité de ce qu’on fait. 10) Que conseillerais-tu à quelqu’un qui veut créer sa propre maison d’édition ? De ne le faire que si on est réellement passionné et prêt à s’investir sans compter ses heures. BONUS : Tu nous dis quelques mots sur ton roman en cours d’écriture ? C'est un roman jeunesse à destination des ados qui reprend certaines vieilles légendes et créatures, sur un réel fond historique. On pourrait le situer à la croisée des Goonies et de Ça. J'espère que cette interview vous aura permis d'en savoir un peu plus sur Séma Éditions et qu'éventuellement elle vous aura donné envie de vous plonger dans l'un de leur roman ! Si c'est le cas, n'hésitez pas à les suivre sur leur page Facebook : Séma Éditions
Je remercie Michaël, l'éditeur, d'avoir pris le temps de répondre à mes quelques questions. Et merci également à vous tous qui nous suivez jour après jour. ;-) Delphine Bonjour tout le monde ! Pour cette interview, vous aurez l’occasion d’en apprendre plus sur une maison d’édition belge en plein essor qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Il s’agit bien entendu de Livr’s Editions. L’éditrice, Emilie Ansciaux, a accepté de répondre à quelques questions pour lever le mystère sur sa structure… 1. Ouvrir une maison d’édition ne se fait pas en claquant des doigts et c’est un parcours qui demande beaucoup de persévérance. Que faut-il pour créer une bonne maison d’édition ? Il faut du temps, de la patience, savoir se remettre en question et s’entourer des bonnes personnes, à savoir des gens de confiance et qui ont les compétences nécessaires pour effectuer un travail de qualité. 2. Peut-on vivre de l’édition en Belgique ? Oui, je pense qu’on le peut, même si ce n’est pas encore le cas entièrement pour moi. 3. Pourrais-tu présenter les différentes personnes actives au sein de ta maison d’édition et leur(s) rôle(s) ? Alors, au sein de la maison, nous avons, par ordre d’arrivée dans l’équipe : - Geoffrey Claustriaux, notre consultant graphique et infographiste officiel. Il donne son avis sur tout ce qui se regarde (visuels, flyers, couvertures,…) et réalise certaines de nos couvertures. Par exemple, il a réalisé dernièrement celle de Ghost Virus, de Graham Masterton. Et c’est également un auteur de la maison. - Laure-Anne Braun, qui fait partie du comité de lecture et est également correctrice, une redoutable correctrice qui fait pleurer des larmes de sang à nos autrices et auteurs ! Elle effectue également un travail éditorial pour certains de nos titres. Et c’est aussi une autrice de la maison. - Sophie Matthys, qui fait partie du comité de lecture, réalise un travail éditorial sur certains titres, et est responsable communication, relations presse/auteurs/libraires, et évènementiel. Elle gère également notre présence sur le réseau social Facebook. - Grantha Diffusion, tout récemment nous avons signé pour la diffusion/distribution de nos titres au Benelux avec Romain, responsable de Grantha Diffusion, et qui a déjà fait un très beau travail avec notre catalogue. - Et enfin, il y a moi, qui suis arrivée au début du projet mais je me présente tout de même en dernier 🙂 Editrice, autrice, membre du comité de lecture, gestionnaire des communautés Twitter et Instagram, et plein d'autres petites choses ! 4. Quelle est la valeur la plus importante défendue par ta maison d’édition ? Le respect de l’artiste et du fruit de son travail. 5. Pourrais-tu décrire les différentes collections de Livr ‘s Editions en quelques mots ? Bien entendu, et cela tombe bien car nous sommes en plein remaniement de nos collections ! Il y a désormais 4 grands groupes : Jeunesse, Imaginaire, Contemporaine, Suspense. La jeunesse comprend les collections « Premiers livres » (des livres illustrés et cartonnés pour petits) et « Première lecture », des petit romans adaptés aux premières lectures et avec des illustrations intérieures pour chaque chapitre. L’Imaginaire comprend pour l’instant 5 collections : Fantastique, Fantasy, Post-Apo, Science-Fiction, Horreur. Les noms sont assez clairs quant à leur contenu je pense. La contemporaine comprend nos collections « Photos », « Osé », « Romance YA », « Nouvelles », « Contemporaine ». Et enfin la Suspense, comprend les collections Névrose et Thriller. La collection Névrose comprend des titres pour public averti, axés sur la psychologie déviante des personnages. Et Thriller… comme son nom l’indique ! 6. Quel est l’événement le plus marquant qui a eu lieu depuis la création de la maison d’édition (un prix littéraire ou…) ? Pouvoir fêter nos 4 ans d’existence, engager en CDI ma première employée, signer un auteur étranger renommé pour un roman inédit en français (Graham Masterton, pour ne pas le citer), recevoir le prix du mérite culturel en Arts Littéraires… Ce sont des étapes importantes et marquantes, mais je dirai que constater à chaque occasion que les artistes de la maison me font confiance, c’est sans doute ça qui me marque et me touche le plus. 7. Quel est le salon du livre à ne pas manquer ? Pourquoi ? Chaque salon est unique, et pour des raisons différentes. Les interventions en classe du salon du livre jeunesse de Somain sont exceptionnelles, Mon’s Livre parce que le public est un public d’habitués qui nous suivent depuis longtemps, La Foire du Livre de Bruxelles parce que c’est le plus gros évènement auquel nous participons, La Japan Expo parce que l’ambiance y est folle et que j’y croise des licornes, Le salon CapBulles parce que c’est en faveur d’une bonne cause et que les organisateurs nous accueillent comme de la famille, et je pourrai dire quelque chose pour chacun des salons où nous avons un stand. 8. Entre la première publication de la maison d’édition et la dernière sortie, des choses ont-elles changé ? Oui, beaucoup de choses ! Au début de nos publications, nous ne travaillions pas avec notre correctrice actuelle, ni avec les programmes de mise en page que nous utilisons désormais. La qualité des textes et des romans a donc évolué, et notre catalogue s’est énormément diversifié. 9. Recherches-tu quelque chose de spécial dans un manuscrit ? Le coup de cœur. 10. Si tu devais tout recommencer, t’y prendrais-tu de la même manière pour faire évoluer ta maison d’édition ? Je changerai de petits détails, oui, mais je suis fière de là où nous sommes arrivés, et je suis persuadée que ce sont les petits écueils qui font que le résultat du voyage en vaut la peine, parce qu’on se relève, qu’on passe au-dessus des difficultés, et qu’on avance. BONUS : Quelle citation ou devise définirait le mieux l’ambiance de ta maison d’édition ? (Rire) L’ivresse des livres, tout simplement… Et sinon, il y en a plein d’autres, mais qui doivent rester secrètes ;-) J'espère que cette interview vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur Livr's Editions et sur leurs publications. Je remercie Emilie, l'éditrice, pour ses réponses.
Si cette interview vous a donné envie de découvrir les univers de cette maison d'édition, voici la page de Livr's Editions. Merci à vous de suivre le blog! Lucie Aujourd'hui, je vous propose de découvrir un peu plus notre partenaire Olivia Lapilus via cette petite interview dans laquelle elle vous parle de sa trilogie mais également de ses futurs projets ! Bonne lecture. 1) Parles-nous un peu de ta saga Le Voyageur Bleu. De quoi parle cette histoire ? Il s’agit d’une fantasy qui se passe sur la planète Catiopé. Le roi Anos est un tyran qui a imposé sa domination sur la planète et ne souhaite qu’une chose, conquérir le plus de territoires. Il découvre un jour qu’il pourrait dominer d’autres mondes grâce au voyageur bleu et se lance à sa recherche. Mais le destin contrarie quelque peu sa quête lorsqu’il apprend qu’une prophétie prédit sa destitution. Elle viendra de l’un de ses jumeaux à naître qui le renversera pour prendre sa place, aidé d’une compagne elle aussi pas encore née. C’est une histoire riche qui va lier plusieurs personnages qui n’avaient au départ aucun point commun. 2) D'où t'es venu l'envie d'écrire ton propre roman ? J’ai toujours eu envie de poser sur le papier les idées qui me trottaient dans la tête. J’ai beaucoup écrit pour moi sans vraiment vouloir le partager parce que je ne pensais pas que ça intéresserait d’autres personnes. J’étais orientée plus vers le fantastique puis Le Voyageur Bleu s’est un peu imposé à moi. Je l’ai commencé grâce à une scène qui est venue comme un flash. Je ne sais plus vraiment le contexte mais j’ai eu cette scène en tête. D’ailleurs, elle n’est toujours pas écrite puisqu’elle appartiendra au dernier tome de la saga (tome 4). A partir d’elle, j’ai construit mon intrigue. Le Voyageur Bleu était une histoire fantastique au départ mais je n’étais pas satisfaite. Plus je progressais dans l’écriture et plus je me rendais compte que je partais vers de la fantasy. 3) Tu dis que tu ne voulais pas vraiment partager tes écrits. Qu'est ce qui t'a poussé à sauter le pas pour Le Voyageur Bleu ? J’ai toujours souhaité partager mes histoires et l’aventure en ME me tentait beaucoup. A un moment, j’ai arrêté de vouloir garder mes histoires pour moi et j’ai eu envie de faire découvrir mon univers aux autres. 4) Comment te vient l'inspiration pour écrire ? J’ai besoin de visualiser les choses donc souvent mes idées viennent d’images, de scènes à la télé, du cinéma, des publicités. 5) As-tu des rituels d'écriture ? J’en ai un qui n’est pas très confortable 😊 : J’aime écrire dans mon lit, lumière tamisée et surtout dans le calme ou alors avec de la musique plutôt douce en fonction de mon état d’esprit. En phase initiale de mon écriture, je ne tape pratiquement plus sur mon ordinateur. Depuis l’année dernière, je n’y arrive plus et je me suis tournée vers mes carnets. Je n’écris qu’avec un type particulier de stylo pour la fluidité du geste. Je suis prête à mordre si on me l’emprunte lol. D’ailleurs, mes amis en rigolent et tentent de me les piquer pour me faire enrager. 6) Quels sont tes autres projets en cours ? En ce moment, j’écris le tome 2 d’une saga fantastique "L’écho du passé" et le tome 1 d’une nouvelle fantasy "Destin scellé". J’ai d’autres projets (fantastique, fantasy, romance, comédie romantique) qui se battent dans ma tête lol mais je les garde sous clef pour me concentrer sur ceux en cours. 7) Parmi tes autres projets, il y a de la romance. C'est bien différent de la fantasy. Tu as envie de te tester aux différents genres ? Oui. Je ne travaille pas au genre mais à l’idée. Si celle qui me vient me porte vers la romance, je ne ferme pas la porte. Au départ, je n’en avais que pour le fantastique, puis pour la fantasy et il y a quelques mois, j’en ai eu pour d’autres genres. Ça va être un vrai défi de voir où ça me mènera. 8) Il y a-t-il un auteur que tu admires particulièrement ? Je suis une fan inconditionnelle de Jane Austen. J’aurais aimé remonter le temps pour la rencontrer. 9) As-tu rencontrées des difficultés dans ton parcours d'auteure ? Je pense qu’en tant qu’auteur, on en rencontre dès le départ de l’aventure. On finit un manuscrit et si on veut le faire éditer dans une ME, on se heurte aux refus pour diverses raisons qui bien souvent ne sont pas explicitées vu le nombre de manuscrits qu’elles reçoivent. C’est déjà une première difficulté. Ensuite, même quand on est dans une ME, on n’est pas à l’abri (paiement des DA, problème de publication, de corrections etc) et on n’est surtout pas à l’abri de voir sa ME fermer ses portes. Donc, oui mon parcours est jalonné d’obstacles mais ne m’empêche pas de croire en ce que j’écris et de persévérer avec l’envie de partager mes idées avec les lecteurs 😊. Certaines petites choses, dont le retour positif des lecteurs me pousse à croire que je ne fais pas tout ça pour rien 😉. 10) On parle des difficultés mais je suis certaine que tu as aussi vécu des beaux moments dans ton parcours d'auteure ? De très bons moments et ça continue :D. Les retours des lecteurs par message, ou encore sur les salons. C’est toujours un grand bonheur quand je rencontre dans les salons de nouveaux lecteurs ou ceux avec qui j’échange sur ma page. De bons moments aussi lorsque je rencontre d’autres auteurs et qu’on partage nos expériences. J’ai rencontré des gens formidables tout au long du processus de publication du Voyageur Bleu (je pense aux relectrices, à la graphiste qui a travaillé sur la couverture et d’autres. BONUS : Tu nous partages un petit extrait de l'un de tes projets en cours ? Avec plaisir ^^. Je le fais déjà sur ma page FB. N’hésitez pas à y aller pour découvrir d’autres extraits. Je vais vous partager un bout d'un projet qui n'est pas encore sur ma page. Destin scellé Tome 1 : Au-delà de l’Ombre Prologue Les racines de l’humanité Au commencement, il y eut les dieux… Les enfants de Rê, le grand architecte du monde, naquirent du même moule, d’une chair connue de lui seul. Ils s’épanouirent à ses côtés jusqu’à ce que s’annonça le jour où ils durent endosser les responsabilités que leur assigna leur créateur. De toute sa progéniture, Rê prit un soin particulier à façonner Osiris et Seth : la lumière et l’ombre, la fertilité et la destruction. Il les choya, les gâta en leur donnant à chacun un peuple d’hommes, des êtres inférieurs qu’ils guideraient avec bienveillance. La vie avait besoin de l’abondance qu’apporterait Osiris et de l’obscurité de son frère Seth. Il fit de même pour ses autres enfants en leur attribuant des tribus humaines de moindre importance. Malheureusement, le cœur de Seth ne s’animait d’aucune bonté. La jalousie s’y invita très tôt. Un sentiment dirigé contre son frère, celui qui avait obtenu le jour quand lui baignerait à jamais dans la nuit. Rê avait favorisé Osiris, le préférant à lui, le plus malin, mais aussi le plus querelleur. Seth se promit de surpasser Osiris en toute chose. Toutefois, il échoua à chaque tentative, bien trop perverti par ses pensées négatives. Pour mettre un terme à leur discorde, Rê menaça de leur ôter leur peuple pendant une durée d’un siècle s’ils ne réglaient pas leur désaccord. L’intimidation n’eut pas l’effet escompté. Seth devint plus virulent envers Osiris. Rê dut appliquer son avertissement. Bien mal lui prit, car l’Homme, livré à sa seule décision, se lança dans des guerres, mettant en péril l’équilibre du monde. L’absence de prières engendra une diminution de la puissance des dieux jusqu’à menacer leur existence. Prenant des mesures drastiques, Rê leur envoya Sekhmet, la déesse guerrière pour mater l’insurrection des hommes. Terrifiés, ils capitulèrent sans attendre et jurèrent de ne plus défier leurs Suprêmes. Leur promesse fut scellée dans le sang. Rê se résigna à leur redonner pour maître Osiris, laissant Seth sans peuple. Le mal avait pourtant été fait et l’Homme avait goûté à la liberté. Il n’eut de cesse de chercher le moyen de se délivrer du joug des dieux. J'espère que cette interview vous a plu et vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur cette auteure.
Si ça vous a donné envie de la suivre et de découvrir ses futurs projets, n'hésitez pas à vous rendre sur la page Facebook d'Olivia Lapilus. Merci à l'auteure pour le temps qu'elle m'a accordé et pour ses réponses, et merci à vous de suivre le blog ! Delphine Bonjour tout le monde ! Pour cette interview, j’ai choisi de vous faire découvrir une maison d’édition dont vous avez souvent entendu parler sur le blog... Il s’agit des Editions Mots en Flots, que nous avons la chance de compter parmi nos partenaires ! L’éditrice, Florence Mornet, a accepté de répondre à quelques questions pour vous permettre d’en savoir plus sur la naissance de la maison d’édition et sur les publications… 1. Comment as-tu trouvé le nom parfait pour ta maison d'édition? En y réfléchissant avec le recul, ça a été très simple. Je cherchais quelque chose qui se rapporte aux livres, bien évidemment, mais également à moi. Je me suis donc amusée avec des anagrammes, des jeux de mots… jusqu’à trouver quelque chose d’évident : les premières syllabes de mes noms et prénoms : MO et FLO. C’est donc devenu Mots en Flots. 2. Pourquoi avoir eu l'envie de créer ta propre maison d'édition? D’abord auteure publiée et bêta-lectrice, je voyais régulièrement passer de très bons manuscrits qui ne trouvaient d’éditeurs car ceux-ci ne peuvent malheureusement pas publier tout le monde. Et pourtant, ils avaient quelque chose de spécial qui aurait à coup sûr ravi les lecteurs. Amoureuse de littérature, j’ai donc fait le choix d’ouvrir ma propre maison afin de donner la chance à quelques auteurs de plus de voir leurs manuscrits devenir de vrais romans. 3. Être auteure, puis devenir éditrice, n'est-ce pas un passage trop compliqué à gérer? Au contraire, je dirais plutôt que d’avoir d’abord été auteure m’a aidée à envisager certains points de manière plus sereine. Je savais ainsi déjà ce que je voulais, et surtout ce que je ne voulais surtout pas pour ma maison d’éditions. Le seul point réellement « compliqué » dans ce changement de statut est que la maison me prend énormément de temps, et qu’aujourd’hui, je n’ai plus le temps d’écrire bien que l’envie et les idées soient toujours bien présentes. 4. Quel est le but principal de Mots en Flots? Un slogan qui claque? Faire rêver ! D’ailleurs, notre slogan est « un livre, une histoire, un voyage ». Mon but est de proposer des romans qui permettent aux lecteurs de s’évader de leur quotidien, d’entrer dans des mondes nouveaux. Que l’espace d’un instant, ils s’imaginent dans la peau de nos personnages variés et hauts en couleur. 5. Que faut-il pour pouvoir lancer sa propre maison d'édition? De quoi a-t-on besoin? De plein de choses ^^ Il faut avant tout de bonnes connaissances du milieu éditorial (il y a d’ailleurs de plus en plus de formations ou de cursus scolaires qui visent les métiers de l’édition). Sans cela, on se tire une balle dans le pied. Je reconnais d’ailleurs sans problème que mon absence de formation réelle (j’ai suivi des études dans le médical) m’apporte des lacunes sur certains points. C’est là que le second point intervient : il faut savoir s’entourer de personnes compétentes, de professionnels, mais aussi savoir écouter les conseils et recommandations de personnes qui sont dans le milieu depuis plus longtemps. Il faut également du temps et un bon capital de départ. Mais je dirais qu’avant toute chose, il faut avoir une vraie passion pour l’édition. Aimer la lecture ne suffit pas, il faut savoir travailler en équipe, prendre des décisions pas toujours faciles, gérer les budgets, la communication et tous les aspects administratifs. Je ne compte plus les heures que je passe au travail pour la maison. Beaucoup ne se rendent pas compte du travail et de l’investissement que cela demande, il faut vraiment être motivé pour pouvoir ouvrir sa propre maison d’éditions. 6. Que recherche le comité de lecture dans les manuscrits proposés? Comment choisir un bon manuscrit? Nous fonctionnons au coup de cœur. Il n’y a pas de réelle description de bon ou de mauvais manuscrit, car en réalité, c’est du cas par cas. Certains manuscrits sont bons, pourtant il manque ce petit quelque chose. D’autres sont décevant tout en ayant des points positifs. On privilégie avant tout l’intrigue et son avancée dans l’histoire, les personnages attachants ainsi que l’originalité. Parfois, je reçois des mails des membres du comité qui « m’obligent » à publier tel ou tel manuscrit tellement ils ont adoré ^^ Je me repose énormément sur eux, car ils reflètent un lectorat classique, avec des membres de tous les âges, toutes les origines, qui aiment tous des choses différentes. Pour la petite anecdote, lors du premier appel à manuscrit, j’avais refusé catégoriquement La maison des Guidés. Et puis j’ai reçu une fiche de lecture coup de cœur, une seconde puis une troisième. J’ai repris le manuscrit et effectivement, mon refus s’est transformé en coup de cœur également. Je ne sais pas, j’avais dû passer complètement à côté à la première lecture. Heureusement qu’ils étaient là. C’est d’ailleurs aussi pour cela que chaque manuscrit est lu par minimum 3 personnes, car on peut tous tomber sur un « mauvais jour » et mal interpréter un manuscrit. 7. Parle-nous un peu des publications sorties au sein de la maison d'édition… Elles sont toutes tellement différentes ! :-O Toutes ont leur petit truc en plus, et j’aime dire que chaque roman a sa propre histoire, son propre parcours au sein de la maison. Ce qui est bien aussi, c’est qu’il y en a pour tous les goûts : de la romance, de l’imaginaire, du suspense… Chacun y trouvera ce qui lui plait. 8. Es-tu ravie du parcours réalisé par ta maison d'édition jusqu'à maintenant? Oui et non. D’un côté, je suis ravie parce que quand j’ai ouvert, je ne pensais pas en être là où j’en suis aujourd’hui en si peu de temps. Je pense que les lecteurs ne se l’imaginent même pas, mais à chaque commentaire laissé sur la maison, chaque message de soutien et d’encouragement, j’ai le cœur qui se serre. Parfois c’est tellement « trop » que ça parait surréaliste et je suis fière de tout le chemin parcouru. Mais… je suis une éternelle insatisfaite, et je pense qu’on peut toujours faire mieux. Alors je double mes heures de travail (non, une journée de 24h ne suffira bientôt plus), je cherche des nouveaux partenaires, des nouveaux collaborateurs, des nouvelles idées. Certains disent que je travaille beaucoup trop (ce qui n’est pas complètement faux puisque j’ai dû avoir du repos forcé fin août début septembre), mais pour moi, ce n’est jamais assez, et je sais que je peux encore faire mieux ! 9. Des salons littéraires auxquels les lecteurs pourront retrouver la maison d'édition en 2019? Il y a 2 nouveaux petits salons qui s’ouvrent dans le lyonnais, un à Pusignan en septembre et un à Villette d’Anthon en janvier. Nous ferons les deux. Nous retournerons encore au Dormantastique et à Mons. Pour le reste, nous attendons encore des réponses et l’ouverture de certaines inscriptions. Par contre, la liste s’allongera régulièrement à la dernière minute car Nadège Chipdel est très présente en banlieue parisienne et participe à énormément de petits salons où elle présente son propre roman, mais aussi ceux des autres auteurs de la maison. 10. Les lecteurs doivent s'attendre à des nouveautés dans un futur proche? Cette année, j’aimerais ouvrir une nouvelle collection, les Romans Jeunesse. Ce seraient des romans courts avec des fins heureuses destinés aux lecteurs de 8 à 12 ans. Pour moi, la littérature est un art qui doit être découvert dès le plus jeune âge, et pouvoir proposer des romans à ces enfants/ados est un projet qui me tient vraiment à cœur. C’est le seul projet dont je peux ouvertement parler, les autres restent secrets pour le moment, car ils dépendent de trop de facteurs pour pouvoir être présentés maintenant. BONUS: Une phrase lue dans une des publications que tu as publiées qui t'a marquée plus que d'autres et que tu voudrais partager? « Je fume, je bois, j’emmerde les cons », magnifique citation prononcée par Éloïse dans La maison des Guidés 1. Certes, ce n’est pas très poétique ^^ Pourtant, c’est une des meilleures philosophies de vie qui existe. J'espère que cette interview vous aura permis d'en apprendre un peu plus sur les Editions Mots en Flots et sur leurs publications. Je remercie Florence, l'éditrice, pour ses réponses.
Si cette interview vous a donné envie de découvrir les univers de cette maison d'édition, voici la page des Editions Mots en Flots. Merci à vous de suivre le blog! Lucie |
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